Forum du 25 mai 1996 suite des salles de classe ow ils se sont consacrés 4 trois autres activités. Dans la premiére, les participants concentraient leur attention sur l’énoncé de vision et de mission du Conseil scolaire pour leur permettre d’entrevoir les conditions idéales pour |’avenir. La seconde a permis d’établir, en premier lieu, les priorités en matiére de stratégies et de moyens d’action et, en deuxiéme lieu, d’élaborer les questions qui seraient posées au groupe d’experts de Vaprés-midi. L’aprés-midi, la troisiéme activité était axée sur l’identification des grandes orientations, |’élaboration des stratégies et moyens d’action visant la participation maximum des parents et du personnel des écoles a la réalisation des objectifs de la prochaine année. Le groupe d’experts La présentation des trois invités de l Alberta a été le grand moment de la journée. II s’agissait de: @ Yvon Mahé directeur adjoint a la Direction de l’éducation francaise du ministére de l’Education de I’ Alberta; @ Julie Bouchard-Dallaire enseignante d’une classe de le et 2e année, présidente de 1’ Unité locale francophone numéro 24, sous la tutelle de l’ ATA (Alberta Teachers’ Association), présidente de l’ ACREF (Alliance des responsables et enseignants et enseignantes en francais langue maternelle); @ Juliette Inglis vice-présidente de comité de parents, ancienne présidente de comité de parents de la maternelle. Tous trois ont activement participé a l’établissement du programme francophone de |’ Alberta. Nicole Hennessey, conseillére du CSF, compleétait la liste des membres du groupe d’experts. Les grands themes débattus par le groupe d’experts @ Les experts étaient unanimes pour déclarer que le Conseil scolaire de la Colombie-Britannique est sur la bonne voie et qu’il effectue des progrés fulgurants. @ Lexpérience de gestion scolaire de l Alberta, bien qu’ayant souffert de problémes de démarrage similaires a ceux que connait actuellement notre Conseil scolaire, représente maintenant une réussite qui fait désormais l’envie des programmes anglophones. @ Les trois membres du groupe d’experts de I’ Alberta ont lancé un défi 4 tous les participants présents: celui de s’engager et de montrer quils sont fiers de leur héritage francophone en appuyant le Conseil scolaire au cours de cette étape de transition et des étapes a venir. La présentation du groupe d’experts fut si réussie qu’elle s’est poursuivie au-dela des limites de temps établies. Dans les formulaires d’évaluation qu’ils ont remplis a la fin de la journée, les participants étaient nombreux 4 suggérer que l’on maintienne le contact avec I’ Alberta et certains ont méme demandé que des arrangements soient pris pour encourager des ententes de partenariat avec des intervenants de cette province. Le processus d’adhésion au CSF On a expliqué le processus d’adhésion aux personnes présentes a qui on a demandé de participer a un tirage au sort. A la fin de la journée, une des éléves qui assistaient au Forum a tiré le nom de la premiére membre du Conseil scolaire francophone. Toutes nos félicitations 4 Yseult Friolet, directrice générale de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique. Suite au tirage, un avocat était disponible pour attester l’affirmation d’ Yseult Friolet dans laquelle elle déclarait remplir les conditions d’adhésion au CSF. On a ensuite invité toutes les personnes intéressées 4 devenir membres du Conseil scolaire a profiter de |’ occasion pour le faire. Lenthousiasme était tel qu’au moins cinquante personnes ont préféré se passer de vin-fromage afin de compter parmi les premiers membres du CSF. II y avait de excitation dans I air! Les priorités Le but de l’ensemble des activités de la journée était d’inciter les membres du personnel et les parents a orienter les choix du Conseil scolaire pour le processus de planification déja entamé, mais qui revétira une importance encore plus grande |’ année prochaine. Les participants ont dégagé plusieurs priorités au cours de la journée. Les écoles communautaires Les participants ont invariablement reconnu l’importance des interactions entre tous les partenaires de méme qu’au sein de la communauté dans son ensemble. Bien des gens estiment que Vécole doit étre au centre de I’action et des interactions communautaires. L’école doit aussi favoriser le sentiment d’appartenance a la communauté ce qui aura pour effet de rehausser le développement d’ activités culturelles. On a mis l’accent sur la participation des jeunes: dans tous les cas possibles, les membres du personnel et les parents veulent que les jeunes soient 4 leurs cétés lorsqu’ils s’engagent dans ce processus. En méme temps, bien des participants tenaient 4 ce que |’on implique le reste de la province dans la plupart des activités afin de promouvoir Vesprit communautaire dans l’ensemble de la Colombie-Britannique et non pas seulement dans le territoire du Conseil scolaire. a a suivre