2 — Le Soleil de Colombie, vendredi 10 juin 1983 LE Co tai 2 COLOMBIE LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE Secrétaire: Renée PUBLIE PAR LE 80) DE COLOMBIE LTEE + $213 rue Cambie, Vancouver, C.B. V5Z 2W3 Téléphone: 879-6924, 879-6656 Abonnement 1 an: Canada $15.00 Etranger $20.00 Courrier de deuxiéme classe numéro d’enregistrement 0046 Le Soleil de Colombie se fait un devoir de publier toutes les lettres des lecteurs. Celles-ci doivent étre lisiblement signées par leur(s) auteur(s). La rédaction se réserve le droit de corriger ou de raccourcir le texte s'il était trop long. Les lettres doivent étre accompagnées d'un numéro de téléphone et d'une adresse, afin que nous puissions, au besoin, commu- niquer avec nos correspondants. Toutefois, a la demande, les adresses et numéros de téléphone pourront ne pas &tre publiés. Encouragez les étudiants de francais par vos dons déductibles d'impst SES BUTS: La Fondation a été créée pour promouvoir . étude et l’enseignement de la fran en Colombie britannique par I’intermédiaire de bourses, prix, ete... La Fondation est administrée par un Conseil composé des suivantes. it: André Piolat, directeur du Soleil de Colombie V: Rew Bruce Howard, cour d’ 1 de ee ee: Secrétaire-trésorier: agrin Entraide du Pacifique Secrétaire-adjoint: W. Herring, directeur dépt. des Avise légal Me Douglas MacAdams t ur : Me , BVOC: Conseillers: Dr Charles Paris, président Commission des droits humains de la C.B., David. Radler, président, Sterling Newspapers: 079 jungu’au 22 juin 1982" dato de In’ réunion mars 1979 u’au Rik posi annuelle de la avait recueilli $8 638.70 et versé $3 000 en = de francais. Le Conseil d’Administration de la Fondation lance une nouvelle e de soudcription et déja les montants suivants ont été recus: a Le Soleil de Colombie................-:- $1000.00: Librairie Le Soleil..................6: oe Pislat Abaréis: os. oo st i —eininy Sieg SANs SEVER eee aH ” Walks Boulter tA kc leon SRTEOO Sourati Edgar.............csceceeeeeceeee $10.00 Béliveau Mare. csc oe. on occ vec caer se ee 5 ON $10.00 Carey Mary Mme...............-.2e2eeee> $25.00 En mémoire de Margaret Andrew...............-..++++: $50.00 Souchotte Robert................eseee $100.00 Mithila EvAnA vss sa s50 sans oo Sass hese bee $25.00 oldman MONE... sie ss ca foes cae $15.00 Holland Raoul & Mariko, Japon........... $20.00 Horie Suzanne...............cceeceeoeers $25.00 Sourati Marie-Antoinette................- $25.00 Kershaw Bryan................eeeeeeees $20.00 Maba- TOSSING. os sca css ods cee eon a aeey QMOMYENG 65 oS. ch be eee ee $20. et ee $100.00 Moreau Gérald, Henriette ..............-:- $15.00 McBride Blanche...... ie saps ates ees ‘$25.00 Chaelat Amar) 6S vices Oe ss ss soe ce eee $30.00 De Halmy, Alex................02-000 . $75.00 Veit John....... RS ps SS $100.00 Prytherch Gareth .............:00ce00: $50.00. Ledet Georges ............. ec eeeeee teres $25.00 Lévesque Lucienne ...............+.-++5++ $50.00 $20.00 Oui, je crois que l'avenir du francais dépend de notre jeunesse. Ci-inclus mon chéque au montant de $....... ADRESSE scsi050.. Sa ee CORE PORTAR: 2 oisicc cia s FS hoe ass Fondation Le Soleil de Colombie 3213, rue Cambie Vancouver, C.B.. V5Z 2W3 Courrier des lecteurs. Erreurs et omissions Mme Annie Granger, Nous avons apprécié voir notre programme en premiére page du Soleil le 27 mai dernier, mais a la lecture de votre article “Une cabale qui a tourné court”, nous avons pu relever quelques erreurs et omissions quant a la facon dont les événements se sont réellement déroulés lors de l’'assemblée annuelle du Cen- tre Culturel Colombien, le 16 mai dernier. Premiérement nous tenons a préciser que notre action n’a d’aucune facon été parrainée ou influencée par quelque organisme que ce soit. Nous sommes un groupe d'individus membres du Centre, qui avons décidé de notre propre gré d’unir nos énergies afin d’en améliorer l’organisation. ° La Fédération des Franco- Colombiens ne nous a jamais approchés, Le fait que cer- tains individus, reliés a la Fédération aient été présents ce soir-la et qu’ils aient eux aussi manifesté leur mécon- tentement face aux procédu- res plus que douteuses du comité de direction du Cen- tre, ne fait que confirmer que nous ne sommes pas les seuls a remettre en question l’admi- nistration et les services offerts par le C.C.C. Protéger son “droit d’inaction” De plus lorsque M. Pigeon insinue que la F.F.C. mettrait en danger “toute association soucieuse de son indépendan- ce et de sa liberté d’action”, il oublie que si cette méme Fédération voulait vraiment . pousser les choses, elle n’au- rait qu’a se servir de l'article 2c de la constitution du C.C.C. Article qui dit que l'un des buts de la société du C.C.C, est: “d’étre l’organis- me d'action du comité cultu- rel de la Fédération des Fran- co-Colombiens dans sa pro- motion culturelle dans la Province de Colombie britan- nique.” N’est-ce pas plutét que la direction du Centre Culturel voudrait protéger son “droit d’inaction”? Pas de documents confidentiels Deuxiémement quand vous - faites référence a la réunion tenue le 12 mai a False Creek et que vous affirmez que M. Roy (administrateur) avait en 8a possession des documents confidentiels, vous vous trom- pez. Il n'y avait pas de docu- ments confidentiels. D’ailleurs vous semblez oublier que tout membre d’un organisme a but non lucratif est en ‘droit d’examiner les rapports finan- 'ciers ou compte-rendus des réunions du comité de direc- tion. Les membres du Centre abonnement. Culturel ne sont pas assez éclairés sur les droits et la direction semble avoir un manque de respect total pour eux. En effet comment se fait-il qu’on ne recoive pas automatiquement une copie de la constitution lorsqu’on devient membre? Comment se fait-il aussi qu’on se _per- mette de changer rétroactive- ment certains réglements sans consulter les membres? Troisitmement nous dési- rons apporter quelques éclair- cissements sur la facon assez particuliére dont se sont dé- roulées les élections ce soir 1a. Régles d’éligibilité M. Riou, président d’élec- tion, a annoncé au moment méme ov l’on commensait les nominations, qu'un amende- ment spécial avait été ajouté aux régles d’éligibilité. Amen- dement qui exclut les nomi- nations des membres qui n’au- raient pas recu un avis de’ convocation a la réunion an- nuelle @ moins que ces mem- bres n'atent été nommeés par le comité de direction annuel. Problémes percus: a) Selon le B.C. Societies Act, section 20, part II, avant d’adopter des changements a la constitution ou des chan- gements de réglements, il faut une résolution spéciale qui aurait l’approbation des membres. L’accord des mem-: bres n’a jamais été demandé. b) La résolution était ré- troactive, elle a été adoptée le 12 mai, et elle empéchait la nomination du plancher de tout membre entré aprés le 25 avril (4 moins d’avoir été choisi par le comité de direc- tion actuel...). c) Deux personnes nom- mées par la direction ne rem- plissaient pas les conditions qui ont valu un refus a cer- taines nominations venant du plancher. g (Alors on est égaux — Mais il y en a qui seraient plus égaux que les autres?...). Autre fait étrange ce soir- la,, au moins une personne s'est vu cefuser une carte de membre a la porte 4 19h25 tandis que d'autres ont été admis jusqu’a la fin de la soirée. A tous les spectacles Quatriémement ‘nous vou- drions faire remarquer a ceux qui reprochent a M. Brams de n’avoir jamais participé aux activités du Centre, que ce dernier a toujours assisté de . facon réguliére aux spectacles offerts par le Centre Cultu- rel Colombien. ET si d'autres parmi nous n’y participaient pas c’est que l’accueil et les services offerts par le Centre ne nous encourageaient pas a le faire. Finalement, nous trouvons dommage que la direction du Centre, au lieu de faire face a nos critiques une par une, essaie de les enterrer par des tactiques de diversion et de divisions. Peut-étre que s’ils adoptaient une autre attitude nous pourrions unir nos efforts. La création d’un Centre Communautaire qui marche- ra bien prendra toutes nos énergies. Nous voulons la concertation et sommes préts a travailler avec tous ceux qui veulent coopérer et jouer franc jeu. Souvenez-vous que ‘ce sont les résultats qui comp- tent. Bien a vous Mikkel Brams Marie-Reine Martin Ginette Montreuil Lise Poirier . Ginette Proulx-Keary Alfred Saint Martin Mettons les choses au clair Monsieur le Directeur, Madame la Rédactrice en chef, L'espace et l'importance qui nous furent donnés, a Yves Bajard et 4 moi-méme, a la page éditoriale de votre numéro du 3 juin 1983, au sujet d'une proposition que je présentai a l'assemblée an- nuelle de la F.F.C., m’incitent & vous présenter, par désir de mettre les choses au clair et d’honnéteté pour la commu- nauté, les quelques remarques _que voici. Ce sont des remar- ques que j'aurais dd formuler le jour méme de l’assemblée. Energie a se nuire J'ai, comme Yves Bajard, été décu du rejet d’une propo- sition qui, me semble-t-il encore aujourd’hui, était a propos et des plus raisonna- bles, dans le cadre d’échange et de soutien qui est supposé étre a la base méme du bon fonctionnement et de la survie d'une fédération et de ses membres, particuli¢rement en période économique difficile; et c'est le cas en ce moment. Mais les réactions suscitées par cette proposition et par son rejet au cours-de l’assem- blée et ensuite dans la com- munauté, les vétres entre autres, appellent a la ré- flexion: Le rejet de cette pro- position est-il le reflet ou l’expression exacte de la fran- cophonie dans la province? On serait tenté de le croire, quand on voit que des Franco- phones en position de respon- sabilité dans des organismes les plus en vue, dépensent beaucoup de leur énergie a vouloir se nuire et se détruire mutuellement, au lieu de ‘travailler positivement ensem- ble au succés de tous. Conflit sous-jacent Mais cependant, doit-on imputer le rejet de cette pro- position a une permanence de conflit sous-jacent a l’évolu- tion de la Francophonie? J’es- pére que ce n’est pas le cas, quoiqu’on pourrait le croire lorsque l’on considére la réac- Coupon d’abonnement Rerppliases so coupen Gsbounement ot renvoyerie au Selell de Cols Abonnemest: Conde — Jan $15.00 2 ans $25.00 Etranger — lan $20.00 Zans $35.00 J'inclus pour 1 le renouvellement de mon.abonn ement ou [) mon-neuvel tion un peu rancuniére de notre (autrement) charmante collégue de Nanaimo. Elle rejeta, en effet, cette propo- sition orientée vers une bonne entente a venir, en raison de rancoeurs de souvenirs passés concernant certains organis- mes mentionnés. “Chicanes d’hier” Qu’il me soit permis de ~ faire gentiment remarquer a Jacynthe Dugas et aux person- nes qui pensent comme elle, que le futur ne peut se construire que sur le concret d’aujourd’hui et non pas sur les souvenirs diffus, émotion- nels, dont abstraits des “chica- nes” dhier; il est sain d’oublier, lorsque l'on veut construire, l'image imparfaite de ce qu’était le passé; avec l’expérience acquise, le pré- sent demande que l’on se serre les coudes et que l'on fasse front commun pour préparer le futur. Mais est-ce vraiment _ la rancune qui fit rejeter la © proposition présentée? Organismes fédérés __Non, sans doute, car il y eut d'autres réactions tout aussi marquées qui ne manquérent pas de me surprendre, telle celle de notre collégue de Kelowna, Guy Martin. M. . Martin rejeta le principe de favoriser d’abord l’échange d'affaires entre organismes francophones (faire en sorte que les subventions gouverne- mentales touchent un plus grand nombre d’organismes au lieu d’étre transférées au secteur public, anglophone méme, pour le méme genre de ‘services obtenus) afin de ne point empiéter sur la liberté de choix et de décision des administrateurs de la Fédéra- tion. Mais alors, que repré- sentent les organismes fédérés dans un tel systéme, s’ils ne peuvent pas établir de direc- tives pour leur fédération qui leur donnent quelques avan- tages, particuliérement lors- que leur survie peut en dépen- wet Suite page 4 fe Fett abe es ar