oe CREIL L PUBLIE PAR Téléphone: 879-6924 Bs S LES HEBDOS REGIONAUX francophone sore Sore = 2 Le Soleil de Sao Vendredi 6 octobre 1978 DE COLOMBIE LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE Directeur: André Piolat Rédacteur: Jean-Claude Arluison Mise-en-pages: Claude Jean, Yvon Thivierge Rédaction: Claude Jean, Jean-Claude Arluison Secrétaire: Lyne Paradis LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, 3213, rue Cambie, Vancouver, C.B., V5Z 2W3 Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 iF Association de la Presse La déclaration d’appui des cinéastes et techniciens de l’O.N.F.en Colombie-Britannique A la suite de l’annonce du commissaire du gouverne- ment a la cinématographie, Monsieur André Lamy et de son conseil d’administration d’abolir le programme de. régionalisation hors Québec dans les régions de I’Ouest et de l'Ontario 4 compter du ler avril prochain et enten- du que, a) l'Office National du Film a, par son programme de formation et production, eréé des attentes et des besoins parmi les cinéastes et parmi la population fran- cophone de la province, b) il a été reconnu par des représentants de l’Office Na- tional du Film, i.e. Messieurs Jean-Marc Garand et Clé- ment Perron que la région de Vancouver avait un po- tentiel cinématographique certain (déclaration faite a la suite de la visite de ces deux représentants a Vancouver, il y a quelques mois), > c) la population francopho- ne de la Colombie-Britanni- que a le plus haut taux de croissance hors Québec, quelle est également celle avec le plus haut taux d’assi- milation au Canada et que ces deux facteurs démon- trent que notre province a des besoins culturels plus accentués qu’ailleurs, d) l’Office National du Film représente le seul agent de production et de formation cinématographi- que FRANCAISE en Colom- bie-Britannique, e) nous refusons le princi- pe d’avoir des cinéastes de Montréal envoyés ici, chez nous, pour interpréter NO- TRE réalité, f) nous disposons en Co- lombie-Britannique d’un nombre suffisant de cinéas- tes et de techniciens franco- phones qualifiés pour inter- ~préter professionnellement notre réalité, g) nous basant sur |’histoi- re de l’Office National du Film dans l'Ouest od depuis 1939 seulement 6 produc- tions ont été faites et que sur ces six produits deux seulement portaient sur les francophones dans l'Ouest, h) nous nous révoltons devant le fait que la produc- tion francaise dans ]’Ouest disparait complétement a- lors que la production an- glaise n’est que diminuée, méme au Québec, i) les directives pour la prochaine année découra- gent l’embauche de pigistes al’Office National du Film et prévoient l'emploi exclusif ou presque des permanents déja en place, entravant ainsi nos possibilités de futu- res collaborations avec |’Offi- ce National du Film. Nous protestons contre la décision du bureau du com- missaire du gouvernement a la cinématographie, Mon- sieur André Lamy et ap- puyons de facon intégrale Vaction de contestation me- née par le Comité 'd’Action Régionale (C.A.R.) de l'Ouest. : Le Centre Info vous informe Le groupe de prisonniers francophones de Matsqui désire former un club de rencontres avec d'autres francophones. Le but de ces rencontres est de communi- quer dans la langue frangai- se 4 travers différentes acti- vités telles que: films, par- ties de cartes, musique, chansonniers, etc. Vu que le Club en est a ses débuts, les rencontres au- ront lieu une fois par deux ‘semaines et la prochaine rencontre se tiendra le dimanche 15 octobre. Si vous tes intéressés a participer a ces activités, vous devez contacter le Cen- tre-Info qui vous donner de plus amples détails sur la marche a suivre. C'est une invitation a tous, venez en grand nombre, on s'amusera en frangais! Centre Info 791, 16e avenue ouest Vancouver, C.B. 873-1011 limité. EDITORIAL Maillardville montre la voie Les regards se tournent cette semaine vers Maillardville, ce méme Maillardville que !’on avait qualifié de ville-fantéme et dont on avait déja sonné le glas. Que se passe-t-il donc de si extraordinaire a Maillardville? Les francophones y ont décidé de faire leur cette belle devise comprise de tous [espérons-le en tout cas] mais trop rarement suivie: “L’union fait la force”. Les francophones de Maillardville ont donc décidé de s’unir. Une cinquantaine de membres des associations francophones de la localité, une vingtaine, se sont réunis et ont formé un comité central, doté d’un conseil exécutif. Tous les groupes sont représentés, et les intéréts de chacun d’eux seront défendus de la méme maniére. Cette unité permettra a cette vingtaine d’organismes de se consulter, de collaborer, dans une atmosphere fructueuse et amicale. Le comité établira un calendrier des activités de tous les groupes. Il sera ainsi facile de veiller 4 ce que les manifestations importantes ne se déroulent pas aux mémes dates. Cette unité permettra de faire une publicité plus efficace. Les groupes demeureront autonomes, mais ils éprouveront certainement, de temps en temps, le désir d’organiser des activités en commun, afin d’attirer le plus grand public possible. Maillardville donne ainsi un bel exemple a tous les francophones. Souhaitons qu’il soit suivi rapidement 4 Vancouver ow chaque association va son petit bonhomme de chemin, géré par son propre comité exécutif, sans se soucier, généralement, de ce que font les autres groupes. Résultat: des activités organisées le méme jour, ou plusieurs jours consécutifs, ce qui n’est guére mieux. Ces fameuses statistiques qui nous apprennent qu'il y aurait entre 50,000 et 60,000 francophones dans le Grand Vancouver ne doivent pas nous éblouir. Nous devons regarder la réalité dans les-yeux et accepter le fait que le marché réel de nos diverses associations n’est composé que de quelques milliers de personnes. La consultation entre les groupes est donc essentielle car seule elle pourra permettre de tirer profit de ce marché hélas trop Jean-Claude ARLUISON Premiers concernés, derniers consultés? — N’étant toujours pas invi- tée a prendre part aux déli- bérations du Conseil des ministres de l’Education du Canada, la Fédération des francophones hors Québec doit encore utiliser des mo- yens détournés pour faire connaitre ses points de vue, c'est-a-dire par le biais des médias d'information. Bien que l'étude de l’op- portunité d’une rencontre du C.M.E.C. et de la F.F.H.Q. était al’ordre du jour, des questions cruciales ont été discutées durant ces deux jours de rencontre, encore une fois, en notre absence. Plusieurs items 4 l’ordre du jour de la réunion concer- naient directement l’ensei- gnement dans la langue de la minorité. Comme premiers concernés, pourquoi som- mes-nous toujours les der- niers consultés? Nous nous devons d’étre présents a chaque étape de ce dossier, car personne mieux que nous. connait d'une part, les problémes et les besoins de nos commu- nautés et d’autre part, les plans d’action qu'il faut met- tre en oeuvre pour redres- ser la situation. LES COUPURES BUDGE- TAIRES... DES MESURES RETROGRADES. Loin de contribuer au développement des commu- nautés francophones hors Québec, le gouvernement fédéral adopte des mesures rétrogrades 4 leur égard en annongant des coupures bud- gétaires de l’ordre de $34 millions pour ses program- mes d’expansion au bilin- guisme. (Déclaration du mi- nistre des finances, M. Jean Chrétien, le 8 septembre 1978). Comme on le sait, ce pro- gramme comprend des en- tentes bilatérales qui consis- tent en des contributions financiéres que le gouver- nement fédéral verse aux provinces pour lenseigne- ment dans la langue de la minorité et l’enseignement de la langue seconde. Nos lecteurs nous écrivent Cher Monsieur, J'ai lu avec plaisir et grand intérét les extraits de Varticle de M. Robert Dubuc, intitulé “A I’école du bon francais: ou le francais a Radio-Canada” que vous avez publié dans votre nu- méro du ler septembre. J'ignorais jusqu’a ce jour les efforts qui avaient été prodigués pendant deux générations par tous ceux qui ont voulu doter Radio- Canada d’une voix francaise qui soit 4 la fois “de qualité et bien d'ici”. Je tiens done a leur rendre hommage et a formuler l’espoir que leurs efforts n’auront pas été pro- digués en vain, car peu de choses irritent mon ouie francophone autant que la ’ propagation sur nos ondes d'un vulgaire parigot bara- gouiné par des Canadiens- Francais en mal snobisme. Car c’est malheu- reusement ce qui se produit assez souvent “entre mer et montagnes” sur la voix fran- caise de Radio-Canada sur la céte pacifique. Mes oreilles se dressent chaque fois que j’entends un de nos annonceurs ou speak- kers locaux dire “smatin”, “spendant” et “fnétre”, au lieu de .‘ce matin”, “cepen- dant” et “fenétre”. L’autre jour je fus pres- que saisi d’un haut-le-coeur lorsqu’un de ces drdéles pro- nonga le mot _ rejeter de’ “rechter’! Quelle carence dans la diction, quels affronts infligés au bon goftt, au bon entendre, au bon sens, bref, a la langue si mélodieuse de Ronsard, Hugo, Verlaine et Apolli- naire! Puisse le Comité de lin- Comme le budget de ce programme en 1977-1978 était de $195 millions, il se voit done amputé d’une tran- che importante de ses fonds. Par ces coupures budgétai- res drastiques, les franco- phones hors Québec ris- quent encore une fois d’en étre les premiéres victimes. Les autres coupures bud- gétaires comme le $71 mil- lions a la Société Radio- Canada et le $10 millions au programme de subvention du Secrétariat d’Etat, sont des mesures qui ne vont surtout pas freiner le proces- sus d’assimilation qui ronge et menace toutes nos com- munautés, (Suite p.6) guistique de Radio-Canada étendre son champ d'action au-dela des Rocheuses et mandater une commission pour épurer nos ondes... A bon entendeur, salut! René Goldman, Vancouver Une bonne adresse M. le Rédacteur, - Si au cours de vos randon- nées sur I'Ile de V.ancouver vous passez a Parksville, ne manquez pas d’aller dingr a “Ma Maison”. C’est un restaurant trés sympathique; les propriétai- res, M. & Mme Merlet sont d'une gentillesse exquise, le repas est succulent et le service impeccable. Nous avons beaucoup voyagé cet été et “Ma Mai- son” notre liste de restaurants. Yvonne ABGRALL, Vancouver est numéro un sur “i * ; Oe a8 eG RASA GRAY x cs initial pie 2 - , " Yee hth Wi a ea hianaeaterteaaneecinmmnmenne