EOS WIS _ {€8 = Errol-Elynn. de- * Arts et Spectacles 11 "Robin Hood: Prince of thieves" Costner suit les fleches L’histoire de Robin Hood, alias Robin des Bois, est connue. Pour le moins dans ses grandes lignes car tout porte a penser que la vie et les exploits de ce diable d’ Anglais relévent plus de la 1é- gende que du fait historique. En effet, depuis le XIVe siécle - les premiéres allusions écrites sur ce héros remontent a cette époque - , ’histoire de Robin des Bois n’a eu cesse de changer, et notam- ment quant a la personnalité du souverain oppresseur, qui prend tour 4 tour le visage de Richard ler, Jean sans Terre, Henri III ou Edouard IL. Seulement la trame reste a peu prés toujours laméme. D’une ~dextérité sans égal 1’arc 4 la main, Robin des Bois combat l’oppres- sion royale. Bandit de grand che- min qui a trouvé refuge avec ses compagnons dans la forét de Sherwood, il prend aux riches pour don- ner aux pauvres, échappant & tous les piéges tendus par Pignoble shérif de Nottingham. Quoi de plus naturel, dés lors, que ce héros a la juste Cause inspire roman- ciers - c’est le cas de Walter Scott avec «Ivanhoé» - et cinéas- vait donner, dans les années 30, ses lettres de noblesse au réle de Robin des Bois. Demier en date as’inscrire dans cette longue liste d’oeuvres consacrées au hors-la-loi: le film de Kevin Reynolds, «Robin Hood, Prince of thieves», qui vient tout juste de sortir 4 Vancouver. Un long mé- trage dont on entend beaucoup, beaucoup parler. Et cela pour une simple et unique raison: la pré- sence de l’acteur Kevin Costner. Un homme qui a eu la malheu- reuse idée de faire un triomphe populaire avec un film de trois heures sur les Indiens. Autant dire que 1’on attendait cet insolent au tournant. Résultat des courses: pas de quoi sortir les couteaux comme l’a fait avec une rare violence la critique du Vancouver Sun. «Robin Hood: Prince of thieves» n’est pas unchef d’oeuvre, certes, mais encore moins un navet. Il se classe tout simplement dans la catégorie des films américains pas trop mal ficelés qui vous font passer un bon moment sans mettre a rude épreuve vos méninges. En résu- mé: la sortie au cinéma idéale aprés une journée exécrable. Encela, lelong métrage de Kevin Keynolds n’est pas sans gents, de l’autre, les Méchants, vilaines brutes. __ Dans son interprétation du défenseur de la veuve et de I’or- phelin, Costner n’est pas au mieux de sa forme, arrivant difficile- ment a donner un peu d’étoffe a son personnage. Pour sa défense, il semble que le tournage ait été mené au pas de charge et que les relations entre |’acteur et le réali- sateur se soient visiblement dé- gradées. En revanche, bien qu’il en fasse des tonnes, Alan Rick- man est assez dréle en shérif de Nottingham hystérique. Reste le probléme épineux des accents. Est-ce pour se faire pardonner d’avoir pris quelque liberté avec l’histoire en dotant Robin des Bois d’un compagnon musulman? Toujours est-il que Reynold par désir d’authenticité a voulu recréer le parler de l’épo- Kevin Poner a droite) et Morgan Freeman. rappeler «Les Aventuriers de 1’ar- che perdue». On y retrouve 4 peu prés les mémes ingrédients: de l’action, de l’humour et de l’amour. Avec en toile de fond, la méme psychologie assez primaire: d’un cété les Bons, gentils et intelli- que, rendant par 14 méme incom- préhensibles certains dialogues. Mais, et c’est 14 stirement la preuve des limites du film, tout juste si cet écueil malméne le plaisir du spectateur. Francois Limoge Connaissez-vous votre histoire? La Société d'Histoire des Franco-Colombiens vous propose un petit jeu historique. Tous les quinze jours, nous vous poserons deux questions sur l'histoire de la Colombie-Britannique cu du Canada. Pour laisser le temps a ceux qui regoivent le "Soleil" tardivement, nous tirerons au sort, chaque quinzaine, parmi les bonnes réponses, deux gagnants qui recevront un abonnement d'un an a la Société d'Histoire. Téléphonez-nous vos réponses au (604) 732-1452 (24h/24) et n'oubliez pas de nous laisser vos coordonnées. Jeu No 14 a) Qui donna le nom d’ Acadie et en quelle année ? b) Qui, le premier, s’installa en Acadie et en quelle année ? Réponse du Jeu No 13 a) En Colombie-Britannique, 1a ville de Kelowna, constituée en 1905, est d’abord visitée par le commergant de fourrure écossais David Stuart. Les Oblats y établissent en 1859. une mission et y plantent les premiers arbres fruitiers trois ans plus tard. Les limites de la localité sont fixées en 1892 et son nom, emprunté a l’indien, signifie «grizzli». b) La ville de Quesnel doit son nom 4 la riviére et au lac (situés au Sud-Est) auxquels l’explorateur Simon Fraser avait donné le nom de Jules Maurice Quesnel, un commis de la Cie du Nord-Ouest et son compagnon lors du voyage d’exploration sur le fleuve Fraser, en 1808. En 1860, la région offre le meilleur accés aux champs auriféres de Cariboo ce qui permettra sa colonisation rapide. Le Soleil de Colombie FrancoFolies Chatouille, un clown pas ordinaire Sonia Chatouille Cété a étudié a 1’Ecole de cirque de Budapest, a travaillé quatre ans en Europe, a mérité le premier prix au Festival international de performances d’acteurs a Cannes en 1983 et, avec 19 ans de métier, ne mérite pas d’étre considérée comme un clown ordinaire. II s’agit de théatre comique qui s’inspire du cirque et du music-hall et qui touche autant le corps que la penséc. Chatouille sera 4 Vancouver en septembre prochain pour y présenter son tout dernier spectacle TIC-TAC-TEUR ou elle interpréte 15 personnages et autant d’états d’ame. Ce spectacle a fait dire 4 un chroniqueur d’Edmonton que c’est comme si Salvator Dali avait écrit un scénario pour Monty Python. Elle traite des thtmes immortels comme la naissance, l'amour, le pouvoir, la soumission, avec la simplicité désar- mante du monde bouffonesque. Chatouille propose une satire féroce des zones d’ombre de la condition humaine. Avec son humour décapant et provocant, clle se proméne sur la fronti¢re entre le public et I’acteur. Chatouille prend résolument parti pour l’imaginaire, la sensibilité, le rire et la dérision. De plus, Chatouille offrira un stage intensif en Jeu comiquc et Création d’une durée de 30 heures a partir du 16 septembre 1991. Le contenu du stage comprend des réchauffe- ments physiques, relaxation, circulation de l’énergie, présence du corps dans l’espace, travail sur la voix et la respiration, le langage du corps: I’économic du geste, intériorité du gesic, concentration, le jeu et ses rythmes, improvisations, créativilé: mécanismes déclencheurs, effet comique: saisir l’instant cru- cial, parodies: Gtre a 1’écoute et observer. Chatouille, ga n’a rien 4 voir avec le clown de centre d’achats. C’est le clown d’émotions comme les Européens le congoivent. A voir absolument. Régis Painchaud Pour renseignements et informations: 876-2294. CENTRE CULTUREL FRANCOPHONE DE VANCOUVER OFFRE D'EMPLOI DIRECTEUR(TRICE) GENER Le Centre culturel francophone de Vancouver est présentement a la recherche d'un directeur général. Cet organisme a but non lucratif a pour mandat de promouvoir la langue et la culture francophone par la coordination d'activités culturelles, com- munaulaires et éducatives. Sous I'autorité du conseil d'administration, le directeur général planifie, organise, dirige, contréle, évalue et gére l'ensemble des activités en vue d'atteindre les objectifs du Centre culturel. EXIGENCES - dipl6me universitaire en gestion ou l'équivalent; - expérience en planification, en organisation et en gestion de ressources humaines, matérielles et financiéres; - expérience dans la gestion d'un organisme culturel; - expérience en comunications et en relations publiques; ~ maitrise orale et écrite des deux langues officielles. TRAITEMENT A négocier selon la formation et l'expérience. Les personnes intéressées sont invitées 4 faire parvenir leur curriculum vitae avant le 28 juin 1991 au: mi lection Centre culturel francophone de Vancouver 1551, 7e avenue ouest Vancouver, C.-B. V6] 1S1 Télécopieur: (604) 736-4661 N.B. Le générique masculin désigne sans discrimination aussi bien les femmes que les hommes. Vendredi 21 juin 1991