oir ae = @:. BRE aint G8 the cecas abdaswictl 2h Beta «8 Le Soleil de Colombie, vendredi 18 juin 1982 Les rayons cosmiques [S.0.P.]- Nous som- mes pénétrés a cha- que instant par des radiations mysté- rieuses venues du fin fond de I’Univers. I/ ne s‘agit pas de science-fition: ce sont les rayons cos- miques, et j/s sont trés dangereux. Ces fameux rayons furent découverts en 1910, mais depuis plus de 70 ans qu’on les 6tudie, on ne con-’ nait pas encore leur origine exacte. Ce qui les caractérise, c’est leur pouvoir de pénétration extréme- ment élevé, au moins 10 fois plus grand que celui de toute autre radiation con- nue: rayons-X, ultra- violets, rayons gam- ma, etc... On les trouve aussi bien au fond des mi- nes qu’a la surface du sol, mais davanta- ge aux altitudes éle- vées. // est impossi- ble d’y échapper. Ils pénetrent le corps Aumain avec facilité et y produisent par- fois des mutations génétiques, tout comme /a radio-acti- vité des centrales nucléaires, ou une exposition trop gran- de aux dans les hépitaux. Ils peuvent étre respon- sables de malforma- tions congénitales ou de cancers. Dail- leurs, ces maladies ont toujours existé [méme si on s’en préoccupe davantage au XXe siécle). En fait, la vie sur la Terre s‘est déve- rayons-X - loppée et a évolué en présence des rayons cosmiques. Les espé- ces vivantes ont dd apprendre a s’adap- ter aux radiations, ce qui veut dire que le corps humain possé- de sdrement des mé- canismes qui le pro- tégent contre ces rayons, jusqu’a un certain point. D’autre part, ce sont sans doute ces rayons qui ont per- mis 1l’évolution des espéces et /’appari- tion d’animaux sans cesse plus évolués, au cours des _ mil- liards d’années, jus- qu’a /’apparition de l‘homme. |! faut que des mutations soient possibles,- si I’on veut que de nouvel- les espéces apparais- sent. Les rayons cosmi- ques sont composés de protons, des par- ticules atomiques; ce ne sont donc pas vraiment des “‘ray- ons*’. Ces particules voyagent a une vites- se proche de celle de la lumiére, d’ow leur grand pouvoir péné- trant. On trouve aus: si quelques antipre tons, donc de I/‘anti- matiére. Justement, |‘exis- tence d’antimatiére a été l'objet d’un dé- bat parmi les scienti- fiques, ces derniers mois. Une équipe du — California Institute of Technologie [Cal- tech] vient de mesu- rer le taux d’anti- protons dans les rayons cosmiques: 2,2 antiprotons pour 10 000 protons. C’est beaucoup plus qu’on ne s‘attendait a en trouver. D’ou vient cette antimatiére? Est-ce qu'il existerait une partie de /’Univers qui serait faite d‘an- timatiére? C’est trés peu probable. En conséquence, |’équi- pe de Caltech, MM. Buffington et Schindler, croit que ces protons provien- nent de Tl’origine méme de /’Univers, de !/’explosion pri- mordiale, ou _ Big Bang, et se seraient conservés | jusqu’a nos jours. Comme vous voyez, ce n’est pas seulement a _ notre é6poque qu’on trouve des radiations dan- gereuses. Elles ont toujours existé, et la ‘vie s’y adapte plus ou moins... A MEDITER L'avantage de la mauvaise mémoire est qu'on jouit plu- sieurs fois des mémes choses. pour la pre- miére fois. Nietzsche. Sté bi- culturelle suite de la page 1 Etats Financiers, d’abord ceux de la Société Bi-Cultu- relle, qui est l’organe-cha- peau, puis ceux du Foyer Maillard, en deux paliers pour des exigences compta- bles. La Société Bi-Culturelle ayant modifié son année fis- cale du 30 septembre en celle du 31 mars pour la faire coincider avec celle du Gou- vernement Provincial, M. Bouchard a donc rédigé les états financiers en tenant compte de la période intéri- maire de réajustement, soit de six mois. Constatation réjouissante a une époque ov tout le monde pleure, M. Bouchard a annoncé que le budget est bouclé, pas de traces d’encre rouge, méme un léger excé- dent bénéficiaire. M. Jean Aussant, vice- président, artisan du déve- loppement de Maillardville, retenu chez lui par une convalescence forcée, a tenu a adresser une lettre a l’As- semblée, exprimant ses re- grets pour son absence, mais en méme temps sa satisfac- tion pour les progrés cons- tants de l’institution. Mme Yvonne Paré a lu un rapport des multiples activi- tés du Comité des Dames Auxiliaires qui se dévouent inlassablement auprés des pensionnaires du Foyer, eux qui n'ont devant eux qu’un avenir sombre et méritent un peu de joie dans le coeur. Un | fait a été signalé que ce Comité de Dames Auxiliai- res est unique en son genre parmi tous les foyers de notre vaste ville. Le Président Gareau a demandé a M. Jean Riou, le consultant de la Société d’Entraide du Pacifique qui a pris, pour des raisons léga- les, la place du Conseil de la Coopération de la Colombie Britannique,de présenter a l'Assemblée le produit de son étude et de ses recherches concernant le développe- ment du bien-fonds No. 127, appartenant a la Société Bi- Culturelle, adjacent au No. 128 oti se trouve le Foyer Maillard. — Cette étude accompagnée d'un plan cadastral a l’échelle a enthousiasmé |l’auditoire qui voit la possibilité assez prochaine de la construction d'une co-op habitation, de type La Bruyére-Demers du Quartier St. Sacrement, avec l’éventualité, trés probable d’y inclure un centre commu- nautaire, dont le besoin se fait grandement sentir a Maillardville. La conclusion de cette étude en profondeur de M. Riou assure que le projet est absolument viable, d’autant plus que la Centrale d’Hy- pothéque et de Logement, approchée par le consultant, na aucune objection a finan- cer le projet, dans des condi- tions trés avantageuses sur le plan financier, s'il répond aux exigences des construc- tions de telles ‘habitations type co-op. Son avance pour- rait atteindre la somme de $2,500,000 & un taux incro- yablement réduit, pour une quarantaine d’unités. Grace a cette étude, qui semble ne pas avoir de bavures, elle doit donner lieu dans un avenir trés proche a la création d’une Société Coopérative afin de concré- tiser le projet, avec la béné- diction de la Société Bi- Culturelle et de la Caisse Populaire, les deux nobles fleurons de notre communau- té de Maillardville, par leurs appuis conjugués. M. Jean Riou a recu les félicitations bien méritées et s'est engagé d’aller del’avant sans tarder. M. Hector Viens, direc- teur-gérant du Foyer, a pré- senté son rapport ov I’op- timisme était roi pour l’ave- nir. Avant. la cléture, on. a passé en revue le projet du Maillardville-Uni, cet orga- ne-chapeau qui grouperait les 18 organismes actifs, tout en laissant leur autonomie respective a tous les niveaux, de type fédératif tout compte fait. Oui, a Maillardville, ily a toujours la flamme de vouloir vivre sur la foulée de ses pionniers de 1909-1910. Développement Maillardville mai 1982 Enquéte préliminaire Société d’Entraide du Pacifique, 1013 Avenue Brunette Maillardville, C.B. Jean Riou, Consultant — 1] But du projet Etudier les possibilités de développement du lot 127 plan 33268 New Westmins- ter District, en favorisant la formule coopérative d’habi- tation pour le bénéfice de la communauté de langue fran- caise de Maillardville. 2] Une Coop d'habitation L’idée de développer le lot 127 en utilisant la formule coopérative d’habitation est excitante en soi. Elle se place _ directement dans la ligne de pensée de nos anciens pion- niers de Maillardville ou de nos plus «jeunes anciens» qui ont su batir deux paroisses avec une école chacune, une Caisse Populaire et, plus ré- cemment, un Foyer pour nos gens de |’age d'or. psychologie est . opération. chose. LE PETIT DEBROUILLARD EXPERIENCES SCIENTIFIQUES POUR JEUNES DE 7 A 77 ANS Le conditionnement de Pavlov par le professeur Scientifix Une des expériences les plus connues en le conditionnement de Pavlov. Le chercheur russe Yvan Pavlov avait réussi 4 conditionner des chiens : ceux-ci Salivaient juste au son d’une cloche. Pavlov avait réussi a leur faire associer ce bruit ala nourriture, en faisant sonner une cloche cha- que fois qu’il leur donnait 4 manger ll est facile de conditionner des étres hu- mains. Choisissez quelques sujets qui ont le réflexe rotulien c’est-a-dire que, assis et les jambes croisées, ils ont levé la jambe aprés avoir regu un léger coup sur le genou. Votre médecin vous a sirement déja fait le coup, pour vérifier vos réflexes. Faites tinter une cloche, et deux secondes aprés, provoquez le réflexe rotulien chez vos Sujets. Répétez une trentaine de fois cette pean VE gem o Aprés, faites sonner la cloche seule. Vous devriez alors voir quelques-uns de vos sujets lever la jambe, sans que vous ayez eu a frap- per leur genou! Certains sujets ne répon- dront pas au conditionnement, parce que leur attention aura été captée par autre On peut réaliser une autre expérience du méme type, en utilisant un autre réflexe. Soufflez de lair dans |’oeil d’un volontaire a Vaide d’une paille. Sa paupiére va se refermer rapidement. Associez toujours un son de cloche a votre geste. Aprés quelques essais, faites seulement tinter la cloche, et la paupiére se refermera. Le conditionnement de Pavlov permet d’expliquer certaines phobies chez !’étre hu- - main. Par exemple un jeune enfant buvant du lait entend une forte détonation. Son cerveau associe le godt du lait avec la peur causée par la détonation. L’enfant peut en venir a détester le lait car son cerveau va lui rappeler son ancienne peur a chaque fois qu’il va boire du lait. Les techniques de conditionnement sont beaucoup utilisées en publicité, ot |’on cher- - che a associer un sentiment de confort, de bien-étre, avec un produit quelconque. Jetez un oeil critique ce soir sur les annonces a la télévision, et examinez quelles associations on essaie de faire. - Cette pensée «communau- taire» se retrouverait donc dans une Coopérative d’habi- tation au sein de Maillard- ville. Avec une Coopérative d'habitation, les membres se- raient propriétaires de leur logement tout en gérant en commun leur Coopérative. Ces membres bénéficieraient également d’un logement a un prix plus modique que pour les logements sur le marché normal. Enfin, en faisant la promo- tion de ce projet, les deux organismes concernés, la So- ciété Bi-Culturelle et la Cais- se Populaire, favoriseront un regroupement de francopho- nes dans un quartier de Maillardville qui se voit dé- serté de plus en plus par ces derniers. C'est donc un pro- jet qui peut bénéficier, de plusieurs fagons, la commu- nauté francophone de Mail- lardville aussi bien que cer- tains de ses membres. Cette idée est done exci- tante. Elle peut amener un regroupement de francopho- nes tout en donnant a ces derniers la possibilité d’avoir un logement a un prix modi- que. Il faudrait donc que cette idée se concrétise et qu'elle devienne une réalité. En un mot, il faut passer a laction. 3] Nombre d'unités de loge- ment. Sur le lot 127, la surface a b&tir permettrait la cons- truction de 12 a 40 unités de logement dépendant du NOY . «zoning» et des, plans de ne l'architecte. 4] Financement Pour une coopérative d’ha- bitation, la Centrale d’hypo- théque et de logement accor- de, selon son budget de l'année (les demandes sont considérées selon leur ordre d’arrivée et d’acceptation), une aide financiére substan- tielle. Cependant, l'aide financié- re de la Centrale se situe a deux niveaux: — premiére- ment la Centrale garantit. l’emprunt gue la Coopérative a contracté pour bitir, ensui- te elle permet de réduire, pendant plusieurs années, le taux d’intérét 42% de l’hypo- théque de la Coopérative d’habitation. Cette réduction du taux d’intérét bénéficie tous les membres de la Coopérative _d’habitation ndant les trois premiéres __ snnéesis Sorex snes aaNES ensuite bénéficier les mem- bres dela Coop ayant des bas revenus en particulier. Néan- moins, la Centrale garantit que le cofit des logements de la Coop seront toujours com- parables aux loyers les plus bas en vigueur dans le quartier environnant. Deuxiémement, la Centra- le accorde une subvention d’un montant maximum de $75.000.00 pour créer la coo- pérative, faire du recrute- ment et effectuer une étude complete de la rentabilité du projet. Si la Coopérative décide de b&tir avec l’accord de la Centrale, le montant accordé sera inclus dans les cofits de l'ensemble du pro- jet. Si le projet est annulé aprés l'étude économique, le montant qui aura été accordé ne sera pas remboursable. 5] «Zoning» Le «zoning» du lot 127 est résidentiel. Pour pouvoir bi- tir une Coopérative d’habita- tion de 3 étages, afin de rendre le projet rentable, un changement de «zoning» «densité moyenne» devra étre demandé au District. 6] Cofts . oa Centrale. d’hypothéque ‘et de logement (C.H.M.C.) demande que le cofit maxi- ’ mum de construction (in- cluant la terre) ne dépasse pas un maximum de $75.000.00 par unité de loge- ment. 7] Conclusion Le projet de batir une Coopérative d'habitation est un projet viable. Idéalement, la Société Bi-Culturelle de- vrait participer avec des représentants de la Caisse Populaire de Maillardville au ‘Comité “de Lancement de cette Coop afin de collaborer au développement de ce terrain, cael