propes En lair par jacques BAILLAUT FAUT SE MEFIER--O0U FAUSSE MAFIA A l'annonce de l'apparition de la MAFIA sur la c6te ouest du Pacifi- que, bien des gens se réjouissaient 4 l'idée de connattre un peu de l'aven- ture qui depuis bon nombre d'années, fait les délices des adeptes du petit écran. Les espoirs ont été hélas bien vite dégus, car si le MAFIA est parmi nous il faut bien admettre qu'on ne s'en rend guere compte. Tl est a croire (cela sans vou- loir insulter personne) que les gars aux mines patibulaires, aux chapeaux mous,rabattus sur les yeux,n' existent gu'au cinéma et que le "syndicat", du- guel on espérait un peu d'action et de fantaisie pour meubler nos vies mo- notones, tovt comme la légion étrangé- re, perd son éclat.dans la vie couran- te. les "nobles cheva- liers" du crime se sont-ils ramollis lamentablement ala maniére de ceux de l'industrie, victimes comme eux de la semaine de quarante heures, des lois sociales et des congés payés. La concurrence déloyale a sans doute éga- lement porté un coup fatal a la pégre qui n'a plus le monopole du crime. Un honnéte gangster ne- peut plus gagner sa vie dans une société ou tout le monde bricole a la limite de la légalité. On peut bien dire que de nos’ jours ie crime (organisé) ne paie plus son homme. 11 en sera ainsi tant que l'entreprise libre continuera 4 ne pas tenir compte des qualités de Peut-€tre, _ombbindividu...et,d utiliser.de .la,main- d'oeuvre & bon marché, non syndiquée, mais moins gualifiée. Il n'y a rien d'étonnant , dans ces conditions, de voir un si grand nombre de coups man- qués et des prisons qui regorgent de monde.Ce qui d'ailleurs coftte une for- tune aux innocentes victimes que sont les contribuables.C'est pitié pendant ce temps-13 de voir les as du métier, gangsters chevronnés, oui connaissent a fond toutes les ficelles,se trouver réduits au chémage.La misére et le dé- couragement les obligent méme 4 tra- vailler pour faire vivre leur famille, au risque de perdre leur dignité et le respect des leurs. Avez-vous remarqué comme certains sié- ges d’autos rappellent les bancs de la petite école?, Reis Aussi durs, aussi inconfortables. Dans la Renault 10, les siéges sont rem- bourrés de 744 pieds cubes de caoutchouc mousse. lls sont profonds, bien galbés et les dossiers ont 5 pouces d’épaisseur. De plus, les 4 portes vous évitent une gym- nastique inutile. aR Mais le confort Renault, c'est aussi le bien- tre de votre portefeuille. Car la Renault 10. fait 40 bons milles au gallon. Et malgre cette sobriété exemplaire, sa vitesse de croisi@re est de 80 milles/h. OR CO. LTD. L’étonnante VILLAGE MOT Fabriquée au CANADA Le confort Renault,c’est plus que du tape-a-’oeil. ques Lockheed sur chaque roue; les ‘Martin et de la Maserati. Ainsi, a 70 milles 3 secondes. En ligne droite et en toute en rendre compte par vous-méme chez votre concessionnaire. C'est plus que du tape-a-l’oeil: vous le 2880 Arbutus,a la 12@me Avenue. Cette décadence est sans dovte 3 la base d'un grand nombre de divor- ces qui viennent détruire 1'harmonie familiale et poussent les enfants vers des occupations honteuses et vul- gaires qui les obligent a se salir en gagnant leur pain 4 la sueur de leur front.Heureux sont les quelques privi- légiés qui limitent les dég&ts et par- viennent A jouir d'une oisiveté rela- tive dans les rangs de la police. On ne peut pas blamer compléte- ment le patronnat pour cet état de chose déplorable. Au prix ou se paie la main- d'oeuvre, il devient terriblement cot- teux de monter un coup, méme en plein jour durant les heures réguliéres de travail. S'il est nécessaire d'exécu- ter une expédition nocturne, n'importe quel AL CAPONE vous dira que cela de- vient impossible en raison de la de- pense occasionnée par les heures sup- plémentaires , auxquelles s'ajoutent les congés payés,l'assurance-maladie, l'assurance tous risques,sans compter les pauses café qui’ ralentissent ter- riblement les travaux. Toutes ces dif- ficultés conduisent au marasme actuel, les tueurs n'ont plus que le temps de tuer et bien souvent pas méme de quoi s'tacheter le complet et le chapeau traditionnels au métier. Découragés,ils se laissent glis- ser dans une apathie fatale en atten- dant la retraite des vieux dans les salons d'hétels miteux ou d'un oeil é- teint ils regardent 4 la télévision défiler les images d'un passé glo- TPLCUK en , ~~ Quelques-uns parviennent encore 3 joindre les deux bouts, entre le sa- laire de leur femme et un travail presque régulier-.dont ils s'acquit- tent toutefois sans montrer trop de zele, ni prendre trop de risque. Dans ces conditions la mortalité est en baisse ce qui limite les chances a l'avancement.Un gars qui n'a pas fait ses preuves a 33 ans est voué & 1'é- chec dans le milieu comme ailleurs. On ne "régle" plus son compte 4 un membre du syndicat comme dans le passé. L'une des raisons étant . qu'il est de plus en plus difficile de trou- ver de la main-d'oeuvre gualifiee, -Manuelle ou automatique De plus, elle a de puissants freins a dis- mémes que ceux de la Ferrari, de l’Aston 4 l'heure, elle s’arréte complétement en sécurité. Le confort Renault ne se limite pas a I’é- paisseur des siéges. Pourquoi ne pas vous sentirez.tout de suite. Le Soleil de Vancouver, page 3,12 décembre 1969 l'autre @tant la pension excessive- ment €levée qui, selon les lois en vi- gueur, doit étre versée 4 la veuve et aux orphelins. r En définitive et comme toujours c'est le petit qui est encore le per- dant, victime d'une societe qui n'a plus le respect du travail bien fait. Il peut difficilement se mettre a son compte,méme dans le porte a por- te de la "protection", les compagnies d'assurances ont saturé le marché. Les grands patrons de la MAFIA gui n'ont pas la meme conscience pro- fessionnelle, font peu de cas de leur dignité et investissent leurs capi- taux dans des affaires honnétes. Deve- nus respectables ils passent inapergus dans le monde des ‘affaires.... C'est pourquoi,dans 1'impossibi- 1ité ot nous sommes de reconnaitre la vraie MAFIA de la fausse,mieux vaut se méfier} Des distributrices d’argent comptant TORONTO- La Banque canadienne impéria- le de commerce introduira dans 1C ce ses succursales du Toronto métropoli- tain des distributrices de billets considérées comme les premieres du genre au Canada. Ces distributrices,installées 4 l'extérieur de 1'édifice de la Banque pourront fournir jusqu'a $30.comptant avec l'insertion d'une clé spéciale et un numéro codé poingonné par le client de la banque. Elles seront disponibles 24 heu- res par jour 4 quiconque,possédant un compte en banque, en aura fait la de mande. : : D.A.Lewis, gerant général de la banque pour la région de Toronto,a dé- claré aue 1'etude du projet au cours des prochains mois révélera si l'on Goit installer ces distributrices a travers le pays. _———— Jacob est A toute extrémité. Sa famille; éplo- rée, est autour de lui. Il s'inquiéte : — Tu es 1a, Rachel ? — Oui, je suis 1a. — Et toi, Isaac ? — Qui, je suis 1a aussi. — Et Rébecca ? — Je suis la. — Tu es la, Abraham ? — Qui, Jacob. — Mais alors... il n’y a plus personne @ la boutique. {LA GAISSE POPULAIRE ST-SACREMENT ENSEIGNEZ L'EPARGNE A VOS ENFANTS. COMME CADEAU_DE NOEL OUVREZ-LEUR UN COMPTE D'EPARGNE. Pour toutes informations communiquez avec LA CAISSE POPULAIRE ST-SACREMENT | Téléphone 874-9622 700 - 16iéme avenue ouest Vancouver 9, 0.-B.