2 - Le SOLEIL, VENDRED! 29 suiLLET 1994 Opinion Les Beaux quartiers Avez-vous entendu parler de Crescent Beach ? En forme de croissant, cette plage est un quartier de White Rock, capitale mondiale du chateau de sable, 4 60 km au sud de Vancouver. Membre depuis toujours de la Gordon Neighbourhood House, la Maison de Quartier du West- End de Vancouver, j’ai trouvé 1a- bas au sein de |’Association des Maisons de Quartier un charmant lieu de séjour. Camp Alexandra, qui existe depuis 75 ans, m’a accueilli avec ma femme Christine, quelques ainées, et soixante-dix enfants et leurs parents, pendant une semaine. Une Maison de Quartier (Neighbourhood House), c’est un centre communautaire - pour des personnes qui se sentiraient mal a l’aise dans un _ centre communautaire «normal», telles que des parents seuls, des immigrants, des pauvres, des handicapés (j’ai moi-méme un léger handicap mental...).. Le personnel des Maisons, une poignée de professionnels dévoués, cherche surtout 4 engager des bénévoles du quartier a partager leur temps, leur savoir, avec d’autres voisins. Crescent Beach, c’est un peu le paradis. Le vieux village cétier, peuplé depuis un siécle de modestes vacanciers et de retraités, ne se modernise presque pas. Les rues sont ombragées de vieux arbres, les jardins croulent sous les fleurs, on sent la mer. Le Pacifique est beau a couper le souffle. Le West-end a un gros probléme. II voisine le Lions ’Gate. Mes voisins icise sont insurgés. Ils ont formé des comités, des alliances, ils ont gagné l’oreille du député provincial, 1’ Orateur de la Chambre, M. Emery Barnes. La circulation automobile - composée surtout d’égoistes seuls dans leur voiture qui traversent notre quartier deux fois par jour entre le centre- ville et la rive nord - nous effraye, nous empoisonne, nous pollue et affecte notre santé. Crescent Beach, selon des lecteurs et des articles de notre contemporain anglophone The Peace Arch News, sesentmenacée par la croissance immobiliére qui déborde de la ville de Surrey, tout prés. Lesrésidents de South Surrey s’organisent, l’association des résidents de White Rock - qui se ‘rencontrent 4 Camp Alexandra, comme nous 4 Gordon House -, s’inquiéte. Le West-end, c’est moi, toi, nos problémes. Crescent Beach, c’est le quartier des voisins qui se connaissent, qui s’aiment. L’ Association of Neighbourhood Houses aime ses voisins. Il y en a partout a travers la province, le pays. Aimes-tu ton voisin, ta voisine ? Nigel Barbour L’ Association of Neighbour-hood Houses ne recoit pas de subvention. On peut faire don de son talent, son temps et son argent. Détails au 875-9111. 4 Courrier Des propos mal placés C’est avec’ grande inquiétude et mécontentement que j’ai lu l’article «Un avenir pour le Soleil?» a l’intérieur duquel vous, monsieur Baillaut, dénonciez l’appui de la Fédération des jrancophones de la Colombie- Britannique (F.F.C.B.) au Soleil. En effet, en tant que présidente de la Fédération et représentante de ses 33 associations membres, je considére regrettable et déplorable que vous émettiez de tels commentaires dans le journal du 24 juin, édition dans laquelle la Fédération publiait son bulletin Le Trait d’Union suite a l’entrée en vigueur d’une entente pour la parution exclusive de ce dernier dans les pages du Soleil de Colombie-Britannique. Cette entente, d’une valeur de 4500$, comprend trois parutions du 7rait d’union ainsi que la publication du rapport annuel de la F.F.C.B. viale Soleil. A cette somme s’ ajoutent les montants que la Fédération investit 4 chaque année sous forme de contrats publicitaires, les projets de collaboration tels que le «Calendrier communautaire des activités francophones», la participation aux rencontres du comité pour le redressement financier du Soleil, etc. Ceci souligne l’enthousiasme de la Fédération a 1’égard du Soleil et prouve que celle-ci comprend tout a fait l’importance d’une presse écrite en francais. Ce n’est pas en faisant des déclarations de cette nature que vous réussirez, monsieur Baillaut, a obtenir l’appui de notre Fédération et, je vous le rappelle, de ses 33 associations membres. Vos propos négatifs vis-a-vis l’appui dela F.F.C.B. sont anciens et dépassés. Il aurait été souhaitable qu’a la suite de notre entente professionnelle concernant la parution du Trait d’union a l’intérieur des pages du Soleil de Colombie-Britannique, vous optiez, monsieur Baillaut, pour souligner cette entente comme un engagement positif de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique envers le Soleil. C’ est avec la vigueur et la détermination qu’on lui connait que la Fédération poursuivra sa mission pour la promotion et la défense des droits et des intéréts des francophones de la province. Nicole Hennessey, présidente Note de I|’éditeur Nous sommes heureux de publier vos remarques suite aux propos que j’ai tenus et nous respectons votre opinion. Cependantje conserve lamienne. Permettez-moi d’autre part de mettre dans leur véritable perspective quelques points que vous soulignez dans votre lettre a l’éditeur. - Pendant six a huit ans, nous avons approché le bureau de la FFCB en proposant des conditions exceptionnelles pour la publication du Trait d’union dans le Soleil. Ce qui présentait des avantages pour les deux partenaires. Il a fallu semble-t-il attendre les coupures budgétaires pour que soit acceptée la formule actuelle qui n’est plus qu’un arrangement commercial banal par lequel Le Soleil est heureux de venir en aide ala FFCB. -A propos du carnet communautaire, c'est bien Le Soleil gui assume les coits d’une page pour laquelle la FFCB Journit des informations. C'est un service bien naturel a offrir aux Jrancophones de la province. - Pour terminer, je dois vous avouer que je suis aussi surpris que le seront les autres actionnaires du journal de l’existence du comité pour le redressement financier du Soleil ququel vous faites allusion. En tant que président- directeur, éditeur bien que bénévole, j ‘aimerais connaitre les gens qui forment ce comité ainsi que ses dates de réunion. Veuillez croire que je ferai de monpossible pour m’y rendre. Je vous remercie. Jacques Baillaut | NFORMATION LE TOUR DU MONDE EN 365 JOURS En diffusant, jour aprés jour, les meilleures émissions de France, de Belgique, de Suisse, du Canada, du Québec et d'Afrique, TVS, c'est le tour du monde en francais. Une vision internationale et vigilante de l'information. Une présence internationale dans le monde des arts, des lettres et des sciences. Un calibre international dans l'univers des, variétés, des téléfilms et du théatre. Tout un programme a TV5, cable 15*. oe ae. oo Gel, Mek LA TELEVISION INTERNATIONALE ne uy Clin d'oeil ss PREPARATIFS PODR DES ELECTIONS AU QUEBEC... * Peut varier. Consultez votre cablodistributeur. TOUT UN PROGRAMME! SE LE Dis, DANIEL, “. AVEC CE CHAR-LA, TD PELX PAS PERDRE/ de Colombie-Britannique Le seul journal en francais 4 l'ouest des Rocheuses “SANS PEUR NI FAVEUR™ Président-directeur : Jacques Baillaut Rédacteur en chef: Pierre Longnus Journallste-coopérante : Geneviéve Gouin Administration et gestion : Noélle Mathis Infographisme : Suzanne Bélanger Correspondant national : Yves Lusignan (Agence de presse francophone) Collaborateurs : Claudine Lavallée, Marielle Croft, Catherine Lannoy. Collaborateurs Arts et spectacles : Sara Léa, Nigel Barbour, Marie Michaud, Yvan Brunet, Louis Anctil. Ouverture du journal : 9h a 17h, du lundi au vendredi Toute correspondance doit étre adressée au Soleil. 1645, S5éme avenue Ouest, Vancouver, C.-B., V6J IN5. Tél : (604) 730-9575. Fax : (604) 730-9576. L'abonnement annuel coite 25$ au Canada, 55$ a l'étranger. Le journal Le Soleil de Colomble-Britannique est publié par Le Soleil de Colombie Ltée. Enregistré comme courrier de deuxiéme classe. No 0046. - TPS No R 103242624 Impression : Horizon Publications OPSCLsh Tél. : (613) 234-6735 Téléc. : (613) 234-6313 Membre de l'Association _ ARE - = de la presse francophone —Sss >= ——a Hebdomadaire fondé en 1968 par André Piolat