re Programme de la télévision francaise de Radio-Canada VOL. 5 No. 31 VENDREDI 12 FEVRIER 1982 Les Beaux Dimanches Faut voir ca le 14, 19h30 A vos amours. Spécial Saint-Valentin Ce Faut voir ga tres spécial qui nos sera présente dans le cadre des Beaux Dimanches du 14 février a 19h30 plaira a tous ceux qui aiment le spectacle sur scene. Ce. soir-la, les téléspectateurs pourront vraiment se croire dans l’un des grands clubs de nuit ameéricains comme ceux que !’on trouve a Las Vegas lorsqu’ils regarderont A vos amours. Au studio 42, le public pre- sent autour de la scéne sera séduit tout autant par Jes magnifiques décors dans lesquels circuleront Jean-Pierre Ferland, Nicole Martin, Nanette Workman et Nick et Rose, tous vedettes de cette émission. Habituellement quand on pense a la Saint-Valentin, on voit immeédiate- ment les coeurs. traditionnels. Ce n'est pas ce que nous trouverons dans ce spectacle qui s'est davanta- ge attaché a communiquer le sens de cette féte plut6t que son aspect extérieur et ses symboles stéréoty- pés. : Nick et Rose sont deux marionnet- tes dont on remarquera que le nom figure parmi la liste des invités. C’est que le rdle qu’ ils sont appelés a jouer est tout a fait spécial. Servant de lien entre les chanson§, ils vivront devant nous une histoire parallele. Car les téléspectateurs suivront ces person- nages dans un texte ot |’humour — | | & OOL 1 Kamloops: 50 Prince George: 4 Terrace: 11. cotoyera la sensibilite. Il s‘agit pres- que d'une dramatique qui se glisse entre les chansons, qui s'intégre au rythme de |’émission et qui en com- pléte le contenu. Inutile de souli- gner la qualité soutenue de la partie musicale comme celle des interpre- tes qui deviendront aussi les amis de marionnettes avec lesquelles ils vivront certaines aventures. On pourrait facilement utiliser des mots comme fantaisie et originalité pour qualifier ce grand show mais Ce qui surprendra davantage les téléspec- tateurs, sera sans doute la finesse de cette fantaisie et de cette originalite. ll est beaucoup plus difficile d‘avoir de l'imagination devant une féte aussi conventionnelle et aussi con- nue que devant un sujet moins exploité. On peut Sans crainte dire que le réalisateur Marcel Collet a ‘relevé le défi et qu’il nous offrira un spectacle nouveau. || faut aussi sou- ligner la qualité du texte de Michéle Poirier qui apporte a cette emission une dimension qu'elle n‘aurait pas autrement. Car si le spectacle en lui- méme en est un de premiére qualité peut-étre Serait-il plus banal sans la nresence et les paroles de ces marionnettes qui s’animeront pour notre plaisir et notre enrichissement. A vos amours, c’est plus qu’un soectacle, c'est une émission com- plete. Producteur délégué: Maurice Dubois Réalisation: Marce/ Collet Les Intrépides fe 14. 20h30 Le défi arctique relevé par des Québécois t C’est dans le cadre des Beaux Dimanches a 20h30 que nous est présentée cette série intitulée Les Intrépides dont nous verrons cette semaine !'un des documentaires. Ces films d'une heure relatent pour nous de grandes aventures humaines. L’'homme a depuis tou- jours tenté de dépasser ses limites et de relever souvent au risque de sa vie des défis qui paraissaient insurmon- tables. Encore aujourd’hui, des hommes parcourent des déserts, explorent des territoires de glace, escaladent des montagnes et s‘en- foncent dans des jungles dangereu- ses. La série Les Intrépides témoi- gne de ces audacieuses aventures en nous présentant des films qui nous racontent ces exploits. Aux frontiéres du Canada, il existe un territoire aussi grand que la Grande-Bretagne ou le Japon et qui est situé a proximité du Péle Nord. L’lle Ellesmere est une région inhos- pitaligre méme en été car elle est couverte de cing immenses calottes glaciaires. Marc Blais et six compa- gnons ont décidé de parcourir en ski de fond l'une de ces langues de glace longue de 250 kilometres et épaisse d'un millier de métres. Les dangers de cette expédition sont aussi nombreux qu’extrémes. On y rencontre de fréquentes et vio- lentes tempétes. Mais la menace que constituent les crevasses est encore pire car elles peuvent avoir quinze métres de large et une centaine de profondeur. A tout moment, elles _ menacent d’engloutir les membres de l’expédition qui ne peuvent les voir € cause de la neige qui les camoufle. : ; Se déroulant a cing mille kilome- tres d'ici, et plus prés de Moscou que de Montréal, cette expédition faite par sept jeunes Québécois nous per- met aussi de voir des paysages dont la beauté nous coupe le souffle. Dans l'immensité du Grand Nord, ces glaciers de 1000 metres s’élé- vent dans une lumiere qui nous éblouit encore méme lorsque le film est termine. Comme le dit si bien Albert Millaire le narrateur, «c’est ici que com- mence ou finit le pays.» Et peut-étre comprend-on mieux apres avoir vu ce film que le Canada est le deuxiéme plus grand pays du monde apres l'URSS. — Production: T.V. Mundo. ” Fantaisies viennoises le 14, 21h30 Fantaisies viennoises a Vancouver En troisieme partie des Beaux dimanches du 14 février 48 21h30, au soir de la Saint-Valentin, patron des amoureux, la télévision de Radio-Canada nous propose Fantai- sies viennoises, un concert populaire réalisé au Théatre Orpheum de Van- couver par |’Orchestre symphonique de cette ville sous la direction de Henry Krips et avec la participation du soprano Milla Andrew. C'est une réalisation de Tony Gilbert. Tous les ans, en juin a Vancouver, le public a l‘occasion d'assister & quelques concerts-promenades qui mettent en vedette les musiciens de ‘Orchestre symphonique de Van- couver ou du Vancouver Youth Orchestra. Les Fantaisies viennoises que nous verrons et entendrons au Beaux dimanches furent enregis- trées en juin dernier et ce concert mettait principalement en vedette _l'Orchestre symphonique de Van-, couver, sous la direction du chef Henry Krips. Henry Krips est né a Vienne en Autriche et i! vit en Australie depuis plus de quarante ans. I! est directeur musical de l’Orchestre symphonique de la ville d’Adélaide. Henry Krips poursuit également une carriére internationale et, tous les ans, il vient en Europe et en Amérique, surtout a Londres ot il dirige annuellement une série de concerts avec le plus grand orchestre symphonique de la ville. Le Times de Londres a récem- ment qualifié Henry Krips de «maitre incontesté du répertoire viennois». Et tous les ans, a Vancouver, Henry’ Krips inscrit un concert viennois a son programme. q 4 Au concert qu‘il dirigera le 14 février devant les caméras de Radio- Canada, Henry Krips a mis a son pro- gramme des oeuvres de Johann Strauss, Franz Lehar et Jacques Offenbach. A l'entr’acte, la commentatrice Héléne Deggan interviewra Floyd Sinclair, critique musical de Vancou- ver de méme que quelques person- nes de l’auditoire. L'artiste. invitée des Fantaisies viennoises est le soprano Milla Andrew, une cantatrice originaire de la ville de Vancouver qui poursuit actuellement sa carriére a Londres et dans plusieurs autres villes d'Eu- rope. : Fantaisies viennoises est une réali- — sation de Tony Gilbert. GENIES EN HERBE Mount Douglas Senior Secondary vs Cariboo Hill Secondary School DIMANCHE 14 FEVRIER 1982: & 18h30 Animateur: Pierre Claveau Hors série - Evita Peron le vendredi 19. 20h30 Une série exceptionnelle pour une femme exceptionnelle Les téléspectateurs se souvien- dront peut-étre de l’immense succes qu‘a obtenu cette série lorsqu’‘elle fut présentée |’année derniére au réseau américain. C'est le vendredi 19 février 4 20h30 que nous ver- rons le premier d'une série de quatre épisodes d'une heure consacrés a Evita Peron. Dans le rdle titre, nous retrouvons Faye Dunaway, qui fut récipiendaire d'un Oscar en 1976 pour son inter- prétation dans le film Network et qui fut en nomination @ deux autres reprises, soit pour son réle-dans Bon- nie and Clyde et dans Chinatown. C’est une interprétation convain- cante que Faye Dunaway nous donne d‘Eva Peron, surnommée Evita par la population qui lui vouait un véritable culte. Le suffixe «ita» est utilisé en espagnol pour manifester son affection et sa tendresse envers quelqu’un. Bee es ; Si le réalisateur de Holoccauste et de Attica, Marvin Chomsky a entre- pris cette production de huit millions de dollars, c'est que le personnage de cette femme remarquable allait capter l'attention ‘des teléspec- tateurs qui ne peuvent pas ne pas &tre touchés par la force de caractére et la personnalité d’Evita Peron. Dans le premier épisode, nous découvrons la jeune femme vivant avec sa famille dans un pauvre vil- lage d’'Argentine. Apres avoir ren- contré un chanteur de tangos inter- prété par José Ferrer, elle quitte sa famille et part avec lui pour Buenos Aires. Déja elle veut devenir une actrice riche et célébre: Apres de multiples aventures et mésaventu- res, elle rencontre Juan Peron qui est alors colonel, et elle réussit a prendre ‘la place de la maitresse de Peron, Renata Riguel interprétée par Rita Moreno. : James Farentino que l'on a vu entre autres dans Jésus de Nazareth et dans The Final Countdown tient le rdle de Juan Peron. Si cette série © nous permet d’assister a son ascen- sion politique, elle nous fait surtout comprendre le réle d’Evita, qui devient sa femme lorqu’il est nommé a la présidence de son pays. Pour écrire le scénario, Ronald Harwood s’est inspiré des deux bio- graphies les plus sérieuses écrites sur cette femme. il ne faudrait pas perdre de vue que si les evenements portent en eux-mémes un intérét indéniable, la vie et |’action d’Evita Peron constituent un exemple rare des possibilités de certains étres. Car Evita qui, somme toute, part de rien, dispose de. ressources personnelles considérables qui vont la mener a la téte de son pays. Et s'il faut de ‘ambition pour accomplir un tel tra- jet, il faut aussi de |'intelligence, dela volonté et de la persévérance. Evita Peron devient plus qu’un symbole, elle est véritablement celle qui, non seulement soutient I‘homme qu'elle aime, mais celle aussi qui l’aide a gouverner et qui possede elle-méme du pouvoir. Son destin est d’autant plus significatif que la maladie et la mort viennent lui montrer que l'on ne peut tout contréler ou tout conqué- rir. A trente-trois ans, Evita Peron est morte d’un cancer. sp Soulignons qu'un nombre impres- sionnant des collaborateurs de cette série ont déja recu des trophées pour le travail qu‘ils avaient accompli auparavant. : Qu’ il s‘agisse des décors, des cos- tumes ou de la mise en scene, rien! n‘a été négligé pour que cette pra- duction soit une réussite, ce qu'elle est Comme nous pourrons le voir a l'antenne de Radio-Canada a comp- ter du 19 février prochain. eg nT ne: ety OOS EEE SE ye NT a eee! Ree