-et la Fédération des Franco- \- . ~~ gaire, La Troupe de la seiziéme monte a partir du 15 mars une comédie, «Les Voisins». A travers le récit oan ‘de jeter toutes ses forces - mum de services en francais’ tt tt te ott tne tent ata ae tren ha ct et tit EE tt a a = Zz eb Se Ce SOLEN ae b _) Nhe ae | sn tem #0 Second class mail N° 0046 VOL.16 No 45 EC 16 MARS 1984 Le seul journal de langue frangaise de la Colombie britannique 30 cents Conseil des présidents dela F.F.C. mu Le métier d'unifrancophor —————— La bande des S1X Par Jean-Francois Fournel Lundi 12 mars, lors de leur troisiéme réunion en deux semaines, des associations de Vancouver ont défini un de restructuration de la Fédération des Franco-Colom que nous publions inté alement dans le courrier des lecteurs sous le titre «Un plan de reconstruction de la IFFC», Ce document, trés long, sera présenté au conseil des présidents des 16 et ci aggrémenté d’une analyse récents. I] s’en est passé des choses depuis cette fameuse réunion du 27 février ot tout a explosé. Ce soir-la, la plupart des associations du Grand Vancouver avaient taillé en piéces et le Secrétariat d’Etat Colombiens. D’ailleurs, cette 17 mars. voici un raccour- sommaire des événements impression de cassure brutale était ressortie lors d’un repor- tage télévisé contesté (voir le courrier des lecteurs sous le titre «sensationnalisme»), ov la Fédération était présentée en voix d’effondrement total. ‘En fait, ce groupe d’associa- tion a tout simplement fait frémir la francophonie. Aujourd’hui,. tout est un peu plus clair. regroupement diassociations, qui s'est baptisé «Groupe de réflexion de Vancouver», a perdu des membres en route, La Troupe de la seiziéme, les scouts de Maillardville, entre autres, étaient présents a la premiére réunion mais n’ont pas fait leur apparition aux deux suivants. D’autre part, l’action du groupe s'est con- centrée sur la Fédération, et laisse dormir pour l’instant la question du Secrétariat d’état qui suit son cours par ailleurs. D’abord, le (Dans le courrier des lecteurs, sous le titre «Vincent Pigeon rte sa démission», le pré- sident du Centre culturel annonce sa décision pour cause de départ en vacances, de reporter son ultimatum a Serge Joyal. Vincent Pigeon n’a toujours pas recu de réponse du Secrétariat d’Etat a sa lettre ou il mettait sa position de membre de comité consultatif pour un centre ‘communautaire en~ balance avec celle d’Huguette Leclerc au _ Secrétariat d@Etat régional) . Suite en derniére page Troupe de la Seiziéme Coup _ Par Jean-Francois Fournel Pour eon, dixiéme anniver- d'un enchainement (répéti- tion sans costume ni décor ou enchainement des scénes n’est pas interrom- pu), voici un avant-goat de cette satyre du train-train banlieusard. Nicole-Marie Rhéault, le metteur en scéne, est plantée au beau milieu de la salle et jette un regard circulaire pour s'assurer que tout est en place. Chacun dans leur coin les acteurs prennent leur aspira- tion, Pierre Desjardins _ se d’oeil sur recueille sur un fauteuil de coiffeur, Maurice Meloche cherche un tournevis et Nicole Marie Rhéault lance un der- nier conseil «Pour ce ioe rapports Nema voisinage «Les voisins» Voisins» donnent le coup d’en- voi au dixiéme anniversaire de la Troupe de la seiziéme. Par sa distribution, ce spec- tacle a un petit air de regard en rriére. Nicole-Marie Rhéault, directrice artistique de la troupe et qui a déja dirigé «Coup de sang» et «L’effet des rayons Gamma sur les vieux garcons», a fait appel 4 huit comédiens 4 travers lesquels on retrace les dix ans d’histoire de la trou- e : Huguette Lacourse et Ruth Pilote étaient déja dans «Les bonnes soeurs», la pre- miére production de la Troupe de la_ seixiéme Maurice Meloche a participé de prés ou de loin a presque toutes les réalisations depuis huit ans; Pierre Desjardins et Joyce Janvier se sont déja partagé pas mal de planchés; Gabriel Gauthier a récem- ment mis en scéne «Prévert» ; Denis Chouinard a été direc- teur artistique et metteur en scéne pendant deux ans; Joélle Lanoix ... Non, elle. c'est la petite nouvelle. Elle n’a jamais joué avec la Troupe mais : elle vient du théatre a semer qui a présenté son pre- mier spectacle, «La cage aux fruits», lors du dernier salon Suite en derniére page deuxiéme enchainement, on se débrouille, on enchaine méme s'il y a des erreurs, sauf si vous sautez dix pages ...» Concentration ! Tout le monde se fige a l’appel de la régisseuse. Cue ! Que le spec- tacle commence.! Le spectacle «Les, Voisins», d’aprés un texte des auteurs de «Broue», Claude Meunier et Louis Saia. Pré- senté au Firehall Theater a partir du 15 mars, «Les Manitoba LaSFM change de stratégie é le rejet définitif du awley sur l’intégra- tion du francais dans la constitution par le parle: ment manitobain, la Société Franco-Manitobaine a décidé dans la bataille constitution- nelle, quitte a délaisser momentanément les- services en francais qu'elle offre traditionnellement aux Franco-Manitobains. Depuis quinze ans, la SFIa - (Société-Franco- Manitobaine) s’occupe essen- tiellement de fournir le maxi- pour les Franco-Manitobains, dans 'e but de contrebalan- Suite en derniére page le 7 mars derni Par Annie Granger L’école Anne Hebert, foyer du pi Eregrenmecnte de frangais & Vancouver, est bien présente ; stabs babes 8 en rnier par de nombreuses présence de nombreux parents, éléves et amis. qty 8 Anne = inaugurée ~ «On I’a maintenant notre €cole, personne ne pourra plus nous la retirer», s'est exclamé le papa d'une des éléves, Marie Loubert aprés la cérémonie d’ouverture de l’école francaise Anne Hébert. Parents, amis, personnali- 'tés.des milieux francophones . politique et scolaire se sont cotoyés le soir du 7 mars pour écouter les différents orateurs et oratrices qui ont donné, sans exception, leur Caine en francais: Suzanne Horie de Association du programme- cadre de _ francais, Kim Campbell, -vice-président de la Commision scolaire, commissaire d’école de liaison et représentant la Commission Suite en derniére page Avec 35 ans de boulange derriére lui, René Reverchon peut sans doute prétendre au titre de doyen provincial de la spécialité. Mais attention, pétri d’expérience ne veut pas dire rassis. Notre doyen res- pire la jeunesse. Haut en couleur, vif dans ses gestes et dans ses répliques, il est tou- jours en train de courir chez «Bon Ton», la vieille maison de la rue Granville. Jour aprés jour, avec cet amour du métier qui n’appartient plus guére qu’aux ouvriers-bou- tangers héritiers d’une longue tradition. «Quand je vois sur l'autre trottoir un gars dont jai entendu dire qu'il fait de bons croissants, je traverse la ‘| rue pour le rencontrer ...» Le respect du travail bien fait, c'est en effet un signe | distinctif du boulanger «élevé> au sein de la grande famille du pain. Avec ses régles et ses codes de conduite, c’est l'une des plus anciennes corpora- tions d’ouvriers.- Privilégiés dans leurs rémunérations — en rapport avec de trés lon- gues heures de travail jusque Le coup de patte dans un passé récent. —, hautement qualifiés — il le fallait dans un __ pays comme la France ! —, les boulangers ont longtemps émergé comme une catégorie trés a part de la classe ou- vriére. Jusqu’avant la guerre, en France, il était de tradition que le patron offre quoti- diennement le verre de blanc a ses €mployés. René Reverchon, né dans le Jura francais, a donc fait ses classes dans le pays du pain, a . une €poque ov |’apprentis- sage était en méme temps que la découverte d'un métier, une initiation a la _ vie. D'abord parce que le travail en prenait la plus grande part! René se souvient qu’aprés la guerre, dans un pays ou certes on se battait pour avoir du pain, ow la confection des croissants était interdite pour cause de pénurie de graisse, il travaillait 78 heures par semaine en moyenne, six nuits sur sept ... Des.heures 4 refaire dans la fournaise les mémes ‘gestes Suite en derniére page Messteurs, vous ne serez plus jamais chauves. Dapres un cotffeur ouest- allemand, les coups . de langue des vaches vous feront retrouver vos che- veux dantan . Nos paysans avaient du mal @ chasser les ramas- Un cheveu sur la langue hallucinogenes_—_; ils troupeaux pour qu ils leur tirent la langue. Oncle Archibald ee ee ee ee ee a pert omaae oe sl