: “Les Média au Québec”, - tel sera le théme de la confé- rence que donnera Mme Evelyn Dumas, le lundi 5 novembre 1979, a 20h, a Pre- sentation House (3iéme rue et Chesterfield, North Van- couver). Née en 1941 a Saint-Geor- ges de Malbaie, en Gaspé- sie (Québec), Evelyn Dumas a obtenu un baccalauréat en pédagogie a l'Université La- val, a fait des études de maitrise en sociologie et a obtenu une maitrise és arts en histoire. : Son expérience journalis- _ tique est trés riche. Elle a travaillé 4 La Presse, au Devoir, au Montreal Star. De janvier 1974 4 septem- bre 1976, elle travailla au Jour (quotidien a 1’époque) comme rédacteur en chef adjoint, éditorialiste, chef des pages éditoriales, secré- taire de la société éditrice, reporter; puis elle devint rédacteur en chef du Jour, devenu hebdomadaire, de janvier 1977 a janvier 1978. Elle fut conseiller d’infor- mation a la délégation du Québec a Boston, d’avril a octobre 1978, y compris un mois a Chicago pour prépa- rer la visite du premier ministre Lévesque; consul- tante auprés du directeur de la Direction des Etats-Unis, ministére des affaires inter- gouvernementales du Qué-- bec, d’octobre 1978 a avril 1979 (notamment, rédaction de textes en anglais pour diffusion aux Etats-Unis, préparation du voyage du ’ premier ministre Lévesque a Washington). _ lias [SUITE] D’ailleurs, ils devaient se situer assez profondément dans les montagnes et une expédition, dans ce sens, sortait du cadre de «l’excur- sion» que nous faisions ac- tuellement. | Notre seule chance était de tomber sur une poche, un nid de pépites dans un creux de la riviére, ce qui était déja arrivé aux métis in- diens et nous avait incités a tenter aussi la valeur de notre bonne étoile. En tous cas, nous aurions fait un - beau voyage et gratuit, puis- que nous voyions déja que nos frais seraient certaine- ment amortis. Tard dans la soirée, quand Yombre commengait 4 tom-. ber, j‘entendis des bruits de - branches froissées et des éclats de voix: c’était Clé- ment qui était de retour. Et . e’était vraiment amusant de I’écouter chanter, de sa voix - aux accents de la Joliette ou de la Canebiére qu'il n’avait pas perdus, 4 O Magali, ma tant’amado...». _ Et maintenat encore, dans mes heures de recueillement ot viennent comme des ré- surgences de réves les sou- venirs de ce lointain passé, je fredonne parfois ces mots et je revois le gai compa- gnon perdu a jamais. — . oiteritev sileineG 8) sgeausiz { Les médias, au Québec. _ Entre 1961 et 1979, elle participa ade nombreuses émissions d’affaires publi- ques, en anglais et en fran- cais, aux divers réseaux canadiens. Elle présenta des confé- rences devant des auditoi- res universitaires dans di- verses provinces du Canada et divers états américains sur la situation du Québec contemporain. Evelyn Dumas est l’au- teur de plusieurs ouvrages: “Dans le sommeil de nos os”, histoire de quelques gréves au Québec entre 1935 et 1945. “La crise de la presse en France”, “The Bitter thirties in Quebec”,“Un évé- nement de mes octobres. Fictions”. Elle a collaboré, par ses articles, a Cité Libre, Our Generation, La Revue des Relations Industrielles, Le Magazine Maclean. Elle recut, en 1976, le prix Olivar Asselin, pour l’ensem- ble de son travail dans le journalisme. Cette conférence est pré- sentée dans le cadre de la série Profils du Québec, dont l’héte est Laurier LaPierre. Entrée: $3 (Age d’Or - étudiants $2). Les billets sont en vente au Centre Culturel Colom- bien, 795, 16iéme avenue ouest, 4 Vancouver. Tél. 874-9105. Calendrier Francophone Dimanche 28 octobre, A 18h30, un souper-buffet sera donné en |’honneur de M. Roméo Paquette, en la salle Notre Dame de Fatima, 747 avenue Alderson, a Maillard- ville. Dimanche 28 octobre, de 10h00 a midi: café-croissants au Centre Culturel Colom- bien. Spectacles Private Lives, comédie de Noel Coward du lundi au vendredi a 20h30 et le samedi, 4 19h & 22h. Jusqu’au 27 octobre au Arts Club Theatre, 1181 Seymour. Metamorphosis, adaptation de la nou- velle de Franz Kafka. Du mardi au samedi, 4 20h30. Matinée le samedi a 15h380. Jusqu’au 10 novembre au Vancouver East Cultural Centre, 1895 Venables. The Incredible Murder of Cardinal Tosca. Nouvelle aventure de Sherlock Holmes. Du lundi au vendredi 4 20h30, le samedi a 19h & 22h et le mercredi a 17h30. Jusqu’au 3 novembre au Arts Club Theatre, Granville Island. = Son voyage s’était passé sans histoire, et il avait pu parvenir, vers midi, au bord du dernier gué que nous aurions di traverser sans l'indisposition du pinto. Selon lui, ce passage au- rait posé, pour nous, un assez gros probléme et cer- tains risques: les eaux étaient, en effet, extréme- ment rapides et se brisaient contre des rochers, faisant de grands tourbillons écu- mants qui masquaient le fond de la riviére, a cet endroit trés resserrée. A son avis, il eut fallu, pour opérer avec quelque sécurité, tendre d’abord un cable entre les deux rives, et naturellement faire passer ensuite les poneys, un par un, en les tenant par le licol. Les lavages qu’il avait effectués n’étaient pas plus révélateurs que ceux faits a notre camp actuel, et de plus les emplacements de cam- ping étaient moins intéres- sants du point de vue her- bages. - re Il n’y avait donc rien a regretter et ce fut pour nous une consolation, pour notre arrét forcé. ; ’ Apres le repas, fumant la derniére cigarette devant le feu de camp et le pinto soigné, nous dressimes no-. tre plan de travail pour | notre séjour. 6h anbobisd 7d usiuusee George Bowering lira des extraits de ses oeuvres, le jeudi ler novembre, a 20h00, au Collége Capilano (All College Lounge) , Staisel p s of the Southern Sky, au pla- nétarium, a 14h30 & 20h, chaque jour, sauf le lundi (spectacles supplémentai- res en fin de semaine). Roundhouse Rock, concert de musique enregistrée. * Jusqu’au 29 décembre, au Planétarium H.R. MacMillan, 1100 Chestnut. Chris Dahl, photographies. Jusqu’au 28 octobre. Presentation House Gallery, 209, W. 4th St., North Vancouver. _ Le brave poney boitait toujours, aussi bas, mais le boulet était moins chaud, ce qui nous permettait de pen- ser que l’infection ne se développait pas, et son appé- tit n’était d’ailleurs pas alté- ré. Mais ne sachant point. combien durerait son indis- - ponibilité,nous décidames de vivre surtout sur'le pays “pour économiser nos conser- ves et provisions diverses. C’était chose facile, car le petit gibier était abondant, et avec l’appoint de nos cor- des a poissons, Et, sur cette perspective plus encourageante, nous soufflames notre lampe tem- péte, et nous nous confia- mes a ce bon Morphée, faiseur des réves bleus. Le lendemain matin, nous efimes l’alerte d’un orage de montagne qui, en quelques minutes, dévalant des Ro- cheuses, fondit sur nous. Une nuée noire, comme ve- nant d’immenses usines a charbon, roula dans le ciel pourtant quelques instants plus t6t d’un bleu pur, faisant presque la nuit sur les bois d’ot toute trace de vie disparut. Les oiseaux, apeurés, -cherchaient le couvert et nos _poneys qui pacageaient dans la coulée, s’arrétérent, in- quiets, et nous efimes juste — Le Soleil de Colombie, vendredi 26 octobre 1979 13 SVR sideico US thethesy .sidmolod ob fel? «7 33 © Chatelainen gros. -—- par J. M-M. Newsweek, revue hebdo- madaire américaine, et Die Welt, quotidien allemand, nous ont renseigné sur “le démolisseur de chateaux le plus célébre de l’Europe”’,, c’est-a-dire sur Raymond van der Elst, le Flamand qui vient d’achever encore un de ses grands gestes. C'est qu’il a démoli, pierre par pierre, le vieux ch4- teau de Cimbré en Tiercé, village prés d’Angers, pour lemboiter et pour l’empor- ter en Belgique, ot il l’a emmagasiné — dans I’inten- tion, comme il semble, de brader le chateau en piéces au lieu de le vendre tout a la fois. Ce qu’il a fait, en ce cas comme en beaucoup d’au- tres, il l’a fait sur l’ordre du propriétaire du chateau. L’affaire cofite a tous les deux, mais ils peuvent éga- ‘lement en profiter. De l'autre cété de la tran- saction, se trouvent les ache- teurs qui, motivés soit par un intérét a l'art ou a I’his- toire, soit par le snobisme, ont envie de posséder un chateau ou, tout au moins, une miette de chateau. Mé- me une maison bourgeoise baroque ou gothique pour- rait suffire. Un vieux moulin en serait également capa- ble. Il ne faut qu’un appel pour faire rouler M. van der Elst avec ses boites. I] refuse carrément d’accepter un contrat de casser quoi que ce soit. En effet, il ne casse le temps de les lier solide- ment derriére la tente, sous l’'abri de branchages que nous leur avions confection- né. En un clin d’oeil, ce fut une débauche d’éclairs et de roulements de tonnerre qui, dans les gorges de la riviére, éclataient comme des coups de grosse artillerie, avec de grands échos qui les réper- ; cutaient cent fois... Une pluie de déluge passait com- me une trombe et sous un vent de tempéte. A l’abri de notre fragile tente, heureusement bien | ancrée dans le bosquet, qui — pliait mais ne cédait pas, nous regardions avec crain- te, mais aussi avec admi- ration ce déchainement des éléments. Notre seul souci majeur était pour nos chevaux qui, brisant leurs licols, auraient pu s’échapper. Mais nos voix toutes proches semblaient les tranquilliser, et puis ils devaient avoir, dans leur vie libre, l’habitude de pareilles manifestations 4 grand or- chestre. Aussi vite qu’il était venu, l’orage était passé; le ciel redevenait un beau ciel du matin, et toute la verdure, lavée par les averses, scin- tillait de tous les diamants suspendus a ses branches. Au loin, les derniers échos Aaupieh esq Imomuloses HSV Bims stifsq se .oteitgsd-nesl rien; au contraire, lui et ses genss. enlévent le batiment pierre par pierre, puis ils trient et numérotent tout, de sorte que tous les mor- ceaux se rejoignent, brique a brique, pierre a pierre, latte a chevron. En France, pays bien ri- che en tels objets, la vente des chateaux, en gros et en détail, est douée d'une cer- taine tradition. L’histoire fil- mée du chateau vendu, avec son spectre, en Amérique était certes une comédie an- glaise, mais le régisseur, René Clair, était francais. (Il s’agit de The Ghost Goes West, film ot la vedette était feu Robert Donat, ani- mé moitié en Grande-Bre- tagne, moitié aux Etats- Unis. —— tr.). _C’est pourtant un fait his- torique, non pas une in- vention artistique que, il y a déja longtemps, les merveil- leuses nefs de deux cloitres médiévaux ont été trans- portées par bateau du sud de la France en Amérique, ot elles servent actuellement de précieuses piéces de mu- sée. _ A premiére vue, on ne peut guére se fier a ses propres yeux lorsqu’on voit, en plein centre de I'Ile du Paradis, but de pélerinage de tant de touristes, prés de Nassau aux Bahamas, un magnifique morceau d’une ruine sacrale frangaise, mais c’est un vrai, pas un faux. L’achat et le transport en ont cofité une bonne somme. du tonnerre s’éloignaient en grondements assourdis. Et la vie, qui s’était arrétée un moment, reprenait. De nouveau les oiseaux sortaient de leurs cachettes, et les «whisky-jacks» et les écureuils redevenaient des poulbots effrontés et crieurs. Et nos chevaux deman- daient a reprendre leur li- berté et repartir vers la grasse tentation des herba- ges offerts. Il n’y avait aucun ‘dégat majeur: !’eau avait bien coulé un peu dans notre Noble filigrane en pierre sous un ciel tropique: assez pervers, mais d'une certaine valeur, méme si la structure convient aussi mal a l’en- droit que le fameux obélis- que de la Place de la Concorde convient a Paris — obélisque manquant 4 Luxor, endroit de son ori- gine. Dans un restaurant situé pas loin de la Loire, res- taurant qui n’est qu’un mou- lin reconstruit, on deman- de toujours aux clients: “Ne voudriez-vous pas prendre place prés de la cheminée?” La cheminée, originaire d’un chateau sur la Loire, étant énormément grosse et pom- peuse, convient 4 ]’ambian- ce du restaurant comme un poing a l'oeil. C’est la qu’on offrait les apéritifs. Le restaurant, qui s’appelait “Au foyer”, et qui préférait l’apparence a la réalité, a fini par faire fail- lite. D’ailleurs, si soigneuse- ment qu’on entreprenne ces transferts d’immeubles his- toriques, ou de n’importe quelles parties de ceux-ci, quelque chose change quand méme. Dans la Liineburger Heide j'ai trouvé soudain dans le village B. une belle vieille maison, située pendant 200 ans dans le village A. Dans celui-ci, elle avait senti les moutons; maintenant, elle sent le parfum. [Traduit de l’'allemand par Leon HURVITZ] — tente, mais par le sol, car les rigoles de protection n’étaient pas assez profon- des mais aucune provision n’avait souffert. Les deux journées suivan- tes passérent sans événe- ment notable, partagées en- tre les soins aux bétes, les pansements donnés au pinto, flaneries autour du camp a la découverte de choses nou- velles, lavage des sables. La vie était belle pour nous, jeunes et sans soucis, et le ciel sur nos tétes était ]’abri idéal. Ce ere ee, ed CUMMING, RICHARDS Avocats — Notaires . . A.D. P. MACADAMS litiges civils — droit familial langues: frangais et anglais UNDERHILL, FRASER, SKILLINGS TELEPHONE 604/662-3664 TELEX 04-54467 600 BANK OF CANADA BUILDING 900 WEST HASTINGS STREET VANCOUVER, B.C. V6C IG! Vincent Pigeon, 2.4., LL.B. Greiner & Company Avocats et Notaires droit commercial Suite #205, litiges civils et criminels 5481 Kingsway Burnaby, B.C. V5H 2G1 Telephone: 437-0461 Everel instiesi': etsbioe enisitso