Le multiculturalisme en Colombie-Britannique Moe Sihota defend sa politique Le 14novembre, jourméme ou Moe Sihota ministre du Multiculturalisme, de l’Immigration et des Droits de la personne pronongait un discours d’encouragement devant les représentants des organisations communautaires s’occupant des services aux immigrants et des programmes multiculturels, un éditorial du’ Vancouver Sun : . Temettaiten cause certains aspects du mukiculturalisme. L’un ‘des arguments de Véditorial est - que le ~ multiculturalisme coiite trop cher. “A quoi le ministre’ répond:” «da. el Colombie-Britannique aéchappé a la~ derniére : ‘économique § grace a l’apport en “Sinvestissements de la communauté ° ‘asiatique, rendu possible par notre : politique multiculturelle (.‘) la Colombie-Britannique a été la seule province du Canada a récession accroitre dans les derniéres années les fonds destinés au multiculturalisme ». : Le ministre a par ailleurs © _ Tappelé que. lé multiculturalisme est l’affaire de chacun, pas seulement celle du gouvernement. Celui-ci de son coté va annoncer d'ici peu un programme permettant aux femmes immigrantes d’apprendre Vanglais. Evoquant les difficultés de sa propre mere avec |’ anglais lors de son arrivée et par la suite, Moe Sihota a soumis a Mike Harcourt, Premier ministre de la Colombie- Britannique, un projet d’accés a des services de base comme la santé dans les langues (non precisées) des immigrants. Onpeut sedemander . en quoi la communauté ~ francophone est concernée’ par la promotion du multiculturalisme. Les représeéntants - consultés insistent’ sur la spécificité-de la communauté francophone qui ne constitue pas un groupe ethnique ‘visé par le multiculturalisme. Qu’elle est une communauté fondatrice du Canada. Qu’elle _ posséde des droits linguistiques en _ milieu minoritaire. Ainsi |’ article 23 de la Charte canadienne des _ Droits et Libertés, lui reconnait le ~ droit al’éducation en frangais et le droit 4 la gestion scolaire. Que ses membres ont droit partout au -communauté.- Moe Sihota ministre du Multi- culturalisme, de I’ Immigration et des » Droits de la personne. Canada a des procés criminels en — francais. La ‘communauté francophone est donc une communauté constitutionnelle. Néanmoins, les représentants — interrogés appuient certains volets dumulticulturalisme, par exemple la lutte contre le racisme. Ea Pour imager, Salecrumitetacie une manifestation pour le multiculturalisme au sens ou lentend. Mos Sihota,,.. la. - francophone - apporterait son soutien du balcon mais ne serait pas dans le cortége. Jean-Claude Lemonnier Ici et |A. au pavs Bravo les artistes! Le Bureau des regroupements d’ artistes visuels de l’Ontario, BRAVO EST, vient de lancer sur le marché Bravissimo, édition 1994: un coffret de 16 cartes postales de reproduction d’art de huit artistes franco- ontariens. Ce lancement marque le troisiéme anniversaire de Bravo Est, qui se veut «une rampe de lancemént» pour les créateurs franco-ontariens. Des livres pour le Sénégal L’ Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens est 4 larecherche de livres francais, qui seront ensuite distribués dans les bibliothéques municipales de la ville de Dakar, au Sénégal. L’AEFO a lancé une campagne provinciale de collectes de livres, avec pour objectif de recueillir 15,000 romans, livres de fiction, biographies, poésie, aventures et bandes dessinées. Lacampagne prendra fin en mars prochain lors del’ Assemblée annuelle de 17 AEFO. Alphabétisation en frangais La Fédération canadienne pour |’ alphabétisation en francais veut que les gouvernements provinciaux et territoriaux reconnaissent 1’alphabétisation comme une priorité, et allouent des fonds pour le faire en francais. La Fédération a profité de sa récente comparution devant le Comité permanent du développement des ressources humaines pour faire la promotion de l’alphabétisation en francais. La FCAF avoue toutefois qu’elle ne peut pas évaluer de facgon définitive les projets d’alphabétisation francophones en cours au Nouveau-Brunswick et en Ontario, qui n’existent que depuis sept et cinq ans ' Fespectivement. La Fédération est enfin davis que |’alphabétisation en milieu de travail «brise le silence autour de |’analphabétisme» et qu’elle devrait étre favorisée, principalement dans «les secteurs mous») de |’industrie canadienne. Non aux mégaprojets La Conseil canadien de la coopération est bien heureux de la décision du ministre des Finances de ne plus financer a l’avenir des mégaprojets du type Hibernia. «Ces projets ont prouvé a maintes reprises leur inefficacité pour créer de l’emploi de facgon durable dans des communautés» a soutenu le C.C.C devant les membres du comité permanent des Finances. A la place, le Conseil propose d’augmenter les préts et les contributions remboursables aux P.M.E, qui sont davantage créateurs d’emplois. Le C.C.C demande aussi la création d’un fonds de financement pour les coopératives non financiéres et la relance du programme fédéral des coopératives d”habitation. APF [NFormation ~ ’ | paysage marin. : ‘3 &.simer la langue frangaise et comprennént la richesse de Le SOLEIL, VENDRED! 18 NovemBrRE 1994 - 3 Souriante, avenante, Joanne est née a Montréal, elle a grandi a Moncton, dans le sud-est du Nouveau-Brunswick. . Bilingue dés son enfance, elle a toujours euun intérét pour la langue francaise et, bien que son époux soit anglophone, elle atoujours parlé en francais a ses enfants. Quand elle est arrivée 4 Vancouver avec son mari et ses deux enfants, |’ ainée était en age d’entrer en prématernelle. Joanne se mit a la recherche d’une J OANNE prématernelle francophone. Le liévre et V d la tortue, la premiére du genre ONGETTE s’organisait. «Ce petit groupe d’enfants était laaumoment propice », dit Joanne, «ensuite, en 1983, alors que l’école Anne Hébert ouvrait ses portes, ma fille était dans le premier groupe de maternelle». L’école Anne Hébert était la premiére école consacrée entiérement au programme cadre en Colombie-Britannique. «Plusieurs parents trés impliqués, avaient travaillé assidiment et étaient trés dévoués», explique Joanne. Ses quatre enfants sont encore tous 4 l’école Anne Hébert et parlent couramment le francais. Joanne en est trés satisfaite: «Les enfants y regoivent une éducation-de qualité, enrichie chaque année par la stabilité et la I persévérance du Personnel ; enseignant et del ‘encadrement».° : ' Comme la plupart des méres pionniéres, elle continue son’ bénévolat a I’école Anne Hébert et, depuis plusieurs, années, s'occupe des activités du midi en frangais, participe aux sorties de’ ‘classes, ala préparation des repas chauds, aux foires du livre, etc... Quand elle en a le temps, Joanne aime jardiner, marcher. Elle apeacsie.ta proximste de la mer, iS changenient conppant cer Neieaidewieicie lornithologie, | bs soremgarager one ce l’intéressent. Son désir: cretres enfants ct:le'pisidr disci asad Gaatline i? ff ? posséder : plusieurs langues. «Les voyages ‘sont trés importants, dommage que les levées de fonds soient si difficiles!» Nicole Dahan +] CARREFOUR — CHRETIEN EVANGELIQUE Expérimentezladifférence ! Contactez Pasteur Robert Lapointe au 525-1705 Ecole Elémentaire Millside, 1432 Brunette, Coquitlam. Service tous les dimanchesa | 0h Ecole du dimanche pour enfants de 0a !4ansalth Cours biblique tous les jeudis a 19h30 BC 21 Community Projects donne vie » aux projets de la communauté. es organisations 4 but non lucratif, les associations gouvernementales locales et les organisations communautaires peuvent faire la demande de subventions d'investissement allant jusqu’a 1 million de $ et couvrant jusqu'a 1/3 des coiits du projet. La prochaine date limite est le ler janvier 1995. Pour les dossiers de subvention, et pour plus d'information, écrivez ou téléphoneza : BC 21 Community Projects Section des subventions communautaires Ministére des petites entreprises, du tourisme et de la culture 239 rue Menzies, Victoria, BC, V8V 1X4 ¢ Tél.: 356-1187 Fax: 356-9358 ' ou contactez le bureau local de votre député Building B.C. for the 21st Century The Honourable Glen Cle ih Minister of Employment The Honourable Bill Barlec Vinister of Small Business, Lous