aly NE | _chinois MING. Quoi NOS LECTE AU SUJET DE VOTRE NOUVELLE. CHRONIQUE: Les ideogrammes chinois Mesdames & Messieurs, ‘*Rien de plus simple’’, nous dit M. Ron Holland en décrivant le caractére que soient les caractéres chi- nois, ils ne sont pas sim- ples. Le caractére ming symbolise bel et bien le soleil et la lune. Cela ne signifie pas, pour autant, la brillance combinée du soleil et de la lune car, a- vant de signifier ‘‘brillant, ‘lumineux’’, ce caractére signifiait l’aube, le moment ou l’on peut regarder le so- leil et la lune 4 la fois. De plus, en considérant V’écriture chinoise, ontend 4 sous-estimer l’impor- tance de 1’élément phoné - tique. Le caractére repré- sentant le soleil était 4 l’origine un cercle conte- nant une ligne. Qu’est-ce done que cette ligne. Elle représente le son. Le nu- méro un, figuré par une ligne horizontale et qui se prononce en mandarin Yi, se pronongait en chinois it. Le mot pour ‘‘soleil’’ représenté en romanisa- tion frangaise sous la for- me je, se pronongait an- ciennement nit. Toutefois, en sino-vietnamien (infor- mation fournie par mon collégue, E.G. Pulleyblank) les deux mots apparaissent sous la méme forme, nhut. Quant 4 la lune, yue en ro- manisation francaise, elle se prononcait ngwat mais (toujours selon E.G. Pul- leyblank) plus antiquement © la prononciation était pro- bablement mngwat, ce qui fournissait en m@éme temps une indication approxima- tive de la prononciation du mot pour l’aube, ancienne- ment mieng, actuellement ming, comme j’ai indique ci-dessus. Pour changer de sujet, le nom Pulleyblank n’est qu’une quasi-anglisation de “‘poulet blanc’’, les aieux de mon collégue ayant ete des Huguenots quise dé- placérent en Angleterre, d’ot leurs descendants s’installérent en Alberta, ou EGP est né. Léon Hurvitz La Tele Francaise Mesdames et Messieurs, La notice publiée. 4 la une du numéro du 25 juillet est une déception pour moi autant que pour vous, d’au- tant plus que Bernard St- Jacques, dont ona act parléa.travers ce journal, m’assure que la télévision québécoise - quiconstitue- rait sQrement la plupart de la télévision frangaise pré- sentée 4 Vancouver - est la meilleure du Canada, par- mi les meilleures du monde entier. Je propose une campagne épistolaire, pour ainsi dire. Je propose que laré- daction du Soleil donne 4a ses lecteurs les adresses de MM. Pierre Juneau et du nouveau président de la Sté. Radio-Canada, et qu’elle les pousse 4 bombarderces deux messieurs de lettres, écrites soit en frangais, soit en anglais, protestant contre la décision dere- mettre 4 une date ultérieu- re la création d’un poste de télévision francophone 4 Vancouver. J’écoute, tout en, dactylo- graphiant, la radio franco- phone. Quelles que soient les opinions que j’ai ex- primées au sujet de certai- nes émissions, je dois mon francais, tel qu’il est ac- tuellement, surtout A ces émissions. Si peu nom- breuses que soient ‘pour moi-les occasions depar- ler frangais, je peux l’en - tendre parler n’importe quand en dirigeant le ca- dre de mon récepteur vers CBUF. Il y aquelques jours j’ai croisé dans la rue un membre de l’équipe de ce poste. Si les regards acer- bes étaientcapables de tuer, je serais mort sur-le- champ. Je proteste cepen- dant, que je ne suis nulle- ment l’ennemi du poste francophone local- ni de la communauté francopho- ne locale, ni de la franco- phonie au Canada anglais. Au contraire, je suis leur allié, leur partisan engagé. Et je suis loin d’étre le seul anglophone francophi- le de cette région. Nous qui voulons avoir un poste de télévision émettant en francais, nous n’avons qu’a nous organiser pour faire des démarches concrétes en ce sens. Le Soleil est , plus que n’importe quel au- tre organe public régional, en mesure de nous rallier. C’est A vous, Mesdames et Messieurs. Léon Hurvitz. Qui Etes-Vous ? Par Charles DEMARET ; . . -Ca fait des siécles que des petits €tres nom- més hommes cherchent. Cherchent quoi. Une rai- son, un espoir, la Vérité, la Liberté. XXé. siécle, l’atome, 1’é- lectricité, les communi - cations, la connaissance 4 portée de tous; pour en venir A quoi. A se sentir plus seul que jamais, ci- vilisation de paranoia- ques, de héros de paille, de chateaux de cartes, né- vrosés, de malades. S’I- DENTIFIER 4 n’importe quoi. On est Marxiste, Le- niniste, Anarchiste, Dis- ciple de Maharashi, Krish- na, du LSD, de la morphi- ne. On gueule, on prie, mais les mémes ques - tions demeurent sans ré- URS NOUS ECRI LA SOLOGNE par Philippe L’Excellent & Henri Lemaire -(Suite) - LES ETANGS - - A l’époque od les riviéres de Sologne actionnaient des moulins, il y avait beaucoup d’étangs, on les estimait 4 4.000 mille au cours du XVIIlé. Si¢cle. Depuis, les deux tiers ont disparu, mais ils restent neanmoins un aspect caracteristique de la region. Au Moyen Age, pour la re- alisation de ces étangs, on barrait le cours d’une ri- viére ou l’on construisait une chaussée dans un fond marécageux. Les travaux pénibles étai- ent confiés Ades spécialis- tes. Ces étangs étaient uti- lisés pour la pisciculture: carpes, tanches, anguilles se vendaient a des cours intéressants dans les gran- des villes voisines avant l’organisation du transport des poissons de mer. Au XXé. Siécle, la concurren- ce est trop grande, le pois- son d’eau douce laisse la place! ata <*maree™. A l’heure actuelle, les pro- priétaires d’étangs quiont ponses. On se gorge, on s’empiffre de n’importe quoi; on mange de la... et on ‘rote’? de la rose. On est marginal, on lit le nouveau roman, on fu- me de la marijuana avec une chemise indienne et un collier de fausses dents du Pharaon Ramses II, ma- de in Japan. On gratte une guitare avec les mé€mes rangaines dans la téte de- puis des années; on fait l’amour A l’endroit, a l’envers, debout, assis, et puis, un beau jour on se retrouve couché les yeux grands ouverts et onse de- mande ce qui se passe. On croyait avoir conquis l’U- nivers; on était quelqu’un, on pouvait parler de la révolution chinoise, de Wilheim Reich, de la dé- couverte des nouvelles particules atomiques, de l’expérience | scandinave, du dernier prix Goncourt, et puis, soudain, un si- lence, un silence lourd qui vient nous écraser, nous terrasser.e Alors on allume une cigarette, la télé, on boit un verre, deux, et ¢a passe et si ga ne passe pas, alors on va faire un tour au bordel ou A la clinique psychia- trique. Une fois 1a, on vous installe, on vous é- coute débiter ce que des centaines ont déja dit a- vant vous. On vous don- ne une centaine de cachets un rendez-vous pour la semaine prochaine, tout ¢a contre une dizaine d’heu res de travail. Laissez tout tomber et amélioré la qualité des es- péces et introduit de nou- veaux poissons, voient peu A peu leurs efforts recom- pensés. Groupés pour a- voir une position determi - nante sur le marché, _ ils visent un nombre de plus en plus important de con- sommateurs fatigues du poisson de mer. Le poisson n’était pas la seule ressource que le Solognot tirait de son é- tang. Dans certaines ré- gions, et notamment dans les environs de Marcilly- en-Gault, les étangs étai - ent réservés 4 l’élevage des sangsues, utilisées il y aencore quelques an- nées pour effectuer des saignées sur les malades souffrant de tension arté - rielle; le commerce de la sangsue n’était pas négli - geable et un grandnombre de pharmaciens étaient ap- provisionnés par la Solo - gne. - La récolte des. sangsues nécessitait l’achat (4 bas prix) de vieux chevaux. On les faisait entrer dans l’eau et, en quelques minutes, comme ces grands lézards des Iles Galapagos, éten- dez-vous pendant quel- ques heures 4 l’abri de-la civilisation, perdus dans quelques réveries, vous laissant bercer par le rythme des vagues. Huile 4A bronzer d’un cdre, ci- garette de l’autre eft en- tre les mains de quoi vous faire passer les quelques heures pendant lesquelles votre corps prendra la couleur du cuivre ou. du homard. ; Jacques Prévert, André Breton, Edgar Poe, Love- craft, Sternberg, Asimov, Spinard. Quelques noms parmi tant d’autres, quel- ques noms qui vous plon- ‘(pets de la rue Nanaimo) importés pour faire vos nos Experts - OLYMPIA CUSTOM TAILORS. 2425 rve Hasting,est Vous trouvez chez nous une Sélection FORMIDABLE de costumes A la derniére mode, comme: — Shifr Hillman & Hardy-Amies de Lonires ainsi que d’autres marques. bien connues. Nous avons égglement le plus grand choix-de tigsus costumes sur mesures. par Quantité d’accessoires de qualité- pour eds le choix de vos vétements! + ROME SCQOMPREDES DEPUIS 29.ANS A. LA MEME ADRESSE des centaines de sangsues se collaient 4 leur pcau- L’animal ainsi couvert de ces parasites était soi- gneusement dépouillé par son propriétaire. II fallait ensuite faire jefner les sangsues pour qu’elles puissent remplir leur ro- le sur les malades. Les chevaux supportaient ra- rement deux experiences de suite. Cette méthode efficace, mais cruelle, doit étre située dans le contexte d’une époque dure et sans pitié pour le solognot. L’étang n’est pas unique- ment le royaume des pois- sons et des moustiques; l'eau stagnante cache une activité intense, compléte. C’est V’endroit réve des reptiles et des oiseaux qui vivent protegés par u- ne végétation profuse, im- pénetrable. Vous voulez explorer, dé- couvrir, alors n’oubliez pas votre patience et ne vous arrétez pas 4 votre premiére piqOre de mous - tique, alors vous découvri- rez ces tresors. - (a suivre) geront dans des mondes sans espace et sans temps. Prévert, Breton, les grands poétes surréalis - tes qui jouent avec les mots et avec imagination comme l’enfant avec un ballon. Edgar Poe, Love- craft, Meyrink, les maf- tres du fantastique, vous feront vivre des aventures aux limites des grands gouffres. Quant 4 Stern- berg, Meyrink, Asimov, ils vous catapulteront a l’autre bout de l’univers sur des mondes de cristal, sur des mondes qui défieront votre imagination. Profitez-en! Le soleil est _ au rendez-vous! Ne le man- quez pas! 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