Juin 1967 L’APPEL page 9 méricain se sont frotté les “cétes”. La note de protestation américaine accusa la flotte russe de délibérément permettre 4 ses bateaux de naviguer trop prés des Américains. La premiére impression en est une plutét humoristique et e’est probablement celle qui est restée puisque les protestataires s’empres- sérent de déclarer l’incident clos dés le premier échange. Puisqu'il s’agit d’eaux internationales, tou- te priorité qui pourrait étre réclamée par une puissance quelconque équivaudrait a faire re- connaitre sa suprématie sur les mers comme la réclamait jadis Angleterre. On peut s’ima- giner l’envergure que pourrait prendre un tel événement s’il était poussé a4 sa suite logique. Le probléme en a done été réduit 4 son plus simple exposé qui pourrait étre le suivant. In- vitation est faite aux professeurs de mathéma- tiques de le résoudre: Quand deux destroyers se rencontrent a4 courte distance l’un de l’autre lequel des deux est le plus rapproché de l’au- tre? Banque de la Colombie-Britanni- que. . . ou de I’ Establishment” Il a coulé beaucoup d’encre et il s’est dit beaucoup de paroles au sujet de cette Banque de la Colombie Britannique qui se fondait offi- ciellement durant la semaine du 7 mai. On a eu peur, pour un moment, qu’elle ne devienne la banque “Bennett” vue que le gouvernement voulait en étre le principal actionnaire. Le gouvernement a di reculer et se conformer a des réglements stipulés par le comité fédéral parlementaire sur les amendements 4 apporter aux lois bancaires du pays. La solution de rechange est-elle la meilleu- re? Si les noms des “patrons” permettent de tirer des conclusions globales l’alternative con- sacre un fait que nous soupconnions depuis longtemps: la vraie puissance politique, en Co- lombie Britannique, est entre les mains des chevaliers de la finance et de l’industrie. La principale raison qu’on avait mise de Vavant pour refuser au gouvernement le con- tréle de cette banque fut qu’elle efit pu servir aux fins du parti politique au pouvoir. I] se- rait bon de se demander, aujourd’hui, de quel code d’éthique on se réclame pour croire qu’il soit préférable d’accorder le méme privilége au club exclusif qui régne maintenant sur ses destinées. Remarquez bien, nous ne nous y connais- sons pas tellement en matiére bancaire. C’est peut-étre la tradition acceptée que ceux qui ont accumulé le milion sont plus aptes que les autres & en accumuler d’autres. Toutefois, il nous semble qu’il y a quelque part déséquili- bre. Il y a, chez nous, un grand nombre de gens qui s’inquiétent de la pollution grandis- sante des eaux causée par leg déchets indus- triels; de l’assaut des pares publics par l’in- dustrie miniére; de l’effritement des foréts; de la destruction de la faune. Nous ne rele- vons aucun de leurs noms sur la liste publiée par cette banque. Les chefs patissiers sérieux utilisent le RON. CABANA pour arroser leurs “babas au rhun’! -- Khun. Blene Les gens sérieux, eux aussi, Pies Sell boivent l’exotique Pyrat a LES DISTILLERIES MELCHERS LIMITEE Berthierville, Qué. Cette annonce n’est ni publiée ni exposée par la régie de contréle des alcools ou par le gouvernement de la Colombie-Britannique.