6 Le Soleil de Colombie, Vendredi 16 Juin 1978 SNR APTCCS NOT 7 " / n/ eM euicl, NE Sit A Du Mariage comme l’un des Beaux-Arts Depuis les temps les plus reculés, le mariage a été la base de notre société. Bien que battu en bréche, il reste une assise solide de notre civilisation, la preuve en est le nombre de divorces suivis de “remariages” et “re-mariages”’. homme souhaite un condon-bleu dans sa cuisine, une duchesse dans son salon et une courtisane dans sa chambre a coucher. Comme nos gouvernements dits civilisés interdis- sent la “tri-gamie”, il ne reste a l’honnéte homme qui désire convoler en justes et légales noces, qu’a trouver une épouse qui remplisse ces trois conditions. Que voila déja une recherche difficile: trouver une cuisiniére hors pair capable de vous préparer des plats délicieux, de vous apporter vos pantoufles et de bourrer votre pipe sans tasser votre tabac préféré. Il faut de plus qu’avec élégance et bon goiit, elle puisse recevoir vos amis et invités, sache choisir la meilleure de vos fines champagnes et distinguer un vin de Chanturgue d’un Cassis-Baudin. Surtout il lui est dévolu chaque soir, tous rideaux tirés et dans un décolleté outrageant, de vous offrir tous les délices des mille et une nuits. Ainsi donc si vous trouvez cet oiseau rare ne la laissez pas s’échapper, surtout si elle est jolie et béte. “Mais toutes les femmes ne sont-elles pas bétes et belles. Ne vous récrier pas Messieurs (cet article ne s'adresse absolument pas 4 nos compagnes), dans quelque grimoire d’un vieux sage j’ai lu que Dieu avait donné la beauté aux femmes pour que les hommes puissent les aimer, et la bétise pour qu’elles puissent aimer les hommes. Quelque philosophe perspicace a déclaré: Tout _ ——2— le jeu CITE COOP Manifestation des jeunes francophones 4 Ottawa par Annie KRASKER Plus de 1,000 jeunes y prenaient part portant des affiches et de grandes ban- niéres identifiant leurs de- mandes et leur province. Il faisait trés chaud, mais nous avons porté trés haut nos banderolles indiquant que nous venions de la Colombie-Britannique. Beau- coup de gens étaient surpris d’apprendre qu'il y avait des jeunes francophones’ en Colombie-Britannique. No- tre délégation était compo- sée de Christine Bajard, présidente, Roger Gaudet, vice-président, Gérard Rou- fosse et Marc Berthodin de Maillardville, Mario Paquet- te de Powell River et les 3 animatrices de la Fédération Jeunesse Colombienne. En face du parlement nous avons écouté les quatres représentants des partis po- litiques. Jacques Lapointe, notre coordinateur provin- cial, a prononeé un bref discours ot il a mentionné que ‘‘s’il reste encore des francophones dans ce pays, ce n’est pas grace a vous, Messieurs les Politiciens, mais bien malgré vous”. = aitns Dimere < Ti ee Des heures de plaisir pour | toute la famille CITE COOP: Un nouveau jeu de société pour 2 a 6 joueurs de 11 ans et plus. L’aventure passionnante de |'organisation matérielle et sociale d'une cité ou chacun doit realiser ses propres objectifs tout en coopérant & des projets communs. Un intérét sans cesse renouvelé par I‘humeur changeante du hasard, les choix a faire, les de- Créé par Jean-Paul Legaré, directeur du jour- nal Ensembie!, te jeu C1TE COOP est en vente dans les magasins COOP et les COOPRIX. On peut aussi se le procurer en remplissant le bon ci-dessous, qu'on poste a: CITE COOP 2788, boul. Liégeois Sainte-Foy, Québec cisions & prendre, humour et loriginalité de G1W 2A3 chacun des participants. ‘ isging ae lap ee Un jeu divertissant, plein d'impreévus et de Veuillez me faire parvenir = Ss exe - Surprises, qui met a | @preuve le dynamisme des | plaires du jeu CiVE COOP au prix de $14.99 joueurs, leur gout du risque, leur prévoyance, leur strategie, leur sens des affaires publiques et privees, leur capacité de coopération... L'au- Gace cotoie !a prudence, le hasard déjoue les libertés, fe maire « politicaille » .. . NOM Bref, CITE COOP est.un jeu qui recrée mer- | ADRESSE veilleusement !e suspense de ia vie | Yunite, plus 8% de taxe: total $16.19 Paiement incius: $_- — 3 CODE-POSTAL; Manifestation le 26 mai des jeunes francophones sur la colline parlementaire 4 Ottawa La manifestation n’était que le début d'une fin de semaine d’ateliers, d’activi- tés sociales et d’échanges. Le vendredi soir en plein air avec une vue magnifi- que sur le Parlement et la ville d’Ottawa, chaque pro- vince a participé a un spec- on tacle. Mare Berthodin a chanté et joué du piano et nous avons enseigné aux autres provinces une nouvel- le chanson sur l’air d’Al- louette: “Gentils Francopho- nes”. Le samedi, il y aeu trois conférences sur l'histoire des francophones en Acadie, en Ontario et dans l'Ouest. En fin d’apreés-midi, nous nous sommes réunis en pe- tits groupes. Chaque salle avait comme nom un événe- ment de l'histoire des cana- diens-frangais. Tous les jeu- nes et les organisateurs se sont mis d’accord pour qu'un ralliement semblable ait lieu chaque année. Le samedi soir il y avait une disco organisée dans le cadre du festival Franco- Ontarien. Des jeunes aca- diens n'ont pas trouvé la musique disco anglaise a leur gott et se sont mis a chanter des chansons de chez eux. .Bien trop vite il fut le temps de se quitter car la plupart des délégués voya- geaient en autobus_ et avaient 20 heures de route devant eux. Les adieux furent chaleu- reux et beaucoup d’adresses furent échangées. Cette fin de semaine a permis aux jeunes de se rencontrer, d'échanger, de se parler de leur province respective. Les jeunes canadiens- francais veulent vivre en francais et son préts a travailler pour l’obtenir. ‘Assemblée vénérale dela F.F.H.Q Suite a son assemblée générale annuelle tenue a Ottawa, le 3 juin 1978, la Fédération des Francopho- nes Hors Québec tient 4a vous faire part des événe- ments marquants de cette assemblée. 1. Orientation Durant ses deux premie- res années, la F.F.H.Q. s’é- tait engagée, par la publi- cation de deux documents- ‘importants (“Les héritiers de Lord Durham”, 2:volumes mai 1977 et “Deux poids, deux mesures”, mai 1978), a faire connaitre la situation des communautés franco- phones en dehors du Qué- bec: Comme prochain mandat et pour faire suite au Forum national des francophones . hors Québec (mai 1978), la F.F.H.Q. s’engage mainte- nant dans la définition a. de sa position “politique” par la formation d’un comité sur la question constitution- nelle qui soumettra ses re- commandations a |’assem- blée générale de la F.F.H.Q.; b. du développement écono- mique des communautés francophones hors Québec par la formation d’un comité économique qui aura comme mandat d’élaborer différen- tes voies et stratégies de développement économique _des communautés franco- phones hors Québec. 2. La F.F.H.Q. s’engage également dans la poursuite de ses exigences fondamen- * tales. Maleré le refus du Pre- . mier ministre canadien, M. Pierre Elliott Trudeau de _renecontrer a4 nouveau le. _ bureau de direction de la F.F.H.Q., celle-ci s’est vue confier le mandat de revenir i ja charge et de faire parvenir au Premier minis- tre Trudeau une lettre lui demandant une rencontre dans le plus bref délai. La F.F.H.Q. continue de croire que le gouvernement cana- dien peut et doit contribuer au développement des com- munautés francophones hors Québec en a. élaborant, conjointement avec la F.F.H.Q., une poli- tique globale, précise, cohé- rente et définitive de déve- loppement des communau- tés francophones hors Qué- bec; b. en admettant la parti- cipation permanente de la F.F.H.Q. a I'élaboration de cette politique. 3. La F.F.H.Q. et le geste de Bill Davis. La F.F.H.Q., tout comme Association Canadienne- Francaise de _ 1’Ontario (A.C.F.O.), condamne éner- giquement la prise de posi- tion du Premier ministre ontarien, M. Bill Davis qui a rejeté un projet de loi assu- rant des services aux Fran- co-Ontariens. Non seule- ment est-ce un affront pour les Franeco-Ontariens, mais c'est également une insulte a tous les francophones hors Québec. L’A.C.F.O. se devait de condamner !’odieux du geste de M. Davis. La F.F.H.Q. sait que les Franco-Onta- riens reviendront a la charge pour exiger la pleine recon- naissance de leurs’ droits des solutions partielles de compromis. 1. Entente F.F.H.Q. Québec La F.F.H.Q. a accepté unanimement un document d'encadrement général de la politique de collaboration en- tre la F.F.H.Q. et le gouver- nement du Québec, ainsi qu'un tableau synthése des demandes techniques et fi- nanciéres de la F.F.H.Q. et de ses associations-mem- bres. - Mardi, le 6 juin, le prési- dent et-le directeur général de la F.F.H.Q. se rendront a Québec présenter ce docu- ment au ministre des affai- res intergouvernementales, “M. Claude Morin. 5. Elections au bureau de direction de la F.F.H.Q. A son.assemblée annuelle, la F.F.H.Q. a tenu des élections 4 son bureau de direction. Ont été élus: Président, M. Paul Comeau, Fédération des Acadiens de _la Nouvelle-Ecosse; Vice- président, M. Donald Cyr, Association Culturelle Fran- eo-Canadienne; Trésoriére, Mme Giséle Richer, Associa- tion Canadienne-Francaise de l'Ontario; Conseillers, M. ~ Jean Riou, Fédération des Franco-Colombiens et M. Donatien Gaudet, Société des Acadiens du Nouveau- Brunswick. Le nouveau président de la F.F.H.Q., M. Paul Comeau a tenu a souligner qu'il s'engage 4 poursuivre avec autant de fermeté et de vigueur la ligne d'action qu’a entreprise, jusqu’a mainte- nant, la F.F.H.Q. at j : 1 ; |