Ses ie ee ee ee ee ee a éh 10 Le Soleil de Colombie, vendredi 27 juillet 1979 Une série exceptionnelle sur la Chine d‘aujourd’hui L’extraordinaire série de films sur la Chine qui avait soulevé l'enthousiasme de ceux qui l’a- vaient vue lors de sa premiére diffusion au début de 1977 sera de nouveau a |’antenne de Ra- dio-Canada cet été. En effet Comment. Yukong déplaca les montagnes sera présenté tous les lundis soir & 23 heures a compter du 30 juillet. Ces films ont été réalisés par Joris Ivens et Marceline Lori- dan qui y ont consacré cing ans de travail. Lors d'un passage a Montréal, les cinéastes expli- quaient qu'ils ne s’étaient pas limités a filmer la vie telle qu’el- le se déroule la-bas mais qu’ils avaient. créé des relations de confiance et d'amitié avec les géns afin que ces derniers com- prennent leur travail et les ac- ceptent: C'est ainsi que fut ren- due possible cette fresque des Chinois et que nous est livrée une part de cette énigmatique ame orientale. Car il ne faut pas se tromper: il ne s'agit pas dans ces films de propagande mais plut6t d'une approche sen- sible qui permet de découvrir la dimension de ce peuple dans sa volonté de s'accomplir. Le titre d'ailleurs, lorsqu’on en com- prend “la. signification, devient trés révélateur. Il a été tiré d'une fable de la Chine ancien- ne citée par Mao. Yukong est un vieillard qui dans la fable voulait supprimer deux monta- gnes qui génaient l'accés a sa maison. || entreprit donc de les faire disparaitre en les attaquant a coups de pioche. Devant les rires et les sarcasmes de ses voisins, il répondit: «Je vais bient6t mourir, il est vrai, mais j'ai encore des fils. Ils mourront eux aussi, mais ils ont des en- fants; ainsi y aura-t-il de plus en plus de gens pour. faire com- me moi, si bien qu'il y aura de moins en moins de pierres et qu’au bout du compte, on aura déplacé les montagnes». Le premier épisode, Impressions d'une ville: Shan- ghai, nous fait faire une prome- nade dans la métropole chinoi- se. Nous rencontrons des habi- . tants de cette ville et nous visi- tons aussi leur habitation. En deuxiéme partie de cette pre- ‘ miére projection du 30 juillet, nous verrons l'épisode qui a pour titre: Une caserne et qui nous fait voir la différence énor- me qui existe entre l'armée chi- noise et celles des pays occi- dentaux. Un séjour d'un mois : dans une caserne militaire si- tuée prés de Nankin a permis la réalisation de ce film. Trois autres facettes de ce pays’ nous seront présentées lors de la projection du 6 aodt Honneur au mérite Le Sacre du printemps de Stravinsky, une émission du réa- lisateur Jean-Yves Landry qui met en vedette l’Orchestre sym- phonique de Montréal et son di- recteur musical Charles Dutoit, vient de remporter le Prix pour la_meilleure adaptation télévi- sée d'une oeuvre de concert au XVle Festival international de spate: faces Landry et Charles Dutoit Télévision «Prague d'Or», tenu en Tchécoslovaquie au cours du mois de juin 1979. Ce prix, fut attribué dans la catégorie des «Oeuvres musicales de télévi- sion», C’est madame Evelyne Robidas qui représentait le Ser- vice des émissions musicales de Radio-Canada a ce presti- gieux festival de l'Europe de l'Est. ee ee intitulé: prochain. Nous verrons tout d’a- bord un film sur /a Pharmacie de Shanghai. Aprés avoir dé- couvert l’importance de la phar- macie en Chine, nous appren- drons quels. soins elle dispense en plus des médicaments. Men- tionnons que cette pharmacie est gérée par les employés. Puis le film intitulé Répétition a 1'O- péra de Pékin que nous verrons ensuite nous permet d’assister a l'entrainement d’acrobatie et de danse des acteurs de |’Opéra - de Pékin. Cette émission se ter- minera avec Jes Artisans, un film qui nous montrera com- ment l'art traditionnel chinois qui continue d’exister est trans- mis aux jeunes générations. Au cours de la séance de pro- jection du lundi 13 aodt, nous assisterons a /'Entrainement au cirque de Pékin qui nous fera voir le travail quotidien des gens du cirque et une représen- tation faite par les acrobates. En deuxiéme lieu, nous rencon- trerons /e Professeur Tsien qui est l'une des sommités scienti- fiques. || nous racontera son é- volution idéologique, de sa for- mation occidentale a la révolu- tion culturelle. Le dernier film de cette soirée a pour titre: Au- tour du pétrole. Nous prendrons ici connaissance d'une initiative qui a débuté vers 1960 lorsque, contrairement @ l’avis: des ex- perts, les. Chinois ont commen- cé a extraire du pétrole dans la steppe désertique du nord-est, a Taking. lls y ont fondé un villa- ge industriel et agricole oU vi- vent des centaines de milliers de personnes qui pourront con- tinuer. d'exploiter cette terre méme aprés que la réserve de. pétrole y aura été épuisée. Deux films seront diffusés le. 2 Rappelons que cette splendi- de production du Service des émissions musicales du réseau francais de la Société Radio- Canada fut présentée dans le cadre de la série les Beaux Di- manches, le 18 mars dernier. L'équipe d'lci Radio-Canada est heureuse d'offrir’ses plus sincéres félicitations au récipi- endaire du Prix du XVle Festival international de télévision «Pra- gue d'Or», le réalisateur Jean- Yves Landry, aux membres de ‘Orchestre symphonique de Montréal et a leur directeur artistique et chef attitré .Char- les Dutoit, 4 tous les membres de |'équipe de production et de l'équipe techhique dirigée par René Yelle qui ont collaboré a cette réalisation, de méme qu’au ‘chef du Service des émissions musicales de la télévision de Radio-Canada, monsieur Armand Landry. ae VUARED Bhbt aden iey, 20 aoiit; tout d’abord, /e Village de pécheurs Shantoung, ot deux _ jeunes filles sont devenues pour la premiére fois marins, pé- cheurs’ en haute mer. Le capi- taine du bateau est également une femme. Le deuxiéme film s'intitule: Une histoire de ballon et illustre la discussion entre un professeur et ses éléves a la suite d'un incident -ot l'un des enfants a lancé le ballon aprés le signal de la rentrée, L'Usine des générateurs est le titre du film qui nous sera présenté le 27 aout. Nous ver- rons quelles sont-les conditions de vie et de travail des ouvriers qui y travaillent. Au cours du film, un mouvement de contesta- tion éclate. Il est suivi de réu- nions d’ateliers, d’affiches ma- nuscrites et de grandes assem-, blées. Les dirigeants de |’usine —— fet soe te tigger ene ne sont alors mis sur la sellette. Pour terminer cette grande sé- rie de films, nous verrons enfin, le lundi 3 septembre, Une femme, une famille. Nous ren-. contrerons Kao Chou-Lan qui a 30 ans et qui est ouvriére. Ma- riée a un officier, elle a une petite fille. Depuis la révolution culturelle; Kao est responsable - syndicale dans l'usine de loco- motives ou. elle. travaille. La caméra la suit jusque dans sa maison, dans sa famille, dans la cour, commune, parmi ses voisins, au marché lorsqu’elle fait ses courses et dans le train qui-la conduit 4 son usine de Pékin. ; Comment Yukong déplaca les montagnes: tune occasion pré- cieuse de connaitre un peu ce pays de contrastes qu’est: la Chine d’aujourd’hui. Robert Maltais, Yves Cloutier et Aline Chahfoux Pierre Létourneau, animateur de la série Pulsion, présente aux téléspectateurs: de la chai- ne francaise de Radio-Canada, le mardi 31 juillet & 22 heures, Robert Maltais, Yves Cloutier et Aline Chalifoux. L’émission est réalisée a Ottawa par Maryse Bourdeau. - Robert Maltais Né a Chicoutimi, Robert Mal- tais chante depuis toujours, mé- me s'il a commencé sa carriére artistique au théatre. Pour lui, la chanson c'est comme une priére ala vie, c'est le contact qui donne |'émotion d'une. ma- niére. tactile et sensuelle. De- puis sept ans, Robert Maltais a incarné plusieurs réles tant a la télévision qu’au théatre: Robau- di et la luxure dans Floralie de Roch Carrier; Nicholas dans Deux et deux font sexe, avec la . Compagnie Jean Duceppe; Yvon Ranger dans /a Petite Patrie; Francois dans la’ P’tite Semai- ne; Pierre Jutras dans Avec le temps; Robert dans Je suis /oin de toi mignonne; Louis dans Medium saignant, avec la Com- pagnie Jean Duceppe. Apres le théatre, vive la chanson. Les téléspectateurs de Radio-Cana- _ da ont l'occasion de découvrir un autre chanteur de la reléve, _ le comédien Robert Maltais. Yves Cloutier A seize ans, il part a |'aven- ture avec sa guitare, en direc- tion de la céte ouest. Il réussit a vivre en chantant dans les cafés, des airs de Dylan et de Donovan. Entre seize et vingt ans, Yves Cloutier voyage sans arrét, cueillant comme une man- Aline Chalifoux Née a Montréal en 1953, Aline chante d'abord avec la chorale de son college avant de faire un voyage en Colombie-Britanni- que et écrire ses premiéres chansons lL'ile ou vivent. les loups et Pointe de fléche. En 1975, Aline est en Amérique du Sud, en compagnie de Michel McLean, oU elle apprend a jouer de la guitare et ot elle compose Songe a /a douceur. En 1976, Aline Chalifoux fait une tournée au Lac-Saint-Jean avec Conven- tum et Raoul Duguay. En 1977, elle enregistre son premier «dé- mo» grace a une subvention de la Capac. Et elle fait d'autres vo- yages avant de se joindre a Y- ves Cloutier en 1979 et présen- ter leur premier spectacle a Saint-Jovite et-d’étre invites a l'émission /’Ami Boulanger a la radio de Radio-Canada. Rappelons. que c’est Hichard - Grégoire qui:assure la direction musicale de Pulsion. ne précieuse, images, rencon- tres, paysages. En 1974, il revient chez lui, pour faire de la musique. Il . s'associe avec Richard Toupin, le temps d’tn succés sur 45 tours, /a Gigue du printemps, le temps d'un microsillon’ et le temps de deux tournées dans 25 colléges américains. A la fin de 74, il fait la Récolte de réves avec les Séguin. |] les accompa- gne égaiement dans la réalisa- tion du disque Festin d'amour. En 77, Yves. Cloutier marque un temps d’arrét comme interpréte et compose des musiques pour VONF. II travaille maintenant en duo avec Aline Chalifoux. -