4 - Le Soleil de Colombie, vendredi 13 juillet 1990 Visite d'une «ancienne» du! Soleil Visage bien connu de la collectivité franco-colombien- ne, Annie Granger est venue passer quelques jours de vacances a Victoria et a Vancouver et en a profité pour venir au bureau du Soleil. Entrée au journal en janvier 1980, Annie est devenue rédactrice en chef |’année suivante. En décembre 1986, elle a décidé de retourner au Québec. Elle s'est installée a Montréal et a créé sa propre compagnie. Annie partage son temps entre la_ traduction (plusieurs pigistes travaillent a son service), la rédaction de rapports annuels et l’organisa- tion diateliers donnés au personnel de certaines entrepri- ses. Un bon nombre di’anciens’ Franco-Colombiens, bien con- nus également, vivent a Montréal et Annie Granger reste en contact avec eux. Elle nous a promis denous envoyer de leurs nouvelles; nous les publierons dans cette chronique. Annie songe méme a organiser a Montréal une soirée de la Colombie-Britannique. * * * ee Propriété symbolique Les personnes qui ont participé a la campagne de financement de la Maison de la Francophonie ont regu (OU recevront d’un jour a |’autre) un regu aux fins d’impdéts et un certificat de propriété symboli- ‘que dont voici le texte: «Certificat «titre de propriété». Le présent «Titre de propriété» atteste que ........ a contribué a Chronique francophone Par Jean-Claude Arluison l'avancement de la Francopho- nie en Colombie-Britannique en achetant symboliquement .... pieds carrés de La Maison, et nous |'en remercions chaleureu- sement. Christine Pallascio, présidente, Maison de la Francophonie; Paul Lefebvre, président du comité, campagne de financement.» La campagne de financement se poursuit. Vous pouvez devenir «propriétaire» en ache- tant des pieds carrés au prix de 10$ l’unité et en envoyant un chéque al’ordre de la Maison de. la Francophonie, a |’adresse suivante: La Maison de la Francophonie, 1555, 7e avenue ouest, Vancouver (C.-B.) V6J 1S1. Certaines personnes ont pris _ engagement de participer a la campagne, mais n'ont pas encore fait parvenir leur chéque. Nous les invitons ale faire sans plus tarder. * * * * * Un petit tour au lac Meech Ottawa, le 29 juin. «Veux-tu aller au lac Meech?» La question était inattendue; quel choc! «Bien sar, avec plaisir.» Quelle ~ question superflue! Voir le lac Meech, n’est-ce pas le réve de tous les Canadiens? «Mais nest-il pas trés loin?» «Non, nous y serons dans une demi-heure.» Au volant, un ancien collégue de |’Assemblée législative du Nouveau-Bruns- wick, devenu traducteur au ministére des Affaires extérieu- res. Et le voila, le plus célebre des «lacs politiques»; un joli lac en pleine forét, plusieurs plages trés. fréquentées a la belle saison et, la-haut, une grande maison au toit rouge ou les onze premiers ministres ont signé le fameux accord en 1987. Un monstre vit-il dans les eaux sombres du lac Meech? Certaines personnes affirment l’avoir apergu et précisent que la créature est dotée d’un menton d'une taille considérable. * * * * * Ottawa, capitale du_bilin- guisme? Les organisateurs du con- cours oratoire de la féte nationale du Canada ont bien fait les choses. Cet apparte- ment a l’hétel Les Suites est splendide; une seule critique a formuler: la version frangaise d'un avis placé pres du téléphone laisse quelque peu a désirer. «Cher invité, il n'y a pas de charge sur les appels locaux. Tous les appels interubains complétés ou incomplétés sont chargés» (sic). Les traductrices et traducteurs compétents ne manquent pourtant pas dans la capitale nationale. * * * * * Réforme de lorthographe Le participe passé est |’une des épines les plus acérées, |’un des piéges les plus odieux de la langue de SOL. Un projet de réforme de |l’orthographe ‘est a l'étude (voir le dernier numéro du Soleil) et l'un des change- ments proposés porte sur le participe passé des verbes pronominaux. Au début de notre chronique de la semaine derniére, nous avions écrit correctement «P/u- sieurs personnes se_ sont EN BREF... Coup dur pour |l’immersion Bataille judiciaire perdue par un groupe de parents de la Sunshine Coast. Ils contestaient devant la justice la décision dela commission scolaire qui a annulé le programme d’immersion dés la premiere année. A la prochaine rentrée, ce dernier ne débutera qu’en 4éme année. JO 1992: » une seule Allemagne La réunification politique de |’Allemagne est prévue pour le mois de décembre mais le concours d'une équipe alleman- de unique aux Jeux olympiques de 1992 a d’ores et déja été annoncé. La derniére participa- tion de |’Allemagne en une équipe unie data ds 1964 (Jeux olympiques de Tokyo). Si l'on totalise le nombre de meédailles remportées par cha- cune des deux Allemagne en 1988, 127 pour |’Allemagne de VEst et 48 pour la RFA, on obtient un nombre de médailles supérieur a celui qui place l'Union Soviétique en téte! Du foulard au couteau Durant |’automne dernier, une école laique frangaise avait interdit le port du foulard a de jeunes musulmanes, plongeant la France dans une polémique sans fin. Aujourd’hui c’est au tour de |’Ontario. Une école a étendu l’interdiction du _ port d’arme a un professeur et deux éléves Sikh minus, selon leur coutume religieuse, d’un «kar-* pan» (petit couteau). Les victimes de cette mesure ont porté l’affaire devant les _ tribunaux et ont obtenu gain de © cause. Cependant de nombreu- ses plaintes de parents ont été enregistrées. L’affaire est donc a Suivre... | PHILANTHROPE. Espéce humaine quise _ multipliera au fur eta mesure que vos dons se multiplieront. demandé si...», mais «deman- dé» est devenu «demandées». La correction d’épreuves est la tache la plus ingrate dans un journal; c’est pourquoi au Far West le mot d’ordre a toujours été: «Ne tirez pas sur le pianiste, ni sur le correcteur d‘épreuves!» Certains courageux réforma- teurs ont suggéré que |’on régle une fois pour toutes le probléme de l’accord du participe passé en laissant ce dernier invariable dans tous les cas. Nous leur disons bravo, n’en déplaise aux linguistes, aux grammairiens, aux membres de |’Académie francaise qui secouent avec indignation leurs bicornes poussiéreux et aux autres puristes, car ils ont compris, eux, qu’une langue n’est rien d’autre qu’un ensemble de conventions, a l'exception des onomatopées, qui sont les seuls mots qui aient un lien logique avec ce qu’ils représen- tent. Supermagasins, peut-étre, mais certainement pas super- malins Les «Superstores» sont des lieux bien pittoresques. Dans quel autre magasin risque-t-on dese faire catapulter contre des rayons de boites de conserves par un bolide casqué et monté sur patins a roulettes auquel une caissiére vient de confier la mission dangereuse dialler vérifier si les rouleaux de papier hygiénique sont a 3,99$ ou a 3,49$? Un couple de Franco-Colom- biens aeu|’audace de remettre a lacaissiére un chéque rédigé en frangais. Dans tous ses états, la pauvre dame acrié au secours et une surveillante est venue a la rescousse. Ignorant de toute évidence qu’au Canada il est permis de rédiger un cheque dans la langue de Félix Leclerc, la surveillante a fait preuve d’un merveilleux esprit d’initiative; elleatout simplement rédigé en anglais le montant indiqué en chiffres. ll y ade quoi en perdre... son patin. * * * * * Du tac au tac Aun vin et fromage, il est vite devenu évident que l'un des invités était doté d’un bon sens de I’humour. Son prénom était Abel. La tentation était trop forte; il fallait tenter le coup. «Abel, as-tu des nouvelles de Cain?» La réponse a_ jailli comme un geyser dans le parc national de Yellowstone: «Oui, il est concessionnaire Chevrolet a Istanbul.» Abel serait un adversaire redoutable dans un duel oratoire. Pollution atmosphérique Le projet de construction d’une «super gare» des autobus, du cété sud de la rue Hastings est, en face du PNE, aétémis en veilleuse a la suite des protestations véhémentes des résidents du quartier. Une dame a déclaré que la circulation automobile causait déja suffi- -Samment de pollution. «Nous savons que c est le matin quand nous entendons les oiseaux toussem™, a-t-elle souligné. + . s ee he i ravaux publics Public Works Canada Canada «- ~ Vadresse ci-dessus. Chef de projet, (604) 276-5447. nécessairement retenue. APPEL D'OFFRES LES SOUMISSIONS CACHETEES, visant les entreprises ou services énumérés ci-aprés, adressées au Gestionnaire régional, Politique et administration des marchés dela Région du Pacifique, Travaux publics Canada, 601, 1166 rue Alberni, Vancouver, (Colombie-Britannique) V6E 3W5 seront regues jusqu’al’heure et la date limite déterminée. On peut se procurer les documents de soumission parl’entremise du bureau de distribution des plans, a PROJET Appel doffres no 70C-90-0030: pour Transports Canada - Groupe des aéroports - Construction d’une aire de stationnement previsoire, aéroport international de Vancouver, Richmond, C.-B. Date limite: le 2 aodt 1990 a 11 heures. Les documents de soumissions peuvent étre consultés a Amalgamated Construction Association de C.-B. a Vancouver. Pour renseignements techniques, communiquer avec: D. Funk, Pourinformation sur|’appel d'offres, composez le (604) 666-0185. Ni la plus basse ni aucune des soumissions ne sera Canada