_eeeneeeta Teeny OEE Sn wr _Mére Marie-Rose (Eulalie Durocher) est déclarée véné- rable. Cette bonne nouvelle vient aprés de longues an- nées d’attente et d'études sérieuses menées 4 Rome par des experts dans les causes des saints. Qui est Mére Marie-Rose Pour des milliers de. per- sonnes qui ont étudié chez les Soeurs des Saints-Noms de Jésus et de Marie, Mére Marie-Rose n’est pas une in- connue: sa photographie était dans toutes les salles de cours et sa mémoire dans tous les coeurs des ensei- gnantes. O’était la fondatri- ce dont on parlait avec beaucoup de vénération. Sa jeunesse Mére Marie-Rose nait a Saint-Antoine sur le Riche- lieu, le 6 octobre 1811. ~ ’ Elle vit quelques années au presbytére de son frére, a Beloeil; et dans la paroisse de l’'abbé Théophile Duro- cher, Bulalie se dévoue dans ce qu'on appelle aujourd’hui ses; elle-méme a recu une bonne éducation, dans sa famille d’abord, puis chez les Soeurs de la Congrégation de Notre-Dame. Son réve d’éducatrice Tout comme son évéque, Mer Ignace Bourget, Eula- lie déplore le peu d’instruc- tion. du peuple canadien. Hors des grands centres, il y a trés peu d’écoles; et ces écoles sont pauvres avec des maitres dont la qualité lais- se souvent a désirer. Une communauté religieuse en- seignante qui établirait de petits couvents dans chaque paroisse, tel est le réve d’Eulalie. Les pauvres, com me les riches, y recevraient une bonne éducation reli- gieuse. La fondatrice Eulalie est loin de penser qu’elle sera la fondatrice dune telle congrégation. En 1841, Mgr Bourget se rend en France dans le but de ramener quelques soeurs des Saints-Noms de Jésus et Mere Marie-Rose fondatrice de la Congrégation des Seurs des Saints Noms de Jésus et de Marie * la pastorale paroissiale: ainsi la voit-on organiser des re- traites de familles et ani- mer les congréganistes ma- riales. ‘Ces cantacts lui font en- trevoir le bienfait d’une édu- cation chrétienne pour les jeunes filles de nos parois- de ‘Marie, de Marseille, qui s'occupent spécialement de- linstruction des enfants de la campagne. Devant son échec, Mgr Bourget encourage Mlle Durocher, de méme que les Oblats de Marie-Immacultée récemment arrivés a Beloeil. _ RoBeRT WADLOW, NE EW 1918 ALY ETATS-UMS, MOURUT- Q LAGE DE 22 AVS. ALORS Qu'1L MESURAT PLUS DE S.0.P. 223 & REDS ET // Pouces. \ ‘ C’est alors qu’Eulalie Durocher et deux compa- gnes, Henriette Cérée et Mélodie Dufresne, s’instal- lent dans !’école de la fabri- que de Longueuil ot ensei- gne déja Mlle Cérée. Nous sommes en 1843. L’année suivante, Eulalie Durocher, devenue Mére Marie-Rose, ouvre, en face de l’école de la fabrique, un pensionnat-école dans la ba- tisse qui existe encore sous le nom de Couvent de Longueuil. Ce pensionnat s’avére nécessaire pour y loger les enfants de la cam- pagne. A cette époque, peu de parents peuvent payer en argent les frais de pension de leurs enfants. On paye en nature: légumes, viande ou bois de chauffage. Mais il y a aussi les “trés pauvres”, ceux qui ne peu- vent rien donner. C’est sur- tout a ceux-la que Mére Marie-Rose veut donner une éducation chrétienne. C’est ainsi qu'elle pense a ouvrir, attenantes au pensionnat, des classes pour les enfants pauvres; et c’est la qu’elle donnera de préférence ses classes de catéchisme. Sa mort prématurée ’ Mére Marie-Rose ne vit que six ans avec sa com- munauté. Le 6 octobre 1849, - elle meurt a Longueuil mais son oeuvre semble alors soli- dement établie malgré les grandes difficultés que pré- sentaient deux fondations, — celle d'une congrégation reli- - gieuse et celle d’une école. De plus, la communauté compte déja quarante-qua- tre religieuses réparties en quatre couvents: Longueuil, Beloeil, Saint-Timothée et Saint-Lin. Expansion prodigieuse Dés 1859, la-Congrégation des Saints-Noms de Jésus et - de Marie étend ses racines sur la cdte du Pacifique, en Orégon et en Californie, et sur la céte est américaine: Floride, Illinois, Minnesota et New-York. En 1864, elle rayonne a Windsor, Ontario, et de l’au- tre cété de la frontiére cana- dienne, a Détroit et a Chi- cago. Vingt-cing ans aprés la mort de la fondatrice, en 1874, il y avait des reli- gieuses au Manitoba. Il va sans dire que, pen- dant ces années, la commu- nauté prend aussi de l’ex- pansion au Québec, soit en ouvrant des maisons, soit en augmentant le personnel des pensionnats. : En mission En 1931, la communauté du Québec peut répondre a Yappel de Pie XI en faveur de l’apostolat missionnaire et six religieuses partent pour le Basutoland, qu’on ap- “pelle aujourd’hui le Lesotho, en Afrique du Sud. La méme année, des reli- gieuses sont envoyées a - Kagoshima, au Japon; mais la guerre contraint la Com- munauté a rapatrier ses sujets en 1940. En 1962, la participation missionnaire de la Congré- gation conduit des religieu- ses 4 Sao Paulo, au Brésil, et a Arequipa, au Pérou. Et plus récemment, des reli- gieuses se rendaient en Haiti et dans les Territoires du Nord-Ouest. Toujours a l’oeuvre Le charisme de la fonda- trice des Soeurs des Saints- Cy t@e2 7 thesia tehcwrale* ome er & Saline? : Le Soleil de Colombie, vendredi 3 aoat 1979 13 Mére Marie-Rose est déclarée vénérable Noms de Jésus et de Marie, Mére Marie-Rose, reste tou- jours bien vivant dans la Congrégation. Les religieuses S.N.J.M. poursuivent la mission de Mére Marie-Rose, qui fut -celle de I’éducation chrétien- ne, surtout l'éducation de la foi. Cependant leur apostolat n'est plus confiné a I’école; il s’exerce dans les pastorales paroissiales, scolaires et de -milieux, dans certaines oeu- vres caritatives d’édueation des adultes. La maison mére_ des Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie est située au 1420, boulevard Mont- Royal, 2 Montréal. Depuis 1972, la maison généralice est a Pierrefonds, Québec. La supérieure générale est Soeur Hermance Baril. Maison de fondation des Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, 4 Longueuil, Québec. -CARNETS D'HISTOIRE NATURELLE PRESENTES PAR: LE MUSEE NATIONAL DES SCIENCES NATURELLES,OT TAWA ~ Les Musées nationaux du Canada le petit. our se proléger du uns Contre a MANCHOT EMPEREUR APTENODYTES FORSTER! I -& le male part a son tour pour la mer ef Froid ,des groupes dadul autres. Ils se nourrissent de po attrappent dans leurs becs trés coupants en negeart cous | ( Le ’ manchots, le Manchot empereur peut affeindre |.3 mde hauleur et p . de Orel sé de Aprés avoir pondu un oeuf unique , la femelle repren mer et elle ne revient que deux mors aprés , au moment oiseaux adaptés aux Climets Trés frords ,vivent le long des cétes mers ee ata ri reproduisenl péndarf la e mat de I'hiver avtarctique, formant durant les mois d’avril et mai d‘énormes colonies La période de parade nuptiale Commence par l'apparifion de brillantes Taches oranges prés des un repli de son verre, une sore au dessus des poties, et il en Ccouvré S| se & Sa Compogne le soin d élever tes et les petits se bbtissert les issons et de calmors qu'ils plus Grand de Tous les eser de Zo a 45 ka. Ces l'Antarctique et dans les Is se Iles. Le Manchot émpereur ne batit pas de nid ; 11 utilise erevétue de plumes siluée on oeut = d le chemin dedi de l'éclosion.Entre Temps, le male qui Couve debout demeure longtemps a jeun . Dés que la femelle est revenue, Gg au - EE FEN reall