oY canal 7 a Vancouver et canaux 3 et 8 a Victoria Programme de la télévision francaise de Radio-Canada .VOL.2 NO.35 TELE-SOLEIL, Vendredi 9 Juin 1978 = aE ‘Une dréle lundi 12, 19h 00 Une dréle de balade: ce long métrage québécois a été réalisé par Richard Lavoie qui, aprés avoir fait quelques expériences ~de films avec les enfants, a voulu aller encore plus loin dans cette aventure. Un con- cours de scénarios a donc été organisé dans plusieurs écoles secondaires de la région et de la ville de Québec. Les adoles- cents eurent un mois pour pré- senter un synopsis de leur film. Les auteurs de Une dréle de balade sont deux jeunes filles: Johanne Picard, 4agée de 13 ans et Yolande Lafond, 15 ans. On dit de leur récit qu'il contient a la fois des éléments dréles, dra- matiques et tendres. Leur en- thousiasme et leur capacité de réflexion ont aussi permis au réalisateur de voir en elles des jeunes qui seraient 4 méme de vivre cette expérience jusqu’au - bout. : Dans l'esprit- du réalisateur, il s’agit surtout de partager la création de ce film avec les en- fants. Richard Lavoie ne souhai- te pas imposer une perception adulte de ce film mais conside- re que de simplement fournir le matériel aux enfants -ne suf- firait pas @ la réalisation du pro- jet. L’équipe joue donc ici un réle de soutien, de stimulation et d'aide technique. Une dréle de balade est le troisiéme film que Richard La- voie réalise avec la participation des enfants. Dans une entrevue accordée a Ginette Stanton, il disait: «Le cinéma, c'est un merveilleux outil d'exploration qu'on restreint trop souvent par: notre raison d'adulte et-alors on l'abaisse car sa premiére dimen- sion, c'est l'irréel et le réve. Et je pense qu’a cause de sa trés grande créativité, l'enfant peut lui apporter quelque chose de nouveau et d’original. Alors, con- trairement aux-films faits pour eux Ou avec eux, moi j'implique totalement les enfants dans mes productions, en évitant de leur imposer la vision de |'adul- te et ses phantasmes.» Selon ses propres paroles, il essaie D’autres francophones a l’écoute C'est de Winnipeg que nous parviendra l'émission Reflets d'un pays qui sera diffusée le mercredi 14 juin a 23 h 10. A l'occasion de l'ouverture of- ficielle de deux nouvelles sta- tions régionales, l'une 4 Saska- toon et l'autre a Prince-Albert qui a l'aide de deux réémetteurs permettront aux gens de cette région de recevoir les émis- sions transmises a Winnipeg, Reflets d'un pays nous fera dé- couvrir la communauté franco- phone de ces deux endroits. A Saskatoon, nous ferons la connaissance de Paul Génuist, professeur de littérature cana- dienne a I|'Université de la Sas- katchewan a Saskatoon. Sa fem- me Monique et lui nous parle- ront de leur métier. Un autre professeur de littérature, David Edney, nous entretiendra du groupe Unithéatre. Cette troupe monte chaque année une piéce en francais a l'Université de Saskatoon. Denis Chagnon interviewera ensuite Nadia Larouche qui a été trés longtemps |’animatrice francaise d'une émission de ra- dio & la station communautaire CJUF-FM de l'Université de Sas- katoon. On ‘nous parlera aussi de «One Sky», centre ‘d'information inter-culturel, ainsi que de la Magpie, une coop d'alimenta- tion naturelle qui a ouvert ses portes il y a’ deux ans et qui compte actuellement 300 mem- bres. Nous visiterons également le centre culturel francophone Saskamis dont on nous fera con- naitre les activités. Le pére André Poiliévre, curé de la paroisse~ Saints-Martyrs canadiens qui célébre cette an- née le 50e anniversaire de sa fondation, nous parlera de la vie de cette petite communauté francophone. L'équipe se rendra ensuite a Vonda, petit village si- tué prés de Saskatoon. © Puis nous rencontrerons la fa- mille Bussiére dont la petite industrie «Rock-o-matic» se spé- cialise dans la fabrication d'ap- pareils qui servent a enlever les pierres dans les champs. A Prince-Albert, Denis Cha- gnon nous présentera Georges Blain qui nous raconte son ex- périence de gardien de prison, et Michel Gervais, agent de dé- veloppement pour |l'ACFC. II nous parlera du centre culturel francophone de Prince-Albert et plus spécialement de |’AJF. A Bellevue, une localité si- tuée prés de Prince-Albert, Gé- rard Gaudet nous fera connaitre différents aspects de son travail de jeune cultivateur et i] nous Parlera aussi de sa vie. H. F. dé balade : a : Tournage 4 Tewkesbury tout simplement de partager une création avec eux. Une dréle de balade raconte histoire de cinq adolescentes qui s’ennuient et qui décident d’aller se promener dans la fo- rét. C'est 1a qu’elles rencontrent Delko, _|'arriére-arriére-petit-fils de Tarzan qui, n’ayant pas les moyens de retourner en Afrique, vit dans lés foréts du Québec. En sa compagnie, les jeunes fil- les découvrent comment il se débrouille pour survivre avec les produits de sa chasse et de sa péche. Une confiance mu- tuelle s’étant établie, les filles passent une nuit dans le petit abri qu’elles construisent avec lui. Mais le lendemain, elles doivent retourner dans leur fa- mille et leur jeune ami les re- conduit la ot il les avait d’a- bord rencontrées: L'une d’entre elles, Michéle, qui est trés mal- heureuse avec la vieille tante qui fait son éducation, devient trés triste au moment de la sé- paration. Aprés avoir fait part a Delko de sa situation, elle lui demande si elle peut rester avec lui, ce qu'il accepte. Ses quatre -amies repartent donc sans Mi- chéle qui s'éloigne avec Delko vers la forét. L’histoire se ter- mine en disant que I’on n’a plus jamais entendu parler des deux jeunes gens et on_ suppose qu'ils doivent vivre heureux loin de la civilisation. Lorsque la tan- te cherche sa niéce, les jeunes filles prétendent ne pas savoir ol elle sé trouve et si elles parlent volontiers de leur bala- de, aucune d’entre elles ne trahit la complicité de-leur silence. Au départ, l'idée que |'on uti- lise le personnage de Tarzan peut paraitre agacante mais il faut connaitre les enfants pour savoir ce qu’ils sont capables de faire avec une vieille idée. Héléne Fecteau La non-violence par le karaté sankudo Une émission spéciale d'une heure sur le karaté sankudo se- ra présentée a Second regard, le dimanche 11 juin a 11 heures, a la télévision de Radio-Canada. Nous avons rencontré récem- ment, en pleins préparatifs, les - deux principaux ,responsables de cette émission: le réalisa- teur Jean Letarte et Maxime Mazaltarim, ceinture noire 5e dan qui, au cours de l|'émis- sion, fera une démonstration de ce karaté en compagnie d'une dizaine de ses éléves des deux sexes de 16 a 25 ans et qui, en entrevue, expliquera en détail ce karaté a l'esprit nouveau. Maxime Mazaltarim est origi- naire de Casablanca, au Maroc. Il vit ici depuis une douzaine d'années et il enseigne le karaté au Canada depuis aussi long- temps. Ajoutons qu'il a fait des recherches et enseigné a tra- vers le monde. Il enchaine: «L'art du karaté sankudo, mis au point en 1970 par le maitre ja- ponais Yoshinao Nambu, n’est ni violent ni agressif, contraire- ment &@ ce que l'on pourrait croire. I] est fondé sur la pro- pre connaissance physique et mentale du pratiquant et, a par- tir de cela, le maitre établit une logique adéquate qui améne |’é- léve & une évolution et a |'épa- nouissement de lui-méme par l'intermédiaire d'un entrainement assidu et amical, s'’appuyant sur les esquives et les contre-atta- ques directes lorsqu’un parte- naire~ attaque, mais sans que pour cela, il y ait une motiva- tion agressive.» Maxime Mazaltarim Et Maxime Mazaltarim nous dit en terminant: «En résumé, la psychologie dans la techni- que sankudo apporte incontes- tablement des résultats bénéfi- ques: un meilleur équilibre psy- cho-physique, une plus grande ’ confiance en soi, une résistance accrue a la fatigue et une ré- cupération plus rapide aprés l'effort, une amélioration de la circulation sanguine et de la res- piration (base de toutes disci- plines sportives ou spirituelles), un art de la relaxation et une concentration plus efficace lors de toute activité intellectuelle ou sportive et, enfin, une inté- gration plus harmonieuse au sein de la société.» Maxime Mazaltarim a atteint une connaissance lui permet- tant. de-poursuivre seul sa voie et de l’enseigner a des prati- quants tels que ceux que nous verrons & |'émission. J;D. Magazine-express © L’cenologue André Bluteau fe- ra sa derniére chronique sur la connaissance des vins, 4 Maga- zine-express le jeudi 15 juin a 10 h 30. Il nous dira comment organiser une dégustation de vins et fromages, en insistant sur l'accord entre les vins et les fromages et sur |'identifica- tion de ceux-ci sur la table. a TN ee oe a ee