16—. Le Soleil de Colombie, vendredi 27 avril 1984 Suite de la page 1) de tenacité auprés de plu- sieurs compagnies d’avia- tion, pour arriver a ses fins. Voila, un concierge de grand hotels doit étre avant tout dégourdi, débrouillard, il doit faire preuve souvent de diplo- matie, il doit sortir trés souvent aprés ses huit heu- res et demie de travail a Vhétel pour vérifier tel menu, pour essayer tel res- taurant, voir telle piéce de théatre ... «Il y a mal- gré tout beaucoup de ten- sion dans ce métier, car le client veut avoir umi ser- vice, que nous gratuitement, et l’avoir tout de suite.» veut Le travail du concierge ne peut se comparer au service aux chambres que tout grand hotel qui se respecte détient. «Un soir, des clients ont demandé offrons " qu'on leur serve des homards dans leur chambre. Ce _ soir-la, Vhétel_n’en avait pas. Le service aux chambres aurait simplement répon- du qu'il regrettait mais qu'il ne pouvait en servir. D’avoir contacté le con- cierge, les clients ont eu une demi-heure plus tard leurs homards.» Normand avait tout simplement télé- phoné a I’un des restau- rants de Vancouver. Pour pouvoir donner satisfaction a sa clientéle, Normand et les autres con- cierges ont monté plusieurs répertoires qui sont mis’a jour quotidiennement et qu'ils gardent trés précieu-. sement, comme par exem- ple, ils ont un livre sur les banques (quelle banque d'ici représente telle ban- que étrangére), sur les cartes de crédit, sur les | spectacles, les attractions Le francais au travail au méme niveau qu’en 1971 Suite de la page 1 personnes ne parlant qu’an- glais a leur travail (3%). Ces résultats sont appli- cables a l'ensemble. de la province. Par contre, l’étude montre que lJutilisation du développé a Montréal beaucoup plus vite quailleurs. La proportion des Montréalais n’utilisant que le francais s’est frangais est passée de 48% en 1971 a 57% en 1983 et celle utilisant _ les deux langues dans leur travail de 47% en 1971 a 40% en des personnes 1983. Selon l’étude de |’Office de la langue francaise, 36% des Québécois ont acheté dans les six derniers mois un produit dont le mode d’emploi n’était pas traduit en francais. 815 Hastings ouest, L’agence de voyage francaise NBD travolt ia Jacques Lévy Agent de voyage 689 - 1661 Vancouver, V6C 1B4 que l'on donne 4 Vancouver, sur les gar- diens ou gardiennes (com- me on peut le penser .les clients réclament parfois des gardiennes pour leurs enfants et «jai quelques fois garder moi-méme pen- dant une ou deux heures des enfants»), répertoire sur les locations, sur les sports ... «Enfin tout ce que tu peux imaginer.» ~ Dans ce grand hotel, le Four Seasons, ow d’ailleurs le directeur parle-trés bien francais, la clientéle est aux trois-quarts formée de gens d’affaires. Donc ces: derniers auront assez sou-. vent besoin des services de’ télex, de secrétariat, et, parfois de traductions. Le, concierge leur recomman-, dera des spectacles, les restaurants, leur réservera tout voyage, ou tout arran- gement touristique. Il expliquera a son client les particularités de la ville (attention traversez au coin- de rue et sur les passages cloutés), de la province ou du pays («les visiteurs ont trés souvent aucune notion de l’étendue du pays, surtout les Euro- péens qui s'imaginent que Calgary est 4 deuxheuresde route de Vancouver»). Normand a ce don de détecter immédiatement Vaccent francophone : les accents frangais, belge, suisse ou québécois. «je m’adresse a eux en pre- mier et en frangais, ils se sentent un peu moins dépaysés.» Le seul échec essuyé par Normand en deux ans et . demi concerne la langue turque. «Un de nos clients réclamait un chauffeur de taxi qui parlait turc. Je n’ai pu en trouver un seul. Il suffit de demander! Toutes les compagnies de taxi se vantent de parler toutes les langues ... sauf le turc.» «L/histoire la plus cocas- se est une histoire de pécheurs. Des pécheurs -canadiens étaient en con- grés a Vancouver dans notre hétel. Un soir deux d’entre eux viennent me voir. Ils doivent a tout prix trouver deux poissons frais de telle et telle taille. Ils ne montrent avec leurs bras la taille qu’ils désirent. On est un vendredi et il est. huit heures du_ soir. - Ils avaient été pécher dans la région et avaient perdu leurs prises. J’appelle tous les restaurants de Vancouver, mais comme on est vendredi, tous les restaurants ont déja décou- pé leurs poissons; je me retrouve dans le quartier chinois avec la limousine de l’hétel. Je raméne en limousine les deux pois- sons. I] fallait bien sur que je trouve des pois- sons de notre céte. Les deux clients voulaient. des poissons pour les montrer au souper ou chaque pécheur. devait €xposer sa prise. Plus tard ces deux messieurs sont revenus et m’on demandé de _ les emballer, ils ramenaient leurs poissons 4 Montréal.» Presque tous les jours, il arrivent des histoires cocas-. ses, problémes vite résolus. Plusieurs fois, Normand a prété sa cravate, ou sa ceinture, a un client qui avait tout simplement oublié d’en placer dans sa valise. On est loin des études de Beaux Arts qu’avait commencées Normand Aubin il y a cing ans. iv Canadian Radio-television and : Figg as Conseil de la radiodiffusion et des ACCREDITATION DES EMISSIONS CANA- DIENNES dans _si'avis public CRTC 1984-56 du 2 mars 1984, le C.R.T.C. a proposé des critéres révi- sés relatifs a «l’acerédita- tion des émissions cana- diennes.» Le conseil a esti- mé qu'il serait bon d’avoir, dans toute la mesure du ossible, uniformité entre es ministéres et organis- mes _- gouvernementaux intéressés en ce qui a trait ala définition d’une «émis- sion canadienne.» Par con- séquent, le Conseil a pro- posé d’adopter le systéme de points et les criteres de lamortissement du coit en capital (l’ACC) dont se sert actuellement le Bureau d’émission des visas de films et bandes vidéo cana- diens du ministére des Communications (le bureau des visas) dans le cas de productions de _ longs métrages, comme base aux fins de sa définition d’une- émission canadienne. En réponse a l’avis public CRTC 1984-56, le Conseil a recu 33 mémoires_ prove- nant de -l’industrie de la radiodiffusion, des produc- teurs indépendants _ et d’autres membres du _ pu- blic, lesquels ont traité de diverses questions ayant trait aux critéres propo- sés. Le Conseil a tenu compte de ces mémoires dans le cadre de l’adop- tion des critéres relatifs a l'accréditation d’une émis- sion canadienne. Les cri- téres entrent en vigueur aujourd’hui. Le Secrétaire général J.G. Patenaude. hel Canada & Travaux publics Canada Canada Public Works Box 593 - Tahsis C.B: VOP 1XO APPEL D’OFFRES: LES SOUMISSIONS CACHETEES pour les projets décrits ci-dessous, adréssées au Chef, Politique et — administration des contrats, Travaux publics Canada, 5013 — rue 51 (P.O. Box 518), Yellowknife, NWT, X1A 1S8, seront recues jusqu’é 11h30 M.S.T., le jour de la date limite apecfigue. Les documents de sou- mission peuvent’ étre retirés par l’intermédiaire des bureaux Départementaux énumérés, en présesntant le payment du dépét exigible. PROJET No 085853 — pour le Ministére des Affaires indiennes et du Nord canadien, autoroute Liard, T.N.O. Travaux a effectuer : ensemencement, fertilisation et paillage, km 51.2 au km 210.5 Date limite :.16 mai 1984 Dépét : 25.00$ Les documents de soumission peuvent étre retirés auprés de la salle 200, 26me étage, 9925 — 109 rue, 1166 rue Alberni, Vancouver, C.B.; Yellowknife T.N.O.; Hay River, T.N.O.; et peuvent étre consul- tés aux bureaux de l’Association des construc- teurs en chemins d’Edmonton, Alberta et. de Vancouver, C.B., ainsi qu’aux bureaux de |’Association des constructeurs de Yellowknife et de Hay River, T.N.O. INSTRUCTIONS Le dépét pour les plans et les spécifications doivent étre fait a Tardre u Receveur Sinieal du Canada, et seront remboursé lors du retour des documents en bonne condition dans le mois qui suivra la date de Youverture des soumissions. . Le Ministére ne s’engage a accepter ni la plus basse ni aucune des soumissions. Greffier Comité permanent de la santé, du bien-étre social et des affaires sociales Chambre des communes Ottawa (Ontario) KIA 0A6 Tél: (613) 992-3150 ‘Le président, * COMITE PERMANENT DE LA SANTE, DU BIEN-ETRE SOCIAL ET DES AFFAIRES SOCIALES DE LA CHAMBRE DES COMMUNES Le Comité permanent de la santé, du bien-étre social et des affaires sociales tiendra des séances sur l’objet du projet de loi . C-221, Loi modifiant la Loi sur les stupéfiants (emploi thérapeutique de lhéroiné). Le Comité invite les organismes et les particuliers 4 lui soumettre des mémoires relatifs 4 la question de savoir si l’on devrait autoriser l'emploi thérapeutique de l’héroine, en les faisant parvenir au greffier du Comité d’ici au lundi 28 mai, a 17 heures. Les mémoires peuvent étre présentés en francais, en anglais ou dans les deux langues officielles. Il est recommandé de les dactylographier sur du papier de 22 au 28 cm, en respectant des _ marges de | et 3 cm. Le Comité se réserve le droit de publier les mémoires qu'il regoit sauf en cas de demande expresse de ‘non-publication. Tous les mémoires, lettres et demandes de renseignements doivent étre adressés au: : DAVID WEATHERHEAD, député. du réseau iw Conseil de la radiodittusion et des munications canadiennes - Canadian Radio-television and Tal, C Le C.R.T.C. a déja annoncé la tenue d’une audience publique a Hull (Qué.) com- mengant ‘le ler mai 1984. Western Caissons Ltd, CKO RADIO TORONTO, London et Ottawa (Ont.); St-Jean (T-N); Halifax, (N.E.); Saint-Jean (N.B.); Montréal (Qué.); Winnipeg (Man.); Regina (Sask.); Calgary et Edmonton (Alta); et Vancouver (C.B.). Le Conseil annonce par la présente qu’il convo- que la titulaire 4 compa- raitre a l’audience publi- que commencant le ler mai 1984 au Centre de confé- rences, Phase 4, 140, Pro- menade du Portage, Hull, (Qué) A. La titulaire a soumis un rapport en date du 9 mars 1984. Ce rap- © port, exigé dans la deéci- | sion CRTC 82-189, décrit les progrés de la titulaire dans la réalisation des engagements pris dans les domaines suivants: 1. La mise en oeuvre des ser- vices- aux stations - autori- sées de CKO a Halifax, Winnipeg, Régina. Saint- Jean et St-Jean; 2. La~ réouverture ou l’aménage- ment de studios locaux, ou les deux, dans chacune des stations autorisées ainsi que J introduction d’une programmation locale a ces stations; et 3. La mise en } oeuvre 4 CKO Montréal d'un service reflétant les besoins et les intéréts par- ticuliers de cette collec- tivité. Le Conseil . désire duscuter du contenu du rapport du 9 mars 1984 de la titulaire et lui demander de fournir d’autres détails relatifs aux progrés réali-. sés depuis le renouvelle- ment de sa licence, le 18 février 1982 (décision CRTC 82-189), et le chan- gement de propriété en vi- ainsi gh les raisons pour lesquelles il y a un délai dans la réalisation de tous les points soulignés dans la décision relative au renou- vellement. B. Le Conseil désire également discuter de la question des repor- tages sportifs en direct qui sont, en ce moment, limités a «un match de la semaine» tel qu’autorisé dans la déci- sion CRTC 82-189 ayant trait au renouvellement du réseau et des stations indi- viduelles. Le Conseil note que cette situation résul- te du fait que les stations KO a London et a Halifax proposent de s’affilier au réseau devant étre exploité par Télémé- dia Communications Inc. et afin de retransmettre les parties de baseball des Blue - Jays de Toronto durant les saisons 1984 et : _gueur depuis aofit 1983, 1985. La demande (83304. 8200) présentée par Télé- média Communications Inc. est également inscri- te a l’audience publique ci- haut mentionnée. On s'attend a ce que la titu- laire discute de cette ques- | tion et fasse part de ses intentions quant a la pro- grammation de ses stations selon ses promesses de réa- lisation. ; La décision relative au renouvellement de la licen- ce (CRTC 82-189) et les demandes antérieures de ‘la titulaire sont des docu- ments publics et ils peu- vent étre examinés au : 80, rue Carlton, Toronto (Ont.) M5B 2E9. Toute personne désirant intervenir doit faire parvenir ses commen- | — taires au Conseil, par écrit avant le 27 avril 1984 a ladresse suivante : CRTC . Ottawa (Ont.) K1A ON2. Le Seerétaire général, J.G. Patenaude. ~ Canada