4, Le soleil de Colombie, ler Octobre 1976 PRIX ELANCES - Devant la montée incessante du coat de la vie, il convient que chacun de nous_ fasse quelque chose, le_ service Anti-Inflation est débordé. J’ai donc décidé de leur apporter mon aide. D?’a- bord et avant tout, ce qui leur manque, c’est un **Slogan’’, un ‘*Moto’”’ en francais, une devise. Tl en reste quelques-u- nes qui, lors de la der- niére grande guerre, ont été célebrées et peuvent encore servir: - La Route des Prix est et Restera Ouverte, avec aide de .M. Paul Reynaud - Nous vaincrons les Prix parce que nous sommes les plus forts (suivant Dala- dier) Je Hais les Prix qui Vous ont fait Tant de Mal (avec Ph. Pétain) Vive les Prix Libres - (comme aurait dit Ch. de Gaulle) - - Et si cela ne leur suffit pas, voici une vieille de- vise ea il qui est vraie et efficace: OU LES PRIX PASSENT, - LES SALAIRES: TREPAS- SENT - GENERALE ET BOXEUSE Il est des métiers au sens noble du mot, digne des femmes: épouse, mére, in- firmiére, docteur, phar- macien, professeur, mais boxeur, jocksyet méme militaire, général, enplus, comme vient de le publier un journal... Imaginez une femme géné- ral ordonnant une attaque: bayonnette. . .au canon... Chargez! Si ce n’était pas triste, comme ce serait ri- sible. Car, enfin, pour moi et pour beaucoup, une femme militaire, policier, terrassier Ou boxeur n’est qu’un général, ou un ter- rassier femelle. Il semble que certaines femmes ne veulent pas é- tre l’égal de l’homme; el- les veulent luiressembler. Une femme qui ressemble a un homme. . .non merci! LITTERATURE DESSINEES’. EN FRAMCAIS! ET AUSSI EN ANGLAIS LIVRES NEUFS ET USAGES EN VENTE A PRIX REDUIT , ROMANS POLICIERS POESIE , ESSAIS , THEATRE, BANDES VARIETE DE LIVRES D’ENFANTS LIBRAIRIE ‘LE SOLEIL” 3213 rue Cambie tél. 879-6924 VANCOUVER L’ Université Bishop ‘*Une perle dans un écrin de verdure’”’ Au cours d’un voyage dans la ‘‘Belle Province’’ avec un sympathique groupe de’ Francophones de Vancou- ver, etgrace 4 la gentilles- se d’un vieil ami, aujourd’ hui Chef-des Etudes Fran- aises et Québécoises 4 universe Bishop, Dr. Claude Treil, pour bien le nommer, j’aieul’occasion de visiter les superbes Cantons de 1’Est et ]’uni- ‘versité Bishop de Lennox- ville. La splendeur de l’autom- ne québécois n’avait pas encore atteint son apogee et cependant la nature ne m’a jamais parue aussi belle que par cette jour- née de septembre od nous avons visité cette fertile région du Québec que sil- lonnent collines et val- lons, lacs et riviéres. Les lacs Magog et Mass- wipi reflétaient le bleu pur d’un ciel ensoleillé et si les érables, les bou- leaux et les trembles n’a- vaient pas encore revétu leur flamboyante parure automnale, le rubis- et Vor commengaient déja 4 poindre dans l’émeraude de leur feuillage, laissant ainsi prévoir les splen- deurs A venir. Nous avons évité 1|’auto- route encombrée et suivi un chemin plus pittores- que, nous arrétant de temps 4 autre, soit pour admirer les divers aspects du -cé-. lébre Mont Orford, foyer des Jeunesses Musicales du Québec, ou la magnifi- que Abbaye de St Benoft- du lac, ov tout.simplement -les ‘charmants petits chaz ’ lets. 4 demi cachés dans ’ la verdure et les luxueux manoirs, ceux-ci plus 4 l’écart de la route, fois méme 4 peine aper- gus derriére les arbres et les murs de pierre, tel- le cette somptueuse pro- priété of le prince Phi- lippe d’Angleterre a sé- journé l’eré passé et ou - paraf-il - il a donne du fil a retordre a “ses =par- des’du corzs, car il ado- rait se promener souvent dans cette incomparable campagne canadienne, éelu- dant ou du moins tachant déluder “la.- surveillance policiére:. Mais le “‘gen- darme’’? québécois a plus d’un tour dans son sac, et les arbres et les ‘buis- sons des sentiers n’é- taient pas toujours ce qu’ils paraissaient. Le mari de la Reine était bien plus protegé qu’il ne s’en rendait compte, mais je doute fort qu’il ait.cu besoin de cette protection dans une région si hospi- taliére, Aprés une petite prome- nade dans la jolie ville de Sherbrooke, métropole des Cantons de l’Est, nous a- vons atteint Lennoxville et l’université Bishop. Située en pleine campagne, entre Lennoxville et la jonction des riviéres St- Francois et Massavvipi., l’université Bishop campe ses batiments de brique rose dans le yert d’immen- ses pelouses, derriére des ‘site agreste. par-_. par Rose-Blanche McBride rideaux d’arbres, parmi les fourrés et les futaies, dans. un cadre des plus idyllique qui soit. La bri- que donne 4 tous ces édifi- ces un air de permanence et de durabilité que le ci- ment ou le béton, méme le plus armé, n’arriveront jamais 4 égaler. Grace ¢ sa texture et asa _ riche couleur, le style des constructions les plus ré- centes s’harmonise avec élégance au styie des plus anciennes. Nous avons surtout ad- miré le splendide McGreer Hall, aux allures d’un vieux chateau provincial a- vec ses tourelles, ses cré- naux <€t son architecture imposante, le magnifique théatre Centennial o& l’on peut assister 4 des pié- ces G. tout genre, du clas- sique au plus récent, le nouveau Centre Récréatif et Sportif, qui, malgré son modernisme, ne dépare en rien le charme de ce Une trés jo- lie chapelle respecte le style d’une premiére chapelle détruite lors d’un incendie en 1891. A l’intérieur, on peut voir de magnifiques panneaux EXTRAORDINAIRE ) _ exécuteéS par ces mer- veilleux artisans cana- diens-frangais dont l’art et le goft n’ont jamais été pris en défaut. Il m’est évidemment im- possible de nommer tous les édifices qui ont fait notre admiration, que ce soient les batiments ré- servés aux cours, aux é- tudes, 4a l’administration ou les résidences des étu- diants, ainsi que les habi- tations des professeurs. Quelques-unes de ces der- niéres, parfois dissimu- lées dans de vrais petits bocages ot il doit faire bon vivre 4 la belle sai- son, lorsque des mil- liers d’oiseaux volent de branche en branche et que les effluves des . connifé- res embaument I’air. On était Ala veille de la rentree et quelques étu- diants regagnaient paisi- blement leur résidence. Je me suis dit qu’il devait étre bien agréable d’étu- dier et de s’instruire dans ce séduisant décor cham- pétre et j’ai alors bienre- gretté den’avoir plus vingt ans et dene pouvoir m’ins- crire a l’université Bishop dans c# si joli coin du Qué- bec. Franco- ‘Colombiens — POUR VOYAGES D’AFFAIRES OU DE PLAISIR -CONSULTEZ UNE EQUIPE D’EXPERTS LONG ET COURT SEJOUR : EUROPE - AFRIQUE - MOYEN ET EXTREME ORIENT - PACIFIQUE SUD POUR LES ASSOCIATIONS PRIVEES ; .NOUS POUVONS ORGANISER DES GROUPES VERS ‘TOUTES DESTINATIONS EFFICACITE - RAPIDITE - SECURITE VOYAGES ATLAS TRAVEL ~ 700 W. Pender , Vancouver Tel. 683-4304 CONTACTER EN FRANCAIS : JACQUES LEVY /\viS Public Ottawa, le 21 Septembre 1976. ‘Donnant suite & sa décision CRTC du 2 Septembre 1976, le Conseil annonce 76-613 en date par la pre- sente qu’il est dispos 4 recevoir des.demandes de service de radio MF de langue francaise pour le Nord-Est du Nouveau- Brunswick. En conséquence, toutes les personnes intéressées sont ~ priées de présenter leurs demandes aupiustard le 17 Décembre 1976. Le Conseil annonceraplustardla date et le lieu de l’audience publique otices demandes seront entendues et oi le public pourra les examiner. Guy Lefebvre Secrétaire Général. ee Conseil de ta radicdiffusion Canadian Radio-television et des SHO Cen One: and Telecommunications Commission 5 YA i i eG ie ec i la a a