2 Vendredi 13 Mai 1977 _ Le Soleil de Colombie LE SREIL ve conomare LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE Conseil d’administration A. Piolat J. Baillaut N. Therrien ere ee eer Tt DIRECTEUR: André Piolat ASS.-DIRECTEUR: Marc Béliveau REDACTEUR: Jean-Claude Arluison MISE EN PAGE: Danielle Leclaire PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, 3213 rue Cambie, Vancouver, C.B., V5Z 2W3 _ Séléphone: 879-6924 Courrier de deuxiéme classe sous_- le numéro d’enregistrement 0046 a ee | KF - _ HEBDOS DU CANADA jAssociation de la Presse (francophone Hors-Queébec. Nous ne voulons pas de demi-mesures! par Rita Roberge-Bérubé (Théme qu’appuyait fortement le discours de Nestor Therrien) de demander un statut égal a celui de notre “partenaire”. Il demandait également a tous les francophones d’appuyer la Fédération des Franco-Colom- biens dans ses revendications au C.R.T.C. Pourquoi une demi-me- sure au Francais en Colombie- Britannigue, pourquoi lui donner mo réunis 4 Parksville le ler U2 PORE de Seley igion sur aun mai, nous affirmait.la position canal inférieur aux normes éta- des francophones hors Québec, blies? spécialement depuis le 15 no- ‘Sachons tenir notre point et vembre dernier. faisons-nous un devoir de signer Il préconisait une position de Ja pétition recommandant au fermeté face aux problémes (.R.T.C. de tenir ses promesses. actuels. Si nous faisons partie‘de - la famille canadienne en tant que fondateur de notre beau pays, bles au bureau. N° 7 - 93 nous avons le devoir d’insister et | Commercial, 4 Nanaimo). a A loceasion de l’assemblée régionale de I’Ile Vancouver Nord, M. Nestor Therrien, prési- dent de la Fédération des Fran- co-Colombiens, devant une tren- taine de personnes de Port Alberni, Powell River et Nanai- (Des formulaires sont disponi- En attendant la radio a Calgary... par Estelle Paradis Une fois de plus, nous avons a nous plaindre du fait de ne pas : avoir la radio: nous l’aurons bientét, paraft-il, mais quand?... Ce nouveau retard secoue l’opi- nion publique des francophones de notre ville surtout les anciens qui ont travaillé avec le Dr. Beauchemin a la campagne pour obtenir la radio francaise en Alberta. On attend avec impa- tience... faudra-t-i] se mettre en colére?... et encore 1a...-Dans les prairies canadiennes tout comme ‘au nord du Montana et du Minnesota, on peut. se promener en captant les ondres de la radio francaise mais pas 4 Calgary. Le nombre de francophones augmente de jour en jour dans nouer des amitiés avec d’autres jamais rencontrés, sans compter le plaisir d’écouter les nouvelles mondiales et agricoles en fran- Saskatchewan et du Manitoba qui ont toujours été trés fiers de leur radio francaise. Les gens d'ici ont tellement parlé de cette chafhe francaise quils pourraient en écrire un roman a épisodes... Mais ce qui est le plus regrettable c’est que nos anciens s’éteignent sans avoir vu se réaliser leur projet. Mais nous sommes tenaces et nous lutterons jusqu’au bout: nous croyons au bien fondé de nos revendications et estimons notre ville, uncertain nombre ne_ que notre cause ne tolére pas de parlant pas anglais: pour eux, demi-mesures. tout spécialement, la radio serait {Extrait du bulletin de nouvelles d’unne grande utilité. de la Société des Franco-Cana- La radio serait un moyen de __diens de Calgary) Mettez du Soleil dans votre vie! Abonnez-vous Une opposition sans surprises A Ouest, rien de nouveau, en ce qui concernel’opposition 4 l’ouverture de nouvelles stations de radio et de télévision francaises par la Société Radio-Canada. La semaine derniére, le C.R.T.C. [le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes] tenait a Vancouver des audiences publiques. Le grand moment pour les francophones a été la présentation de la demande en vue d’obtenir une licence de radiodiffusion afin d’exploiter une station de radio MF de langue francaise 4 Kelowna, pour retransmettre les émissions de langue francaise du réseau de radio MA de Radio-Canada, a partir de CBUF-FM Vancouver. La demande a été soutenue par des interventions de M. Jean Riou, Directeur Général de la Fédération des Franco-Colombiens, de professionnels de la radio et par les interventions des deux représentantes de Kelowna, Mile Julie Wambeke, présidente du Centre Culturel Francais de l’Okanagan et Mme Marie Warzecha, coordonnatrice du méme Centre. L’opposition, que l’on attendait avec curiosité, n’a pas brillé par son éloquence, ni par son ingéniosité, une opposition bien terne, en vérité. M. George Whittaker, membre du Parlement fédéral, était venu spécialement pour s’opposer a la demande. Il a donné les noms de plusieurs localités de la région de Kelowna, ov il n’y a pas encore de stations de relais du réseau anglais de Radio-Canada; or, selon Mme Warzecha et Mile Wambeke, ces localités ne possédent que trés peu d’habitants, bien moins que le nombre requis. Pour installation d’une station, le minimum d’auditeurs requis est de 500. Kelowna a 900 francophones, auxquels s’ajoutent les francophiles, dont M. Whittaker, bien entendu, ne parle jamais. En fait, il apparait que la raison véritable de la présence de M. Whittaker ait été un besoin de publicité. A Ottawa, il ne brille pas particulitrement, et cette audience du C.R.T.C. s’est présentée a ses yeux comme I’occasion idéale de faire parler de lui dans les media d'information. Lors des audiences publiques portant sur la demande d’ouverture de CBUFT a Vancouver, M. John Reynolds avait présenté une pétition et une masse de lettres pour soutenir son opposition a la venue de la télévision francaise sur la céte du Pacifique; M. John Reynolds s’était beaucoup démené, il avait vraiment donné “le meilleur” de luirméme. Mais M. Whittaker, lui, ne s’est pas donné tout ce mal. Ses arguments étaient vagues, dépourvus de toute base solide: ils ne pouvaient pas résister 4 un examen, méme superficiel. Selon lui, la demande n’a pas regu de soutien de la part de la population francophone de Kelowna. Plus tard, il lui fut. conseillé de. mieux se renseigner; une lettre adressée 4 un journal local par une mére anglophone était typique de l’opinion des francophiles de la région. M. George Whittaker devrait demander a M. John Reynolds de lui donner des lecons particuliéres s'il désire tenter, a nouveau, d’impressionner les francophones, les francophiles et le C.R.T.C. Jean-Claude ARLUISON Albertains que nous n’avons™ AVIS" | AUX PERSONNES RESIDENTS DANS LE DISTRICT SCOLAIRE 44 A VANCOUVER NORD L'Association des parents de Vancouver Nord en faveur du francais vous démande de bien vouloir remplir ce formulaire et de l’envoyer a: M. D, Fraser, Coordonnateur de see a District scolaire No. 44, Vancouver Nord, C. B., V7M 2M5. Votre appui nous aidera grandement a obtenir pour nos enfants les opportunités pacossair ok pour qu'ils apprennent le frangais qui est l'une des deux langues officielles de ce pays. ¢ais comme nos voisins de la * M. Fraser, Je soutiens les objectifs énoneés ci-dessous: 1) Que Yenseignement du sical d'une durée minimale de 20 minutes, 4 fois par semaine soit inclus dans le curriculum du district scolaire 44, de la maternelle 4 la 7éme année. 2) Que le district scolaire No. 44 établisse une école de langue de la minorité ot 75% de l'éducation soit dans la langue minoritaire (le francais). a0) 6 8 asp ass ie ha ere sesssecnsecnecossconscsvessssseneccnscsuscenuccnscssessuscnnecuecenscssssnecesessascqauessanecnsecese ADRESSE: ......0..0-- WALLEY sestes asec cict 7 code; . TELEPHONE:.......... 3 SIGNATURE: ENFANTS: ......sscsssseesoes AGE: ECOLE: teeeee aujourd’hui méme.| neieemathiin, | = RENAE 8