Une énergie jamais démentie: M. 100,000 volts Invitation spéciale 4 tous les fans de Gilbert Bécaud. Les Beaux Dimanches présentent, le 3 octobre & 19 h 30, a la chaine francaise de télévision de Ra- dio-Canada, un récital du célé- bre ehanteur francais. C'est dans les années 50 que Gilbert Bécaud a débuté a Paris et en province. Déja a cette époque, il avait un style propre, une facon bien originale de chanter, de se tenir en. scéne, de projeter sa voix, voire de se projeter lui-méme a la face des spectateurs. Il possédait un tel magnétisme, un dynamisme si puissant que les critiques |'a- vaient surnommeé Monsieur cent mille volts. Et le public habitué aux chanteurs de charme fran- cais qui susurraient, aux «croo- ners» américains qui psalmodi- aient, était absolument désar- conné. Ce sont les jeunes com- me toujours qui ont marché a fond, qui ont adopté Bécaud et en ont fait une idole presque instantanément. Depuis vingt ans et au-dela, les succés de Bécaud se sont accumulés. Disques, films, ap- paritions @ la scéne, a la radio ou a la télévision, tournées na- tionales et internationales, enre- gistrements, le chanteur a |'é- nergie indomptable ne s’arréte jamais. Sa voix a sans doute perdu de sa vigueur; ses gestes et sa mimique, pas du tout. Avec ‘age et l'expérience, il a su s'entourer de musiciens qui le secondent admirablement et ré- gler ses mises en scéne avec un art qui frise la perfection. Ses spectacles sont toujours un régal pour les amateurs de bel- les chansons. Aux. Beaux Dimanches, Gil- bert Bécaud interprétera une bonne douzaine de chansons pour la plupart inédites et quel- ques-unes que ses fidéles lui redemandent sans cesse. A son programme: Seu/ sur son étoile, le Gitan qui rit tout le temps, la Premiére Cathédrale, Je t'at- tends, les Amoureux du monde, la Guimauve et le violoncelle, le Bal masqué, I'Enfant malade, Un homme heureux, le Ciel, Un peu d'amour et d'amitié, Et maintenant ainsi que /e Pianis- te de Varsovie. On applaudira Gilbert Bécaud dans des décors de Jean Lé- veillée, sous des éclairages de Cliff Jones, avec Claude Gau- thier comme directeur techni- que. C'est une réalisation de Richard Martin. Pierre Paquette et «Le Temps de vivre» Depuis le mercredi 8 septem- bre a 14 h’30, la nouvelle série hebdomadaire le Temps de vivre n'a pas cessé de faire des adep- tes parmi les téléspectateurs. C'est en fait une des émissions les plus dynamiques de la chai- ne francaise. D'abord, c'est une émission en direct, qui se fait _ avec la participation du public, dont le réle est de toute pre- miére importance. Et puis, elle est animée par Pierre Paquette, plus convaincant que jamais, qui pose les questions qu'il faut, quand il le faut, secondé d’ail- leurs par d'autres membres de équipe, tels que Daniel Si- mard, responsable de la recher- che, et Gilles Proulx. Ces der- niers interviennent sur le pla- teau pour s'entretenir eux aus- si avec les invités, dont quel- ques-uns sont des célébrités, des sommités méme dans leur sphére, par exemple Maurice Richard, qui participait a la pre- miére émission avec son ancien coéquipier Emile Bouchard, et leur premier entraineur a tous deux, M. Arthur Therrien. Cette émission était réalisée par Jean Letarte, qui s'est vu confier la réalisation des trois suivantes. Deux autres réalisateurs, Gilles Derome et André Simard, assu- ment avec Jean Letarte la res- ponsabilité de la série. Le Temps de vivre s'adresse surtout aux gens d’un certain age, qui vont prendre leur re- traite ou qui l’ont prise, et qui n'en continuent pas moins a s'intéresser passionnément a tous les aspects de la vie. Elle s'adresse. en somme a tous ceux qui ont décidé, comme dit Pierre Paquette,.de prendre le temps de vivre. “Chaque émission, en raison de la participation active du pu- blic en studio, est comme une grande réunion d'amis et en méme temps une féte ot l'on bavarde, ot l'on s’amuse. Il y a généralement un artiste invite, qui chante pour le public et | souvent avec lui. L’autre jour, Aimé Major a chanté /a Ballade des gens heureux et un Ave Maria, qui est un de ses grands succes. Il y a toujours beaucoup de mouvement sur le plateau; on ne s'y embéte pas. Tel groupe se livre €@ son sport favori, comme le jeu de boules, le-jeu de sacs de sable, etc., tandis que tel autre groupe danse comme on danse a vingt ans. On a vu a la premiére émission un homme de 84 ans, M- Arthur Racine, danser la samba avec une invitée; ils étaient accom- pagnés par l'orchestre sous la direction de Cyrille Beaulieu. En outre, il arrive souvent que des gens de profession li- bérale, notaires, avocats ou mé- decins, donnent au public des conseils utiles. Ce fut le cas récemment du Dr A. D. Ar- chambault, médecin de Verdun, qui a soixante-quinze ans se déplace encore la nuit pour ré- pondre aux appels des malades. Un des cétés intéressants du Temps de vivre, c’est que le pu- blic peut y participer par télé- phone, et cela non seulement pendant |'émission, mais tous les jours de la semaine, de 9 heures a 17 heures. Mile Lucie Lépine, téléphoniste, est a la disposition des téléspectateurs qui désirent obtenir tous genres de renseignements, ou encore en communiquer. Pour joindre Mile Lépine, on fait le numéro 790-0919. Script-assistantes: Héléne Cormier, Monique Brossard et Renée Pelletier. Documentalis- te: Monique Lalande. * Sj. Aimé Major chante «La Bal- lade des gens heureux>». a ap L'age n'est un probléme que ‘pour ceux qui s'y attardent. M. Arthur Racine, a 84 ans, danse encore la samba. Ces dames semblent apprécier une réflexion de Pierre Paquette. Début du téléroman d’André Dubois et Raymond Plante C’est le mercredi 6 octobre a 20 heures que débute le télé- roman fantaisiste de |'ex-Cyni- que André Dubois: Du tac au tac. Avec la collaboration du jeu- ne romancier Raymond Plante, André Dubois plongera les té- léspectateurs de la chaine fran- caise de Radio-Canada dans le monde un peu mystérieux et aussi un. peu farfelu des artis- tes et de ceux qui leur décro- chent des contrats: les impré- sarios. En cette soirée de premiére, on fera connaissance avec les personnages les plus importants de la série: Jean-Jacques, Le- may, imprésario (Roger Lebel); Geneviéve Hamelin, son adjoin- te (France Castel); Luc, directeur de tournée (Luc Durand); Mario Duquette, le comptable de |’agen- ce (Michel Forget); Huguette, la secrétaire-réceptionniste (Anouk Simard); Jér6me Hamelin, frére de Geneviéve (Daniel Gadouas); Mme Hamelin, mére de Gene- vieve et Jéréme (Marjolaine Hébert); Vincent Tremblay, ami de coeur de Geneviéve (Michel Dumont), et Sylvie, une amie de Jéréme (Christiane Pasquier). La série Du tac. au tac débute dans la joie car c'est l’anniver- saire de naissance de la belle Geneviéve, et sa mére, son fré- re, son patron et ses collegues de bureau ont décidé de célé- brer |'événement. Mais avant de souffler les traditionnelles bougies, la pau- vre Genevieve devra subir quel- ques petits ennuis susceptibles de refroidir son enthousiasme. L'arrivée inopinée de son frére, notamment, qui projette de s'installer 4 demeure dans son coquet appartement, ne _ |’en- chante pas plus qu'il ne faut. Liirruption, immédiatement a- prés, de Mme Hamelin, sa mé- re, qui se trouve nez a nez chez sa fille avec Vincent qu’elle ne connait pas et son fils qu'elle croyait a |'université, menace de provoquer une mini-catastro- phe. Il y a aussi les gens de l'agence qui s’en mélent, sur- tout le patron qui intime a Gene- viéve l’ordre de recevoir a diner un virtuose russe du clavier qui a demandé l'asile politique au pays. Tout cela ne laisse rien présager de bon pour la réussi- te de la féte. Mais comme dans toutes les comédies, l’intrigue oblique vers une fin heureuse, a la grande joie de |'héroine de la soirée. Réal.: Maurice Falardeau. «Le Guépard» La prestance des Burt Lancas- ter, Claudia Cardinale et Alain Delon est unie au génie de Lu- chino Visconti dans le film Je Guépard, présenté a Ciné-club, ie dimanche 12 septembre a 23 h 20. Ce drame_ psychologi- que est inspiré de l'oeuvre de Giuseppe Tomani di Lampedusa. En 1860, les troupes de Ga- ribaldi envahissent la Sicile, ce qui devait se révéler l'une des opérations les plus décisives vers l'unification du royaume d'Italie. Le prince Salina, aristo- crate sicilien, constate rapide- ment que cette invasion sonne le glas d'une époque. C’est a- lors qu’en homme réaliste, Sa- lina va jusqu’a pousser son ne- veu Tancredi a participer active- ment a la révolution et regarde Le Guépard Phe d'un bon oeil son mariage avec Angelica, la fille d'un parvenu. Il organise méme un grand bal pour les débuts mondains d’An- gelica, bal au terme duquel le prince se retire solitaire, las de tous ces bouleversements. Retour du jeu le plus populaire de la télévision Le Travail a la chaine re- viendra sur les ondes de Ra- dio-Canada, le mercredi 6 octo- bre a 20 h 30, avec la méme dynamique équipe qui a assuré le brillant succés de cette émis- sion dans le passé. Rappelons Serge Laprade que cette équipe sensationnelle est formée de I’animateur Ser- ge Laprade, du grand argentier maitre Jacques: Jacques Houde, de |'auteur-recherchiste Michel Dudragne, et de la réalisatrice Lisette LeRoyer. Parlant récemment du Travail a la chaine, Serge Laprade dé- clarait notamment: «En plus de l'équipe et du plaisir qu'on en retire, il y a une troisiéme fa- cette au Travail a la chaine que je trouve fort intéressante et importante: c'est la formule. C’est une formule toute simple qui permet a tous de ‘suivre le jeu et de s'’amuser mais qui permet aussi de faire passer notre petit message: bien par- ler, c'est se respecter. Les té- léspectateurs qui regardent ré- guliérement notre émission ont, tout en s'amusant, la possibilité d'améliorer leur langue parlée et d’enrichir leur vocabulaire. Et ceci, sans effort et dans la bonne humeur. Pour les con- currents s'ajoute la chance de gagner des sommes rondelettes et le gros lot. Enfin, nous nous réjouissons tous de la grande participation du public en studio ou a la maison et espérons qu'il nous suivra encore cette an- née.» © Les téléspectateurs qui s’in- téressent au sport amateur chez les jeunes pourront voir une ex- cellente émission de la série les Héros du samedi, le 2 octo- bre & midi. Au club de tir a l’arc de Joliette, les membres feront une démonstration de tir a cible fixe sur un parcours de chasse. Claude Quenneville commente ce reportage réalisé par Henri Parizeau. eS ae © Guy Boucher et Gaston L’Heu- reux, les Coqueluches, recoi- vent au Complexe Desjardins cette semaine: le lundi 4 octo- bre: Suzanne Stevens et Michel Conte; le mardi 5: Sylvain Le- liévre, Etienne Bouchard, Denise Parent et Francoise Gaudet- Smet; le mercredi 6: France Castel et André Gagnon; le ven- dredi 8 octobre: Annie Jacques. | rr i Cy OT yen