hiiceaiiih & Le Premier Ministre Bennett a Montréal Oe ee Le - ere Re Sys SEES RSSSEAAR I IPEER A TEN os 1 1980 Le MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE! 'DE LA COLOMBIE- BRITANNIQUE . VOL.13 No4_-VENDREDI 1 : ‘SECOND CLASS MAIL ‘COURRIER DE 2e CLASSE ES ee ae aed: ew No. 0046.’ Et les Franco-colombiens dans tout ¢a ? “Je suis canadien. Vive le Canada!” Voila une phrase bien commune en ces temps de référendum. Dans la bouche d’un Premier Ministre de POuest, cette petite phrase lancée en frangais parait déja beaucoup moins commune... Cette déclaration prend un poids politique encore plus significatif lorsque l’on sait qu’elle vient de M. Bill Bennett, le numéro un de la Colombie Britannique... du premier ministre de la province qui a le plus fort taux d’assimilation! Que signifie ce ‘Vive le Canada. Je suis Canadien!”. Ces quelques mots pronon- cés par le Premier Ministre * "Sondage-Soleil" + Dans le Soleil de Colombie du 18 avril, nous avons” lancé une sorte de mini-sondage auprés de nos lecteurs sur le référendum. Pour cela, une seule question était posée: “Si vous pouviez voter sur leréférendum, quel serait votre’ choix: oui ou non”. Voisi les résultats: 37 lecteurs ont répondu: , 16 se sont prononcés pour le oui, 20 pour le non et 1 nul. Ce sondage n’a rien de scientifique. Nous n’avons ni _ les moyens, niles possibilités de nous offrir un tel sondage... pourtant, ces résultats reflétent la position prise par la F.F.H.Q. et celle prise par les Fédérations des Franco-Colombiens; c’est-a-dire le ni-oui, ni non. Mais ce que montre surtout ce test, c’est que les gens de la Colombie britannique se sentent aussi concernés par ce vote et qu’en fait, ce référendum n’est pas seulement l’affaire des Québécois. M. LaPierre Gd Nanaimo: de la Colombie Britannique a la Chambre de Commerce de Montréal soulévent de nombreuses protestations. M. Charles Bouton, Prési- dent de la Fédération des Franco-Colombiens,conseille -a M. Bennett de “s’occuper activement des francophones de sa province” au lieu de s’‘ingérer dans le référendum québécois. La F.F.C. considére que “le dialogue avec les francopho- nes de la Colombie britanni- que serait certainement, pour M. Bennett, une meil- leure facon d’aider a consoli- der l’unité canadienne”. La Fédération avait d’ail- leurs demandé a rencontrer: des responsables du gouver-: nement de la C.B. pour savoir quelles garanties ce dernier était prét a reconnaftre a la communauté francophone pour qu’elle puisse préserver son identité et la développer ’ dans l'avenir... aucune répon- se n’a encore été donnée! Alors que signifie ce voya- ge au Québec pour nous, francophones de la C.B.? En fait, pas grand chose! Le Premier Ministre Bennett demande aux Qué- bécois de rester dans la Confédération; il reconnait que donner 2'une partie du Canada le pouvoir de faire valoir sa culture et sa langue n’est pas incompatible avec. le concept de nation cana- dienne... mais seulement a une partie du Canada! A aucun moment, il n’est question des _ franco- colombiens. Dans I’esprit de M. Bennett, la Colombie britannique ne semble étre comprise dans cette “partie du Canada”. Le multiculturalisme n'existe pas! A Nanaimo, devant i de 150 personnes, I’anima- teur dela télévision CKVU, M. Laurier Lapierre a donné une conférence sur le multiculturalisme. - Selon lui, les Canadiens ne sont pas préparés a accepter la diversité du pays et le multiculturalisme n’existe pas. “Je suis Canadien fran- . cais, et je ne suis pas sir qu'il en reste beaucoup.” C’est en ces termes que l’animateur de CKVU a-- lancé sa conférence. Le multiculturalisme ne serait-i] qu'un mythe? Si V’on en croit Laurier Lapierre, il semblerait _que oui. C’est du moins ce Vancouver-Centre. De gauche a droite, sur la pl qu'il a laissé entendre a cette conférence, organi- sée par le Collége Malas- pina et la Société ‘Multiculturelle de I’fle de Vancouver-centre. “Il ne faut pas nous leurrer nous-‘mémeg quelques-uns comprennent, d’autres tiennent téte” a-t-il ajou- té. Il y a des Ames sensibles au multicultura- lisme vivant de subsides idu Seerétariat d’Etat et du département du Multi- culturalisme, mais, en vérité, le multiculturalis- me, en tant que réalité, n’existe pas, pas méme en loi ou en pratique.” M. Lapierre a ensuite ‘comparé la mosaique ca- nadienne a une image de. marque que l’on expose une ou deux fois par année, quand un person- age important vient au pays. : Ty emblay, Pr Président an Fraiooghoere as S Nenaiae: M. ae Sylvester: Président du Collége Malaspina, M. Vadiier se ied et le Dr. MacDube, Président de la Société Multiculturelle de le _ “Sile Canada est terne a-t-il poursuivi peut-étre est-ce parce que les Cana- diens sont ternes, peut- étre est-ce aussi parce qu'il y a trop d’anglopho- nes”, . L’animateur de CKVU a ensuite rejeté l’idée d’un Canada continu et unifor- me d’un océan a l'autre. Aprés avoir évoqué le théme des peuples fonda- teurs, M. Lapierre a parlé des francophones et de leurs survivants. ‘Suite derniére page Une fois encore, le Premier Ministre de la Colombie britannique escamote la vraie question: c’est-a-dire reconnaftre les droits fonda- mentaux des deux peuples ifondateurs ... Reconnaitre le droit aux Québécois d’as- surer le développement de la culture francaise, ca M. Bennett veut bien le concé- der mais c’est tout! Pas question d’accorder ces ‘droits aux Franco-colom- ‘biens! Non, ca M. Bennett ne ‘le concédera pas. Et rien ne laisse supposer qu'il pourrait un jour le concéder. ; Suite derniére page Aujourd’hui retraité, il consacre son temps 4 faire son arbre généalogique et - celui de ses deux parents. Le premier Lagassé est arrivé au Canada en 1665 et en tout il a trouvé de’ 1,000 4 1,500 noms d’ancé- tres qu'il essaie de situer dans les événements de _ leur époque pour savoir qui ils étaient et ce qu’ils faisaient. C’est un travail trés hardu qu'il fait en partie pour ses enfants: “Dans quelques années, mes enfants n’auront aucune idée du milieu auquel ils appartiennent. Je veux leur montrer leurs racines”. M. Lagas- sé est retraité depuis mars 1979. Pour lui c’est une nouvelle vie qui commence. “Je ne travail- le pas, mais je suis plus occupé que beaucoup de gens quiont un travail a plein temps. J aime ce que je fais, et j ‘ai choisi de vivre ainsi.” aofit 79. Il s’y plait beau- coup. M. Lagassé est parti d’Ottawa‘ un peu par nécessité médicale. Il avait des problémes ‘cardiaques. “Ce n’est pas plaisant d’habiter une .Ala une cette semaine... Cette semaine, dans le cadre de A la une, voici, M. Jean Lagassé. Peut-étre le connaissez-vous déja, car il est membre actif du Club Canadien Frangais de Victoria. M. Lagassé est un Fransaskois, né a Gravelbourg. I a habité longtemps a Ottawa ov il était directeur des programmes spéciaux au gouvernement. Il est marié et pére de 4 enfants. . ville froide lorsqu’on ne . peut pas faire de sports Il vit 4 Victoria depuis: Mu: Joait Lng d’hiver.” M. et Mme Lagassé ont éduqué leurs enfants en frangais en sachant que quoiqu’il arrive, les en- fants apprendraient l'anglais a l’extérieur. Ils ont méme fait leurs étu- des en francais et sont parfaitement bilingues. Nous avons eu une lon- gue conversation sur les autochtones. II en connait beaucoup car il a participé a plusieurs travaux et réunions mondiales sur les questions indigénes. Ses passe-temps favoris sont la peinture et le jardinage. Elaine Lavallée M. Jack Volrich x Un troisiéme terme ? C’est au cours d’une confé- rence de presse le 9 mai que M. Jack Volrich, maire de Vancouver a annoncé qu’aux élections municipales, cet automne, il demandera a l’électorat de lui accorder un, troisiéme et dernier terme, il a 52 ans. | : Déclarant qu’il se présente- rait comme indépendant, il a ajouté qu'il était prét a accepter l'aide du Civic Non- Partisan Association. Elu comme conseiller muni- ~ cipal en 1972 et 1974 et maire en 1976 sous la banniére du parti TEAM, critiqué par les membres de TEAM, pour son attitude indépendante envers la politique du Parti, il s’est présenté en 1978 comme indépendant et a remporté la victoire contre Mme May Brown, présentée par TEAM, par une majorité de 15,574. Deux autres personnes ont annoncé leurs candidatures 4 la mairie, ce sont le. conseil- ler Mike Harcourt qui se présente aussi comme indé- pendant et Martin Zlotnich qui croit pouvoir avoir l’aide- du Elector Action Movement. André Piolat. geet tag