UN DETECTIVE PAS ORDINAIRE (S.O.P.) Il y a deux ans, on nous _ presentait ‘‘Murder by death’, un film. americain de Robert Moore d’apres un scenario de Neil Simon, auteur qui excelle dans la comedie, et dont les succes ci- nematographiques ne se comptent plus. Il est, entre autres, le scenariste de ‘Adieu, je reste/ The Goodbye Girl’’ film qui a valu a Richard Dreyfuss le titre de meilleur acteur I‘annee derniere, et qui vient tout juste de prendre l’affiche dans sa version francaise. “THE CHEAP DE- TECTIVE”’ resultat de la meme association est une ' comedie policiere hilarante, dans la meme veine que ‘“Murder by Death’’, mais dont I’humour est plus so- phistique car il s‘agit d’une parodie des films policiers qui mettaient en vedette Humphrey Bogart il y a quelques annees. Les cine- philes avertis y recon- naitront facilement certai- nes scenes caricaturant le celebre ‘‘Casablanca’’, et denoteront aisement dans l’attitude du hero, incarne par Peter Falk, bien connu du public pour son role dans la teleserie ‘’Colum- bo’’, une ressemblance certaine avec Bogart. : L’histoire se deroule a San Francisco dans les ‘annees. quarante, ou un detective prive est soup- conne d’avoir assasine son collegue dont |’epouse etait sa maitresse. Tout au cours du film, une foule de personnages plus_ invrai- semblables et plus extra- vagants les uns que les autres viendront apporter certains eclaircissements a \‘enquete du pauvre de- tective qui tente en vain de decouvrir la verite dans cette mysterieuse affaire. Son charme particulier tui vaudra cependant de nom- breuses aventures, souvent laissees en suspens. par conscience professionnelle, avec une pleiade de belles filles, toutes melees, plus ou moins directement, a cette enquete des plus abracadabrantes. .. On retrouve aux cotes de Peter Falk des noms prestigieux, tels que Ann-Margret, Paul Wil- liams, Dom DeLuise, Mar- sha Mason, Stockard Chan- ning et Louise Fletcher. Toutefois, pour apprecier cette comedie a sa juste valeur, il est essentiel d'etre assez familier avec le language americain tres psu chatie qu’on y utilise; sinon, il vaudrait mieux attendre sa version fran- Gaise. par Francois KUERBIS y a deux formes de violence: la sensée et l’insen- sée. Dans le film Convoy, il s'agit de la violence sensée. Beaucoup de violence sen- sée, bien sfir. C'est un film bien impres- Sionnant. Un film intelligent et puissant a la fois. C’est Vhistoire d’un convoi de ca- mions, dirigé par un “Rub- ber Duck” — ]’acteur Kris Kristopherson. A ses cétés, ‘se trouvent Ali McGraw, trés belle, et a l’arriére- plan, il y a “Dirty Lyle” — Ernest Borgnine. Voila l’ennemi inexorable Le Soleil de Colombie Vendredi 28 juillet 1978 5 Convoy des camionneurs qui forme un convoi de plus de cent camions a travers la campa- gne, au sud des Etats-Unis. Magnifique, ce film. Dréle et fort. I] est basé sur une chanson du méme nom. Dans la chanson, un policier at- trappe — illégalement, bien sir — des camionneurs pour excés de vitesse. Plus tard, on le rencontre dans un restaurant ou il se décide a arréter l’ami de “Rubber Duck” pour vagabondage — encore une fausse inculpa- tion. La bonne humeur com- mence. L’ami noir frappe le policier au visage. Enfin, “Dirty Lyle” se voit passer les menottes. Mais tout s’ar- range. Il s’agit 14 d’une nouvelle sorte de film. Un film sans prétention, ot l’on se bat contre l’autorité et la loi quand elles ont tort. Et c'est une célébration, un spectacle de l’amitié, du socialisme, du coopératisme, du peuple. Un film pour des gens qui pensent que I’hom- me a toujours raison, mais que les institutions ont sou- vent tort. Evolution des communautés religieuses féminines par Marguerite Jean,s.c.i.m. Collection Histoire religieu- se du Canada [aux Editions Fides] Les communautés reli- gieuses de femmes, tant par leur présence de premiére heure au Canada que par leur nombre et leurs multi- ples contributions, s'impo- sent a l’attention de notre histoire nationale. L’ouvrage de Soeur Marguerite Jean donne la description des communautés religieuses fé- minines vues dans leur en- semble comme institution d'Eglise et partie liée avec le développement démographique et religieux du pays. Couvrant trois siécles et demi dhistoire, la présente recherche est axée sur les LA FIEVRE D°UN VENDRED! SOIR (S.0.P.). Apres le succes phenomenal de “’La fievre du samedi = soir’’, voila qu’un autre film se charge de transposer a ‘atmosphere bien __parti- culier des discotheques. “THANK GOD IT’S FRIDAY’ se deroule dans un endroit fort judicieu- sement baptise ‘‘Le Zoo’’ en raison des gens far- felus qu’on y_ retrouve. C’est d’abord et avant tout les. aventures de l'un de ces personnages que raconte le film: Nicole _ a Simms est une jeune chanteuse qui aimerait bien se faire connaitre, et qui tente par tous les moyens de convaincre Bobby Speed, le discothecaire de la place, de presenter |’en- registrement qu’elle a fait. Lent a _ reconnaitre le talent de la chanteuse, il finira tout de meme par acquiescer a sa demande. Apres tout, qui pourrait resister aux charmes de la seduisante Nicole, interpre- tee par nulle autre que Donna Summer, la cele- bre reine de la musique disco? Des que le public entendra |’enregistrement, ce sera |’engouement gene- ral et tout le monde se precipitera sur la_ piste de dance... Nicole verra ; be mr ee em l‘ecran — Se eae a ainsi son reve se con- cretiser puisqu’elle ne tar- dera pas a devenir cette chanteuse disco profession- nelle qu’elle desirait etre. .__, On retrouve dans les principaux réles, aux cotes de Donna Summer, le groupe The Commodores et Paul Jabara.. “t Re OA A ALONE) . La trame musicale du film reunit cependant une oleiade de noms Prestigieux dans ie aomai- ne de la musique disco: Diana Ross, Pattie Brooks, Thelma Houston, les grou- — pes Giorgo et Love & Kisses, de meme que quelques autres, c Un tel film s’adresse evidemment aux fanatiques de ce genre de musi- que. Tous ceux pour qui cette cmnipresente musi- que disco est devenue insupportable, feraient mieux: de ne pas_ se risquer a voir ‘‘Thank God _It's Friday’’. politique, ~ structures fondamentales qui commandent et _déter- minent. l’existence de toute communauté religieuse: les approbations canoniques, les droits particuliers ou cons- titutions, les voeux de reli- gion, les modes de gouver- nement ou de régie interne. Soeur Marguerite Jean est membre de la Congréga- tion des Soeurs du Bon- Pasteur de Québec. C’est la premiére femme canadienne a détenir un doctorat en droit canonique. Elle possé- de également une maitrise en Sciences Sociales de |’U- niversité Laval, Québec. A- prés avoir été directrice - générale d'un centre d’ac- cuejl pour jeunes filles en difficulté, elle a occupé, a Vintérieur de sa communau- té, divers postes d’adiminis- tration, de supervision et de formation. Elle est actuelle- ment conseillére et secré- taire générale, et collabore présentement a un projet de recherche sur |’histoire des Soeurs du Bon-Pasteur de Québec: en relation avec Vhistoire méme du Canada Frangais. Jacques Lavier Jean-Paul Filion Aussi: +** LIVRES **+ Nouveau stock de livres neufs et usages a trés bas prix Quelques titres: Anne Hébert Les enfants du Sabbat $1.50 René Bertrand La télépathie et les $2.00 royaumes invisibles Lacoursiére... Canada-Québec, synthése $4.00 historique, 620 pages Masters et Johnson Les réactions sexuelles $5.00 L’acupuncture chinoise Le premier cété du monde $3.00 romans, romans policiers, grammaires francaises, livres de comptabilité, gestion économie, etc. A la Librairie du “Soleil” 3213 Cambie, Vancouver $2.00