L’ENVIRONNEMENT par André CHOLLAT QUAND VIENT LE MOMENT D’AGIR - *“C’est notre devoir d’agir, non seulement envue de no-- tre bien mais aussi pour ce- lui de nos descendants’’. FO PEN - HING -TSIH - KING - } XLIII - Nous vivons a une époque controversée, et je ne crois pas exagérer en disant que bien souvent on ne sait pas qui il faut croire ou qui il faut écouter. Quand il s’agit de notre fagon de vivre Ou de notre bien-@étre, on est porté A agir selon la loi du moindre effort et de la fa- gon la plus agréable et qui nous codtte le moins; qui n’agirait pas ainsi, c’est hu- main, n’est-ce pas. Et ce- pendant ce siécle ne manque pas d’action, nous ne som- mes pas pour rien au siécle de la vitesse et de la pré- cipitation. C’est méme le drame des plus récentes générations: Aa cause de no- tre évolution technique et matérielle, qui nous donne’ impression de tout vouloir remplacer, nous. oublions progressivement. que cette - évolution n’est possible que grace aux éléments naturels qui sont Ala base de_ toute production. Nous produisons sans relache des produits synthétiques, nos produits chimiques sont peut-étre de plus en plus complexes, nos machines sont presque dou- ées d’intelligence, mais qu’ adviendrait-il de tout cela sans les matiéres naturelles du sol et du sous-sol, dont sont extraits les éléments qui nous ont permis de cré- er les produits synthétiques et les machines. Dans notre conception mo- derne d’évolution, nous cherchons un bien-étre idéal et, dans ce but, nous nous créons un monde chaque jour ! plus étrange et plus diffici- : le 4 comprendre; nous allons d’artifice en artifice dans tous les domaines car cha- que artifice entramme des ré- actions plus ou moins espé- rées que l’on modifie par d’autres artifices! Nous nous retrouvons bientdt coincés dans un systéme d’artifices duquel.nous ne savons_ plus comment sortir. Et ot se trouve le bien-étre dans tout cela. Si, dans la nature, tout a, une raison d’exister, car chaque élément sera utile 4 un ou plusieurs autres au cours de son existence ou aprés, il n’en est pas de mé- me dans notre systéme ma- tériel, technique et soi-di- sant évolué. Nous avons su utiliser sans restrictionsles produits naturels parfois méme jusqu’a leur dispari- tion; nous avons appris 4 transformer ces produits, A entirer les éléments chi- miques qui nous donnent ces -produits synthétiques dont nous nous entourons; mais nous ne semblons pas réa- liser que ces produits sont des éléments morts aprés leur utilisation car ils sont des éléments dont la na- “ture n’a pas besoin, des é- léments qui ne se transfor- ment pas naturellement, ou méme des éléments qui, s’ ils se transforment, sont a- lors dangereux pour les é- tres vivants.- . -Nous bran- dissons, quand il est trop tard le plus souvent, nos si- gnaux d’alarme: Pollution, Pollution!!! N’est-il pas temps de prendre conscien- ce du drame qui se joue et dont nous sommes les ar- tistes. C’est le moment d’a- gir, mais comment. A vous de répondre, nous attendons. vos suggestions, vos recommandations — et vos conseils; si vous vous sentez réellement concer- nés, vous avez votre mot a dire. Mais combien pren- nent. ce probléme au rieux. A vous la parole! OF ok Ro Réflexion de printemps: Les poisons que l’on emploie dans la lutte contre les in- sectes vont vous paraftre trés efficace, mais le temps d’un cycle de vie de ces in- sectes, pas méme une sai- son, et l’onrecommence; ces poisons qui ont agi ounon, seront lavés par la pluie, ab- sorbés par les animaux du sol sans distinction; ces ani- maux (vers ou autres) seront mangés par d’autres aux- quels ils transmettront ces poisons concentrés; cette concentration ne peut qu’ augmenter car, plus l’ani- mal est grand, plus sa con- sommation est grande. ... quelle est la victime finale- ment. Dans la nature, le cycle était inverse, la pré- servation des grands permet de contenir l’invasion des plus petits; l’important est de savoir trouver le point d’ équilibre! tc Public Service Canada Fonction publique Canada Ew CES CONCOURS SONT OUVERTS EGALEMENT AUX HOMMES ET AUX FEMMES ~ Le gouvernement fédéral recherche des: PROGRAMMATEURS DE FICHIERS CENTRAUX de $10;209 a $12,760 ANALYSTES DE PROGRAMMERI de $13,133 a$19,044 2 qui ont une aptitude manifeste 4 concevoir, appliquer et intégrer des systémes de grande puissance exploités en temps réel, ainsi qu’une expérience des com- mandes de processus (mini-ordinateurs). Il y aura lieu, au cours des prochains mois, de combler un grand nombre de vacances au sein de divers ministéres fé- déraux, 4 MONCTON, MONTREAL, TORONTO, SASKATOON et OTTAWA. On recherche également des programmeurs d’applications traitées en temps réel et des programmeurs-analysyes expérimentés pour concevoir, programmer et exploiter des systémes informatiques de gestion comportant des terminaux dans tout le Canada. CONDITIONS DE CANDIDATURE - Pour la plupart des postes, on exige des études universitaires ou collégiales, ainsi qu’une formation et une expérience appropriées dans le domaine des sys- témes de traitement.en direct exploités en temps réel. : EXIGENCES LINGUISTIQUES - La connaissance de l’anglais est essentielle pour la plupart des postes. Pour d’autres, la connaissance des deux langues officielles est essentielle. Ce con- cours est aussi ouvert aux unilingues. Ils doivent cependant indiquer, par écrit, qu’ils sont disposés 4 entreprendre, aux frais de l’Etat, immédiatement aprés leur nomination conditionnelle, et 4 plein temps, un cours de langue dispensé par le Bureau des langues de la Commission ou par un organisme approuvé par ce der- nier. Ce cours pourra durer jusqu’&A douze mois et la Commission de la Fonction sé-— ABONNEZ-VOUS AU “SOLEIL” $7.00 par an la seule de la province 633 E. Hastings: BOUCHERIE CHEVALINE | bien achalandée See _ -des prix imbattables’ {& BEST_PI V’extérieur de la Fonction gues. OTTAWA (x) de travail de votre choix. publique en précisera le lieu. Celle-ci s’assurera que les candidats unilingues de publique ont les aptitudes voulues pour devenir bilin- Présentez votre demande sur la formule PSC 367-401 ‘‘Demande d’emploi’’, vous pouvez vous procurer aux bureaux de poste, aux Centres de la main-d’oeuvre du Canada ou aux bureaux de la Commission de la Fonction publique, (joignez-y un curriculum vitae) et envoyez le tout d’ici le SOUS-SECTION ‘*B’”? CADRES ADMINISTRATIFS ace Py Crier DE LA FONCTION PUBLIQUE DU CANADA PLACE DE VILLE (ONTARIO) KIA OM7. Référence A rappeler: Concours No: 3-A-S-017-69. Veuillez indiquer le (8) lieu Les dispositions de la Loi sur l’emploi dans la Fonction nominations dans le cadre de ce concours. 30 avril 1974 4 l’adresse suivante: que publique s’appliquent aux LA PHOTO par Lucien BE LLIN ET NATURE ECOLOGIE Le Printemps est 4 la por- te, c’est le moment de vous préparer avec vos lentilles interchangeables et d’essay- er les premiers bourgeons, crocus, jonquilles, etc..etc.. que les beaux jours nous ap- portent ; vus de trés prés a- vec votre appareil et par la projection des diapositives sur l’écran, ces bourgeons ou fleurs vous montreront la délicatesse de certaine espéce car il vous suffira de remplir la vignette de votre appareil avec la fleur convoitée pour que, projetée, sa taille soit amplifiée de 10 sur 20 facilement. FooD, Tél: 254-7515. Donc, si vous avez choisi une fleur en particulier, sa- crifiez un film de 36 poses et, tous les deux jours, 4 peu prés 4 la méme heure, faites un temps de pose; ce- la donnera assez d’interval- le pour un épanouissement continu lors de la projec- tion. La méme chose peut étre accomplie avec les arbustes dont le vert trés tendre passe au vert foncé au cours de l’année. C’est un sujet trés inté- ressant auquel les enfants peuvent participer facile- mentcar cela deviendra un . projet familial, leur donnant ainsi une bonne notion de pa- tience, de respect et d’amour pour les fleurs et autres ar- bustes que la nature nous donne si généreusement tout au cours de l’année. Alors, ce printemps, cher- - chez avec les enfants ce coin de jardin que vous allez pho- 2 é tographier jour aprés jour comme étude écologique. Relations. ... M-Alexandre Spagnolo, re- traité bancaire du Lyban vi- vant 4 Coquitlam, nous signa- le=ce-qui suite Aprés la Bank of Nova Sco- tia, la Banque de Montréal, la plus anciennes des ban- ques canadiennes, a ouvert un Bureau de Représentation 4 Beyrouth sous la direction de M. J- Pagnier. Ce Bureau étendra les re- lations avec le Liban, Sy- rie, Jordanie, Libye, Egyp- te, les Pays et Emirats de la Péninsule Arabique, |’ Irak, l’Iran, l’Afghanistan et le Pakistan et fera aussi la liaison avec les visiteurs canadiens établis dans les affaires. On apprend également que la Toronto Dominion Bank du Canada vient d’absorber - 4 Beyrouth une petite ban- que locale, la Banque des cédres, se conformant ain- si aux lois en vigueur au Liban limitant le nombre des Instituts de Crédit. LIBRAIRIE FRANCAISE : Livres disques «MS ee 687-5936. 1141 DAVIE Vancouver ies) ae tal