2, Le Soleil de Colombie, 12 Décembre 1975 og E OLE LE SEUL JOURNA CONSEIL D’ADMINISTRATION A. Piolat DIRECTEUR : J. Baillaut N. Therrien André Piolat SECRETAIRE: Marguerite Batut REDACTION : Marc Béliveau: EERE ER EEE EE EE EERE EE EE EEEEEE SEE EEE EK PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, $218 rue Cambie, Vancouver 9 Téléphone : 879-6924 Courrier de deuxieme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 LES HEBDOS DU CANADA VANCOUVER - Nous avons eu l’occasion de rencon- trer M. Roger Grenier, Di- recteur national du Parti Progressiste Conserva- teur du Canada, venua Van- couver pour préparer le Congrés au leadership du Parti. Il s’est dit n’étre qu’ ‘‘observateur’’ de la présente campagne électo- rale provinciale. Comme onlesait sans doute, jusqu’a présent, une douzaine de candidats se sont montrés_ intéressés par cette course 4alachef- ferie. Celui dont la campa- gne est bien organisée n’est nul autre que M. Clau- de Wagner, du Québec. M. Looheet, Premier Minis- tre de l’Alberta, a renoncé A briguer les suffrages. Q. = Ne pensez-vous pas qu’il est trés dangereux pour l’unité du Parti Con- servateur Fédéral d’avoir autant de candidats. - R. - On ne peut nier_ ce fait mais, dans le cas pré- sent, il nous faut faire des nuances. I] est 4 peu prés certain qu’aupremier tour de scrutin, beaucoup’ de ces candidats ne seront plus en liste. Historiquement, le Parti Progressive Conservateur a toujours regroupé des ty- pes plutdt ‘‘individualis- tes’’.. Sans aucun doute, certains candidats qui se présentent ont raison de vouloir se faire mieux con- naftre. Le fait qu’il y ait des candidats des diver- ses régions du Canada peut produire leffet d’une so- lidarité nationale a 1’inté- rieur du Parti. Avec hu- mour, certains media se sont demandé, vu le nom- bre de candidats sur les listes, s’il n’y aurait pas plus de personnes a se faire élire que pour élire. Sur ce point, au Congrés de Février prochain, 4 Ot- tawa, ron 2.000 délégués etapeu prés 3.000 observateurs. nous attendons envi-- Parmi les principaux, il faut considérer, 4 part M. Claude Wagner, le député du York Simcoe, M. Sin- clair Stephens qui posséde une imposante .liste de supporteurs. Il en est ain- si avec Mme Flora Mac Donald, dont 1’expérience et le talent sont reconnus dans tout le pays, et qui a aussi l’appui de plusieurs députés. D’autres candidats, qui ont souligné leur intérét dans la course, sont les suivants: Jack Horner (Crowfoot); Patrick Know- lan, (Anna Polis); John Fraser (Vancouver-Sud); Joe Clark (Montagnes Ro- cheuses)! Paul Yewchuck (Athabasca) Maire de Toronto, Ro- bert Crombie pense 4 une candidature. Dans la province de Québec, M. Claude Wa- gner voit déjA deux dé- putés québécois qui veu- lent obtenir la nomina- tion; et il s’agit de M. Brian Mulroney et M. Heward Craftey. Les 3 députés québécois sont de parfaits bilingues. M. Grenier nous a ap- pris que toute la littéra- ture du Parti est en deux langues. D?’ailleurs, il a déclaré qu’il ne serait pas surpris s’il appre- nait qu’il y a plus’ de députés bilingues 4 1’in- térieur du Parti Conser- vateur qu’a l’intérieur du Parti Libéral. Il faudrait évidemment ne pas tenir compte de l’importante dé- légation de députés fédé- raux libéraux en prove- nance du Québec. Le fait le plus intéressant 4 souligner pour ce congrés de février, c’est au niveau des représentants de com- tés. La direction du Parti a insisté sur la présence des jeunes et, si un comté envoie 6 délégués, 2 d’en- tre eux devront avoir moins de 30 ans. - et méme_ le_ Récemment, d’entrée le permis ce aA Vancouver. pétulant d’un Conseil s’apprétent pitalité canadicnne. éveiller le Conseil Municipal éditorial Habitat 76 Comme on le sait, ¢’est la deuxiéme conférence patronnéc par |’Organisation des Nations - Unies, qui se voit contestée au Canada. Dans le cas de la confé- rence sur ‘‘le crime dans le monde’’, qui devait avoir lieu 4 Toronto, devant le tollé de protestations contre la présence des représentants de 1’0.L.P. (Orga-- nisation pour la Libération de la Palestine), le Gouvernement canadien annula de la délégation de 1’OLP et 1’ONU se vit forcée de faire appel a I’hospitalité de la Suisse et Ie colloque eut licu 4 Genéve. En ce qui concerne la*conférence Habitat 76, il est regrettable qu’une décision arbitraire, prise 4 la hate par le Conscil Municipal pour apaiser quclques mili- tants de la communauté juive, ait pu mettre en doute la tenue de cette conféren- On ne peut qu’applaudir la décision duGouvernement fédéral d’ignorer ce geste insouciant ct de rassurer Ies millicrs de délégués qui 4 venir 4 Vancouver. Ils y seront recus avec la traditionnelle hos- La communauté juive - bien que soient compréhensives ses réactions - devrait penser plus longuement 4 son projet de manifestation contre ‘*Habitat’’. devrait-elle pas tempérer les quelques membres trop militants a lVintéricur de ses rangs...ectdumé@me coup, abandonner un projet qui s¢merait le désordre. Il est fort dommage qu’une organisation comme les Nations Unies se voit de la sorte refuser l’hospitalite de lapartde certains groupes. Les principes mémes qui ont motivé sa naissance n’étaicnt-ils pas fondés sur des objectifs pacifica- teurs. La communauté juive, par quelques activistesen son sein, pourrait hélas! des sentiments antisémistes chez Qu’aurait-elle gagné alors. En conclusion, ne vaudrait-il pas micux que cctte confércnce puisse refléter — des habitats humains qui sont batis sur la convivialité. - & de la Ville de Vancouver contre la tenue de la conférence sur les établissements humains, sous 1]’égide de 1’0.N.U et qui doit avoir lieu en juin prochain. quelques se prononcait Ne ~ citoyens de Vancouver. Marc BELIVEAU \ i HABITAT Suite de la p. 1 peut s’attendre @ la cré- ation d’un certain nom- bre de programmes de coopération internationa- le. De plus, on ne peut mi- nimiser lesefforts de sen- sibilisation mondiale ré- sultant d’une réunion aus- si importante. LE SIGLE Le cercle encadrant le sigle d’Habitat 76 repré- sente le ‘*monde’’, le tri- angle a l’intérieur signi- fie le ‘‘gfte’’, tandis qu’au- centre, c’est évidemment **)*homme’’. GENERALITES Cette réunion de finde se- maine qui se tient 4 Ottawa marquera sQrement une é- tape dans le travail a ac- complir. Le Canadaen é- tant le pays - hdte, se doit d’étre trés avisé et il semble déja que l’on puis- se compter sur un maté- riel de travail trés com- plet. Sur le plan international la préparation va bontrain. Les réunions ran, du Caire et de Ca- racas ont donné aux pays du Tiers Monde l’occasion de se rencontrer 4 1’é- chelle régionale et de dis- cuter entre eux de leurs problémes, sans étre dans l‘ombre des pays indus- trialisés. Plusicurs points majeurs sont ressortis de ces trois réunions: - a) la question de la pau- vreté est fondamentale- ment liée aux établisse- ments humains - b) une coopération internationa- le est nécessaire - c) l’u- tilisation du sol. La distribution de la po- pulation a aussi fait 1’ob- jet de discussions. Les pays asiatiques, dont les villes et les ._ campagnes sont surpeuplées, ont dit qu’ils visaient A un équilibre entre la campa- gne et la ville. Les pays de 1’Amérique latine voy- aient le probléme unique- ment en fonction de la vil- le alors que ceux de 1’A- frique le voyaient unique- ment en fonction de la cam- pagne. - CcCOJO Suite de la p. 1 de Téhé- . du Canada a4 Buenos-Aires l’a découvert récemment, ce n’est pas la méme cho- se. Dans ces pays, COJO, c’est une expression d’ar- got qui décrit les relations sexuelles. Il n’y a pas a 6- tre surpris alors, que l’Ambassadeur ait remar- qué que les Sud - Améri- cains le regardaient d’un drole d’air lorsqu’ils ont lu une édition de 1973 du **Devoir’’ quititrait en lére page: ‘‘lLe gouvernement fournit $250 millions au COJO’’. a Ze **On savait que les con- tribuables canadiens se feraient ‘‘fourrer’’, en dé- pit des prétentions du Mai- re Jean Drapeau: ‘‘que les Jeux seront autofinancés”’, a déclaré un observateur €n voyant cette nouvelle. Peut-6tre que les gens d’Amérique du Sud se font également une idee de la nature des émissions de télévision que le monde peut attendre lors des Jeux l’an prochain. Le sigle de l’Organisation de la Radio et de la Télévision Olym- Pique est ORTO. ; Dans les rues d’Argentine et d’Uruguay, a rappofrté M. Bissonet 4 Ottawa, ORTO_signifie ‘‘quelque chose de plus vulgaire qu’un trou du. ..’’. - - Votre coeur travaille fort pour vous; que faites-vous pour lui? a PARTICIPACTION: En forme...pour mieux vivre!