N 4 ww’ 2, Le Soleil de Colombie, 9 Avril 1976 CONSEIL D’ADMINISTRATION A. Piolat J. Baillaut N. Therrien ‘DIRECTEUR : André Piolat ‘SECRETAIRE : Marguerite Batut REDACTION : Marc Béliveau REREEE KERR EERE EEE EREEREREREREREEEREES ‘PUBLIE PAR LE SOLEIL DE,COLOMBIE LTEE. 3213 rue Cambie, Vancouver 9, C.-B. Téléphone: 879-6924 V5Z 2W3 Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 LES HEBDOS DU CANADA EG ca bref *Une démission importante & la FFC a dQ étre accep- tée par le Conseil Général de la Fédération des Fran- co-Colombiens. Ils’agit de M. Doug Brown, Vice- Président depuis mai 1975. Doug Brown a été Direc- teur-Général de la FFC, du mois d’aodtt 1973 a oocr 1974 “set fut. .e élu Vice prestteieae in PEC. Il quitte maintenant ce poste pour raisons person- nelles 4 cause de ses études & SFU et l’éloignement de. son domicile. C’est une démission importante car Brown fut certainementun initiateur de beaucoup d’actions de la Fédération. Un grand merci de nous tous, Doug, et, pour con- solation, nous savons que nous: pourrons toujours profiter de ton aide et detes. conseils. *Deux personnes hautement qualifiees dans le domaine. de 1 1’Education ont étéac- ceptées par le Conseil gé- néral au cours dela der- niére réunion. Il s’agit d’a- ~ bord du Dr. Charles Bou- ton, bien connu dans notre communauté et Chef du Département de francais a l’Université Simon Fraser. Le Dr. Bouton fait désor- mais partie du Conseil gé- néral et fut nommé égale- ment au Comité exécutif de la FFC. Son mandat se ter- minera a l’Assemblée gé- nérale du mois de mai pro- chain. Le Dr. Pierre-Louis Vail- lancourt ‘est désormais le responsable du Comité d’Education de la Fédéra- tion. Il remplace M. Marc Van Den Borre, quia tenu cette fonction bénévole- ment pendant ces dernié- res années. Ungrand mer- ci a Mare qui se dévoua sans compter dans un do- maine des plus défavori- sés de notre province: - l’enseignement en fran- gais -. Nous souhaitons donc la bienvenue au Dr. Charles Bouton et au Dr. Pierre- trés- Doug — Louis Vaillancourt ausein de notre Fédération. Nous savons d’avance que leur contribution 4 la FFC bé- néficiera aux Franco-Co- lombiens. * Des plaintes ont été dé- posées auprés du Commis- saire aux langues offi- cielles concernant le man- que de bilinguism a la réception de Radio-Cana- da, au Ministére du Re- venu. (impdts) et dans les ‘bureaux de. poste. Si vous en avez aussi, dites-le nous - (873-3581) - * Le Congrés approche:les _22 & 23 Mai A Victoria. En plus des réunions plénié- res & ateliers, vous aurez le plaisir de voir: une exposition de livres, dis- ques, artisanat, un film long métrage et “vous pourrez participer 4 u- ne soirée sociale, au ban- quet de cldéture et a une soirée de Gala (grand ar- tiste du Québec). Inscri- vez-vous, venez donc. C’est le moment, maintenant! * Les groupes ont un nou- veau service offert par la FFC. La Fédération offre d’imprimer gratuitement, (maximum de 500 feuilles) le papier 4 entéte de ses organismes affiliés. La composition peut 6tre aus- si faite par nous, sivous le désirez. Informez-vous et vous serez servi. - (873-3581) - * Une Fédération des Fran- cophones hors Québec a été créée. La FFC est mem- bre de cette Fédération, - comme le sont les 8 au- tres associations provin- ciales. Vous serez plus renseignés sur la FFHQ d’ici 2 mois - * Qu’est-ce que la FFC?. Si c’est une question que vous vous posez, télé- phonez-nous. Nous vous fe- rons parvenir toutes in- formations. Bien mieux, - venez-nous voir! - (42 = Ltéditeur RECHERCHE DE LA VERITE : ‘Le journal hebdomadaire a pour premier et constant souci d’apporter a ses lecteurs une information exacte, complete, honnéte et de bon goat. 1 - Le journal hebdomadaire ne tente pas d’obtenir des informations, des photo- graphies ou des documents au moyen d’abus de confiance, de subornation, de chan- tage ou d’autres procédés malhonneétes. 2 - Le journal hebdomadaire respecte les engagements pris et particuli¢rement le secret professionnel de sanctions pénales. COMMUNICATION DE LA VERITE concernant les sources de ses informations, méme au prix Le journal hebdomadaire situe la vérité au-dessus de tout et la respecte en raison du droit qu’ont ses lec teurs de la connaitre. 3 - Le journal hebdomadaire recherche la fidélité aux faits dans toute l’information et relate les activités humaines sans en déformer le-sens et sans tromper ses lec- teurs. 4 - Le journal hebdomadaire ‘des informations m - publique. 7 oOo - Le blie, d’investigation. 6 - Le journal qu’il seit étre fausses, de caractére morbide ou trivial. 8 - Le journal des informations, ments. : 9 - Le journal hehdomadaire hebdomadaire les truquages rectific s’interdit de diffuser déliberément de la publicité ou mensongéres et contraires a la moralité journal hebdomadaire rejette les informations douteuses ou, s’il les pu- précise leur degré de probabilité et les limites de ses propres possibilités hebdomadaire évite d’accentuer le cdté sensationnel des nouvelles s’interdit les titres en contradiction avec le contenu ou l’emploi malhonnéte des illustrations et docu- promptement ect loyalement les informations qui se révélent erronées, surtout -si elles sont préjudiciables. 1Q - ceptera aucun cadeau, aucune prime, Le journal hebdomadaire , pour éviter toute forme de compromission, n’ac- aucune faveur, qui risque d’aliener sa li- berté et d’amener ses collaborateurs 4a violer 1'’éthique professionnelle. ll - La. direction du RESPECT DES JOURNALISTES que éditoriale, mais conscience. 13 - Le journaliste la part formes 4 la vérité. DROITS DU PUBLIC . Le journal hebdomadaire place l'intérét général journal hebdomadaire qui se publie dans Ie journal. ou le propriétaire de la direction pour la : au service d’un hebdomadaire ne subira aucune représaille de publication d’information d’intérét public con- les droits inviolables de la personne humaine. 14 - Le journal grave sans hebdomadaire raison suffisante s’interdit en s’immiscant d’un journal hebdomadaire détermine Ag, il ntolsswe “aucun éditorialiste & écrireé a l’encontre assume la responsabilité de tout ce au dessus de l’intérét particulier, étant sauf tout ce qui peut causer un préjudice dans la vie privée des personnes... 15 - Le journal hebdomadaire s’interdit la_diffamation, le chantage, les accusations les accusations fondées et les informations dévavora- sans bles” tére 16 - Le journal preuve et ne diffuse concernant une personne, un groupe ou une institution que si leur carac- public et l’intérét général |’imposent. hebdomadaire ne préjuge pas des decisions de la Justice et évite de. les influencer par des comptes-rendus tendancicux. . LES HEBDOS DU CANADA Eee SUITE DE LA PAGE 1 qués du gouvernement cen- tral, On mentionne bien que-se faire’. servir,~ en francais ou en anglais n’est pas un privilége mais un droit. La politisation excessive des 2 langues ‘‘officielles’’ au Canada a-t-elle mise des interférences entre **hesoin’’ et ‘‘curiosité’’ d’apprendre une langue. La relation entre les 2a évo- lué dans le sens de la re- connaissance d’un- droit pour 1!’étudiant et pour le fonctionnaire d’apprendre une langue dans le sens strict du ‘‘privilége’’. - (qu’il soit sanctionné ou non de l’obligation) - au détriment du libre accés a l’apprentissage. Actuellement, la politique du bilinguisme peut se cri- tiquer sévérement. Outre le fait des intéréts poli- tique en jeu, il semble DER Oa Di AP. P2ReB Ne RSE que le droit d’apprendre une langue seconde, que nous nommerons. ‘‘offi- cielle’’ soit dénié. Mais pour soutenir l’idéo- logie dominante des pro- grammes d’apprentissage d’une langue officielle au Canada, on entend passer par des voies assez ins- titutionnalisées que le besoin, alors, se trouve survalorisé au détriment de la curiosité. L’enseignement ~- intensif _du francais aux fonction- naires semble une moda- lite d’action favorisant les groupes minoritaires francophones’ concernés, lesquels, par la suite, au- ront des services en fran- gais. Mais quel intérét de formation touche-t-on si les “centres culturels manquent de ressources pour accueillir spontané- “ment des individus guidés par la curiosité de la lan- gue et de la culture. Les fonctionnaires sont payés pour apprendre etles étu- diants regoivent des_cré- dits scolaires. On justi- fie de la sorte la concen- tration des ressources d’apprentissage mises A leur disposition, tandis que le citoyen ordinaire doit faire des démarches. plus pénibles, compte tenu qu’on l’écarte duréservoir privilégié disponible aux fonctionnaires et étudiants. A Ottawa, si 1l’on était le moindrement soucieux des préoccupations popu- laires, on fagonnerait déja dans un_projet de loi les profils de coopératives d’apprentissage de langue seconde, tout en garan- tissant aux écoles la pos- sibilité d’enseigner le . francais et l'anglais. =~. Chg ERS Siete whip ROAR RG wee ou Bray tee ade Gok HEN, ve ehh El Lath sake sear Mites sitet ‘& oe