8 Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 2 mai 1997 S i] v As A Les propos d’Huguette Un homme ne pleure pas ! PAR HUGUETTE DESJARDINS La rareté des larmes mascu- lines s’explique par cette fameuse phrase, «Unhommec’est fort, cane pleure pas! Cenesont que les filles quichialent!» L’>homme garde fa- cilement les yeux secs, ses larmes désarment. L’idée que les garcons sont forts et ne pleurent pas reste fortement ancrée dans notre vie. Pourtant, au gré des civili- sations, des cultures, pleurera été une faculté masculine moins parcimonieuse qu’aujourd’ hui. En effetau XVIliéme siécle les hom- mes avaient la larme facile, ils fai- saient méme semblant de pleurer. Au XIXiéme siécle la passion pré- née comme vertu provoquait des ruisseaux de larmes masculines. Chezles femmes, les larmes de chagrin, de désespoir, d’impuis- sance ou de bonheur jaillissent na- turellement tandis que chez les - hommes on verra quelques fois perler une larme au coin de |’ oeil. flowers be ae Joyeuse Féte des Méres — Vancouver, B.C. V5K 1Z2 Service en francais Depuis quelques années cependant, les hommes comprennent que les larmes servent 4 exprimerdes sen- timents. Ils comprennent aussi qu’oser montrersonémotionn’est pas synonyme de faiblesse. Les femmes ont compris il y a longtemps que pleurer ¢a fait du bien. Toutcomme les cris, les rires, les larmes sont des facteurs d’équi- libre dont le corps a besoin. On va méme jusqu’a dire que les larmes évitent des ulcéres. Alors messieurs, maintenant que vous savez que les larmes ne sont pas signe de faiblesse, au con- trairec’est une fagond’étreauthen- | tique, de ne pas se cacher derriére une fausse dureté et faire comme si tout allait bien, allez messieurs, osez... les larmes sont utiles, elles servent a dire que quelque chose ne va pas... Lesilence ne réglera rienet vous n’en perdrez pas pour autant votre virilité.O GRAYCE TOM FINLEY FAX: 253-3058 Business: 253-3101 2503 East Hastings St. J RECHERCHE COORDONNATEUR(TRICE) Ezy Of i e La Fédération des francophones de la Colombie-Britannique écol CCOICS..- (suite de la page 7) refuse dele faire, il perdra au jeu; s’il accepte, il gagnera. Etle tout recom- mencera. Cette piéce pourrait ne jamais s’arréter. Le début, c’est la fin. Etlafin, c’estle début. Difficile acomprendre? Pas vraiment. Diffi- cile 4 accepter? Au théatre tout est possible. ‘Ecole: Handsworth Secondary School (North Vancouver) *Catégorie: 7/8/9e année Titre: L’amour ou la mort *Création de Megan McLoughlin, ‘Mona Maghsoodi, Aysha Dhala, Lise Bondi et Hasine Samji *Mise enscéne de Martine Wakefield et Mme Yaraghi (enseignantes) Bellavista est une jeune fille troublée parses amours. Sonpére, Anton, veut qu’ellese marie avecun gargon riche et respectable; il lui a déja choisi trois prétendants. Mais voila, Bellavista tombe amoureuse de Casanova, unchef de bande quin’est niriche, ni respectable. Comment va- t-elle convaincre son pére et lui faire comprendre quel’apparencen’est pas l’essentiel dans la vie? *Ecole:Nanaimo District Secon- dary School (Nanaimo) *Catégorie: 10/11/12e année Titre: Ondulations *Création et mise en scéne de Jan McRae-Graham On m€éne une enquéte sur la mort d’une adolescente et sur les consé- quences de la consommation d’alcool et de la conduite en état d’ébriété. cont Mettant en vedette les lauréats des galas provinciaux de ]’Ouest Avec la participation de Daniel Lavoie Le vendredi 6 juin 1997, 19 h Au Waterfront Theater Conseil culturel et artistique francophone de la Colombie-Britannique Radio-Canada CBUF-FM Colombie-Britannique Billets: 736-9806 Fi till E LE CENTRE Sous la supervision de la directrice générale, le ou la candidat(e) choisi(e) verra 4 coordonner la tenue d’un Forum sur la présence francophone en C.-B.. Cette personne aura 4 superviser et a réaliser des activités dans le cadre d’une campagne d’identification de francophones en C.-B. EXIGENCES DU POSTE ¥ Connaissance de la communauté francophone et de la_ politique ; ¥ connaissance des ministéres fédéraux clés en C.-B. ; ¥ expérience dans l’organisation d’événements ; ¥ expérience dans le recrutement ; ¥ capacité de travailler 4 l’intérieur de courts délais ; ¥ connaissance des logiciels de traitement de texte ; Y maitrise des deux langues officielles du Canada. Ce poste est pour une période déterminée 4 contrat. Faire parvenir votre curriculum vitae avant le 8 mai 1997 a: M™ Yseult Friolet, directrice générale La Fédération des francophones de la Colombie-Britannique 1575, 7*avenue Ouest, Vancouver (C.-B.) V6J 1S1 La Fédération des francophones de la Colombie-Britannique estun organisme provincial, sans butlucratif, voué ala promotion eta la défense des droits et intérets des francophones de la province et regroupe plus d'une trentaine d'associations francophones et francophiles. € We. Théatre la Seiziéme est 4 la recherche d’un TRE Le Théatre la Seizigme est une compagnie professionnelle de théatre créée il y a 23 ans. Elle présente des spectacles pour enfants et adolescents 4 travers le Canada, offre des _ateliers d’animation théatrale dans les écoles de la Colombie-Britannique et organise un Festival Théatre-Jeunesse annuel. De plus, sa saison comporte un volet thédtre communautaire. La compagnie participe également 4 des co-productions “grand public” avec des compagnies professionelles locales. La personne choisie devrait posséder: ° Expérience théatrale pertinente © Bonne connaissance du travail en milieu minoritaire * Excellente maitrise du frangais et de |’anglais parlés et écrits © Excellent leadership Le salaire sera 4 déterminer selon les compétences. Date d’entrée en fonction: aoat 1997 Veillez faire parvenir votre curriculum vitae au plus tard le 20 juin 1997 a V’adresse suivante: Théatre la Seiziéme Comité de sélection 226-1555, 7e Avenue ouest Vancouver, C.-B. V6J1S1 N.B.: Nous souscrivons aux principes de l’égalité d’accés a l’emploi. Nous répondrons seulement aux candidatures retenues. UR_ARTISTIOQU * Créativité et vision 4 long terme Emouvantes 30 minutes. *Ecole: Duchess Park Secondary School (Prince George) Catégorie: 7/8/9e année *Titre: Le Chapitre final Création de la troupe *Mise enscéne de Mme Savoie-Bou- cher (enseignante) Comme 1’épisode final du fameux Pierre Seanahue, cette piéce de théa- tre est un mélange de comédie, de suspense et de terreur. Rejoignez- nous dans une nouvelle aventure pal- pitante, avec de nouveaux stéréoty- pes de snobs, de blondes, de villa- geois, de hippies, de nerds, et peut- étre de quelques psychopathes? Dans les bois les plus dangeureux du Cana- da, nul ne sait ce qui va arriver... *Ecole: Vedder Middle Secondary School (Sardis) *Catégorie: 7/8/9e année Titre: La Premiere fois *Création de la troupe Deux garcons, qui en sont 4 leurs premiers flirts, discutent de la fagon de s’y prendre afin d’attirer |’atten- tion de deux filles. “Ecole: Merritt Secondary School (Merritt) *Catégorie: 10/11/12e année *Titre: Le Petit Prince : Adaptation del’oeuvre d’ Antoinede Saint-Exupéry. Les scénes: -L’aviateur fait la con- naissance du Petit Prince et lui dessi- neunmouton dans la caisse. -Le Petit Prince découvre que les adultes s’oc- cupent de “choses sérieuses”. -Le Petit Prince s’occupe de sa Fleur or- gueilleuse. -Le Renard révéle au Petit Prince un secret; “... on ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux.” “Ecole: Ecole Brodeur (Victoria) | - Catégorie: 7/8/9e année *Titre: Jugement Création de la troupe Cette piéce raconte |’histoire d’un homme et du jugement porté contre lui. Aprés un accident mystérieux, Ivan, le héros, se retrouve dans une Cour ot les événements se déroulent différemment. Devantun juge pares- seux, les deux avocats débattront pour prouver] innocence ou la culpabilité d’Ivan. Pendant qu’Ivan demeure confus, lesmembres du jury décident de son sort. Dans cette piéce vous suivrezla vie d’Ivan. Qu’arrivera-t-il anotre héros? *Ecole: Handsworth Secondary School (North Vancouver) *Catégorie: 10/11/12e année *Titre: La Révolution Francaise *Création de la troupe La piéce décrit les principaux événe- ments de la Révolution Frangaise a partir dela prise dela Bastille jusqu’a la retraite de Napoléon Bonaparte.Q) Cambriolage... (suite de la page 3) Mme Marie Bourgeois, Res- ponsable de la Maison de la Franco- phonie,s’interroge encoresurles rai- sons qui ont poussé les malfaiteurs 4 s’intéresser a la messagerie électro- nique. La police méne son enquéte pour déterminer le mobile de ce geste.)