6 — Le Soleil de Colombie, vendredi 4 novembre 1983 TOUS CHAMP Follow 1984 with champions from French-speaking nations. oO Se Enfin, le guide du francophone, du francophile, du professeur et de I'étudiant de fran¢ais! erred: oud: venored: = 1984 Des champions des événe- ments de sports d’été et @hiver du passé figurent sur le calendrier 1984 offert par l'American Association of Teachers of French (de l'état de Washington). Son titre: “Tous champions!” Douze personnages du monde des sports qui ont gagné des médailles d’or, d’ar- gent, ou de bronze depuis 1900 venant des pays franco- phones sont illustrés par l’ar- tiste Philippe Plouchart de Nancy, France. Ce calendrier- affiche, imprimé sur du pa- pier couleur rose sable, mesu- re 60 cm. par 90 cm. Cette année vous trouverez un plus grand éventail de noms et de dates se rapportant a de grands champions sportifs, chanteurs; scientifiques, écri- vains, hommes __ politiques, personnalités religieuses, ar- tistes, et acteurs du monde francophone. Les fétes nationales des ré- gions francophones, ainsi que les réunions et congrés impor- tants de professeurs de lan- gues sont mentionnés. I] est trés pratique journel- lement pour le professeur qui veut enseigner la culture d’une facon réguliére dans la salle de classe. Que vous aimiez les sports ou le fran- cais, vous pouvez vous référer a ce calendrier de ressources encyclopédique. Ceci peut étre aussi le parfait cadeau pour les gagnants locaux du “Concours national de fran- Cais,” des événements pour la semaine nationale des langues étrangéres, ou un — gentil “merci” 4 un ami. IONS! PRIX: $4 (US) chaque, courrier premiére classe compris, en Amérique du nord. $10 (US) pour trois exemplai- res, envoyés a la méme-adresse $ 3 (US) chaque, pour une commande de cing exemplai- res ou plus, envoyés 4 la méme adresse. Veuillez payer a l’avance (aucune commande ne sera acceptée sans l’envoi d’un ché- que). Faire le chéque (US) @ Vordre de “Calendrier AATF” et l’envoyer a: Mme Susan REDD — Calendriers AATF W W U — Dépt. des langues étrangéres Bellingham, WASH 98225 - USA (Tél. 206 - 424-9170 - résidence) . La F.F.H.Q favorable a une évolutionde Radio-Canada Le président de la Fédé- ration des Francophones hors Québec, M.Léo LeTourneau se réjouit que le gouverne- ment fédéral, dans l’énoncé de politique présenté a la Chambre des communes le 24 octobre par M. Francis Fox, rende la Société Radio- Canada davantage redevable au Parlement et a la popula- tion canadienne, réaffirme le volet régional du mandat de la Société, augmente le pour- centage des émissions cana- diennes et maintienne les objectifs du Plan accéléré de rayonnement. Selon M. LeTourneau, il est temps que la Société Ra- dio-Canada rende des comp- tes 4 la population par l'en- tremise du Parlement. Cette nouvelle imputabilité pourrait favoriser une expression plus adéquate des réalités régiona- les francophones autant qu’anglophones. Pour ce faire, M. LeTour- neau a invité le gouverne- ment 4 nommer des Franco- phones hors Québec au. Conseil d’administration de la Société Radio-Canada dont le mandat serait de représenter les intéréts des communautés francophones 4 l’extérieur du Québec au sein de cette Société d’Etat dont le nouveau mandat s’avére des plus im- portants pour leur développe- ment. = Radio-Canada doit aussi s'assurer que la programma- tion diffusée intéressera da- vantage les Canadiens, en particulier les Francophones hors Québec. Le président de la Fédé- cation des Francophones hors Québec considére que la pro- duction francophone dans les régions doit prendre de plus en plus d’importance et étre diffusée sur l'ensemble du réseau si l’on veut vraiment que Radio-Canada __ refléte l'ensemble de la francophonie canadienne. L’énoncé de politique de M. Fox envisage des moyens plus efficaces et plus renta- bles, via les satellites, pour réaliser les objectifs du Plan accéléré de rayonnement. La Fédération espére que non seulement tous les Franco- phones hors Québec auront accés a la programmation francaise de Radio-Canada mais que la réception de cette programmation, qui devra refléter davantage leur réali- té, sera de bonne qualité: Cing semaines en Inde Par Jean-Claude Arluison Rue Dumas, rue de la caserne, bibliothéque Romain Rolland, une statue de Jeanne d’Arc, prés de la plage... non, nous ne sommes pas en France, mais 4 Pondichéry, ancien chef-lieu de I’Inde francaise, sur la céte de Coromandel, @ 125 kilométres a vol d’oiseau au sud de Madras. L’autocar a mis quatre heures a parcourir les 160 km qui séparent Madras et Pondi- chéry. A l’entrée de la ville un panneau de l’Alliance frangai- se souhaite “Bonjour” aux visiteurs. A la station des autocars, nous prenons un rickshaw (taxi-bicyclette) qui nous conduit a “la maison pour touristes du gouverne- ment”. Le beau-frére de Madras nous accompagne; il est lieu- tenant-colonel et attend sa promotion au grade de colo- nel. I] a un ami officier a Pondichéry, il lui téléphone et ce dernier nous donne rendez- vous 4 son bureau au centre des cadets. Nous prenons un autre “rickshaw” et prenons la rue Alexandre Dumas. Nous passons devant | ’Alliance Francaise, malheureusement nous sommes samedi. Nous arrivons au centre des cadets et attendons l’arrivée du collégue. Ce bureau aurait pu étre le mien, remarque le beau-frére qui s’était vu offert ce poste, mais l’avait refusé, car il aurait da se séparer de sa famille. Le collégue arrive et nous emméne chez lui dans une voiture de l’armée, chauffeur compris, bien entendu. En route, il nous parle de Pondi- chéry, de l'influence fran- Caise qui est toujours visible, cette présence ayant officiel- lement pris fin en 1954, aprés une colonisation qui aura duré 250 ans. Le caractére francais de la ville a toutefois perdu un peu de terrain: les noms frangais de certaines rues ont été remplacés par des noms in- diens; par exemple, la rue Dupleix est devenue la rue Nehru. Les rapports entre Francais et Indiens ont été cordiaux au cours de cette longue période, ~ ce qui ne signifie pas qu'il n’existait pas de barriére. Cette barriére, c’était un canal qui séparait la ville blanche de la ville des colo- nisés... et les Indiens n’avaient pas le droit d’y pénétrer librement. Certains, nous dit l’ami, pratiquent un sport dont je ne connais pas le nom, et qui, parait-il vient de France. Et de préciser que les joueurs lancent de petites boules mé- talliques... Ah oui! C’est la pé- culotte courte. Les gendarmes de Pondichéry portent le képi frangais et la tanque! Il nous conduit a la plage; nous visitons une église ou des plaques mortuaires portent des noms frangais. De l'autre cété de la rue, la statue de Jeanne d’Arc. Je vais la photographier; c’est alors que jentends, tout prés, des excla- mations: un groupe d’Indiens jouent a quelque chose. Je m’approche... vous avez devi- né: ils jouent a la pétanque sur un terrain construit pour cet usage. Je braque ma caméra super 8, car on ne peut pas rater cela, il faut immortaliser cet instant. Sur l’avenue de bord de mer se trouve le monument au morts de l’armée des Indes. Cette avenue est barricadée le soir et appartient alors aux promeneurs, une excellente idée. L’heure est agréable et il y a foule, bien sar. A suivre » On recherche : balayeurs québécois Non seulement les Québecois réussissent le meilleur sirop d’érable et les meilleures tourtiéres, mais ils sont aussi les plus forts au ballon balai. Eric Busay et Bob Delaney [a terre sur la photo], capitaine et gardien de but des Vancouver West Enders, l'une des sept équipes de Vancouver, recherchent cinq joueurs pour renforcer leurs troupes. “Bons en défense et capables de marquer des buts, précisent l'un et I’ , des Québecois seraient accueillis 4 bras ouverts”. Les intéressés peuvent téléphoner au 288-9061. Pour ceux qui hésitent, sachez que le balai ballon n’est pas un sport trés contraignant: les matchs de la ligue de Vancouver ont lieu le week-end a 21h45, plus une rencontre un dimanche par mois contre les Chilliwack Warriors. : ‘