Le calendrier Azteque* | - Lesoleil actuel setrouveau vingthiéroglyphesqui . centre du cercleintérieur. Il - Des panneaux rectangulaires indiquent les dates deladestruction des soleils antérieurs. Ill - Ausommet dela bande extérieure, est ladate «13 Roseau» qui indiquela naissance du soleil actuel. IV - Lecercle central tout entier de méme que les boucles et les carrés qui |’entourent forment un glyphe indiquant la date «4 tremblement» de terre, la date a laquelle Tonatiuh mourra. V - L’étroite bande circulaire qui entoure les serres d’oiseaux et les quatre dates contient L’art des Aztéques Les Aztéques furent degrands sonnettes enroulés sur sculpteurs delapierre. Leurs eux-mémes. sculptures pouvaient étre de Les Aztéques connaissaient représentent les jours du calendrieraztéque. _ V| - Labande suivante comprend huit rayons solaires en forme de «V» et des signes correspondant au jadeou ala turquoise, symbolisant le bleu, leciel et ce qui est précieux. Vil - Laderniére bande a \'extérieur consiste en deux grands serpents de feu qui se font face au bas du disque. Les serpents ont pour charge de porter lesoleil pendant son voyage quotidien. Sources: «Les trésors de |’Amérique précolombienne» de S.K. Lothrop). grandes ou petites dimensions. Souvent elles représentaient des divinités ; tellelastatuede Coatlicue ou «ladame ajupede serpents» mére du soleil, dela lune, des étoiles du Sud, déesse bien l'art delamosaique qu’ils appliquaient ala fabrication de parures et de masques. Avec les plumes d’oiseaux qu’ils découpaient en petits morceaux pour séparer les couleurs, ils de laterre et delamort mais aussi associée au printemps. Mais les petites sculptures représentaient le plus souvent des animaux appartenant a l'environnement des habitants : tels lapins, sauterelles, coyottes et serpents a Les jardins flottants ou Chinampas de Tenochtitlan fertilitédu sol. Afinde maintenirles jardins flottants peignaient des scénes delavie quotidienne et des paysages. Bons potiers, ils fabriquaient avec de|’argile jaune d’immenses brileurs et des ustensiles de cuisine qu’ils ornaient de motifs décoratifs peints en noir. Les «Chinampas» sont des jardins flottants. Certains d’ailleurs existent encore stables surle marais, les aujourd’hui dans les quartiers § Aztéques plantent des arbres de Xochimilco a Mexico. lls sont ‘dont les racines s'ancrent au construits en remontant|’argile +fonddel’eau. Cette technique du fond du lac, quel’on de culture donnea Tenochtitlan maintient par un systéme de lastructure d’une ville coupée clayonnage. Aprés chaque par des canaux. C’est pourquoi culture, on rajoutedel’argilesur les soldats de Cortés |’appellent ledessus pours’assurerdela —_ alors la Venise du Mexique. —— = £. Pe Le commerce chez les Aztéques L’économie aztéque était fondée en partie surletribut payéparles territoires conquis et en partiesurle commerce. Cette civilisation vit apparaitre une classe de riches marchands qui faisaient transporter leurs denrées par les esclaves. Comme monnaie d’échange, les Aztéques utilisaient les féves de cacao. Cette précieuse petite graine permettait les échanges atravers le Mexique et toute |’AmériqueCeritrale. Le commerce marchait si bien que l’on installa des factoreries jusqu’au Nicaragua. Toutes les villes ont leurs marchés mais sil’on en croit Bernal Diaz, soldat de Cortés devenu historien dans sa vieillesse, celui de Tlatelolco a Tenochtitlan était leplus grand. «Chaque sorte de marchandise avait son secteur particulier et ‘sa place désignée dans le marché. Commencons par les marchands d'or, d'argent et de pierres précieuses, de manteaux de plumes et de broderie. Puis il y avait d’autres jusqu’aux petits vases...» denrées, des esclaves indiens... A cété, il y avait d’autres marchands qui vendaient de grandes piéces d’étoffes de coton ainsi que des articles et du fil... les cacahuateros qui vendaient le cacao... Ceux qui vendent des féves, de /asauge et d ‘autres [égumes... Ceux qui vendent du gibier aplumes, des cogs avec /eurs éperons, des liévres, des daims, des canards Sauvages, de jeunes chiens et d autres choses de ce genre dans leur secteur du marché.» et Bernal Diaz d’ajouter: «Mentionnons aussi les marchands de fruits, et les femmes qui vendent dela nourriture cuite, de lapate et du gras dans leur quartier. Puis toutes sortes de poteries faites de mille différentes formes depuis les grandes jarres Bernal Diaz continue ainsi énumérant tous les articles de bronze, de cuivre, de pierre et de bois n’oubliant pas lesel, cette denrée si précieuse parce que rare dans |’empire aztéque. Le Dieu Queizalcoalt se fait l’allié de Cortés Parmi leurs innombrables divinités, les Aztéques portaient une vénération particuliére a Quetzalcodlt «le serpent aplumes». Lalégende racontait que ce Dieu ayant d’abord vécu parmi son. peuple . sous la forme d’un homme blanc portant labarbe, avait un jour disparu en annongant qu’il reviendrait par|’Orient et regnerait Anouveau sur ses Sujets. Or Cortés était de race blanche -et il portait labarbe. Dés qu’il débarquasurlaCéte, une nouvelle terrifiante se propagea L’écriture des Aztéques Avrai dire, les Azteques ne possédaient pas d’écriture dans lessens ol nous l’entendons aujourd’hui. Ils nese servaient ni delettres ni desyllabes phoniques. Mais en associant l'image d'une chose acelle d’une autre, ils pouvaient écrire un mot dont la valeur phonique équivalait al’utilisation de lettres et syllabes. Par exemple, en associant le dessin d’une pierre acelled’un cactus, il représentait lenomdela capitale Tenochtitlan puisque en langue aztéque, pierre se dit : «Tell» et cactus : «Nochtli». C’était en somme une sorte de rébus. Les Aztéques se servaient aussi de signes conventionnels., jusqu’a Mexico : « Quetzalcoalt est revenu monté sur un animal extraordinaire... [les Aztéques ne connaissaient pas le cheval], il revient vivre parmi son peuple». Les portes delaville s’ouvrirent toutes grandes devant les Espagnols. Certainement onn’allait pas se battre contre Dieu. Montezuma II recut Cortés comme|l’envoyé de Dieu. Mais lorsque les Espagnols voulurent substituerleur religion au culte et rites traditionnels, le peuple aztéque comprit son erreur mais _ il était déja trop tard. Rayon Jeunesse, mai 1989-A3 Motifs de la céramique aztéque de la vallée de Mexico, t aux styles fai- sant leur apparition vers 900, 1200 et 1350. D’aprés Covarru- bias. ; *Le calendrier de pierre aztéque. Il pése quelque 24 tonnes et mesure un peu moins de 4 métres de diamétre. Ses symbo- les résument la cos- mogonie aztéque, exécuté sur l’ordre de Pempereur (1469-1481). Musée national d’anthropolo- gie, Mexico. as — — (604) 278-5111 aS Par exemple, une massue exprimait |’idée de guerre et 4 l’empreinte d’un pied, l’idéede ° eget ad e = S, mouvement ou de voyage. mari Beckwith ROO: 8,4 1S tes gy Naturellement, peecaie Richmond. Bish Cole = ~~ S n était pas toujours pratique . s Ae MS [3