eo line’? a joué le rdle le plus significatif dans ces derniéres élections fédérales. Les chefs politiques se sont servis de ce medium de fagon trés poussée pour faire comprendre leurs points de vue, et en essayant de projeter ils ont fini par attiser les flammes de ‘‘1’émotionalisme’’. il était le premier 4 démontrer combien étaient efficaces: dans une élection les programmes ‘‘ligne-ouverte’’ A la radio et la. T.V. Durant cette élection-ci, les chefs ont. illustré que le fameux concept de Marshall Mc Luhan -' le medium est le message - a encore beaucoup de valeur: ment changé par la méthode des programmes ‘‘open-: line’’. Plus particuliérement, au lieu d’une discussion) rationnelle du chémage, de l’inflation, des relations com-; merciales Canada-USA, de l’investissement américain au Canada, etc..., on a vu l’élection se tourner vers la a rations et la question du programme du bilinguisme et du biculturalisme. : Tl est intéressant de noter qu’on ait réduit le bilinguisme t les abus du bien-étre au niveau de 1’émotivité simpliste.’ On a encouragé ce procédé parce que les personnes qui éléphonent aux programmes; radiophoniques peuvent étre ualifigées de conservateurs sociaux (avec un c minuscule). Les radicaux préférent le contact personnel pour pouvoir’ rturber les rencontres publiques ou avoir l’occasion de choquer l’auditoire. Le programme ‘‘ligne ouverte’? encourage et favorise. les réactions émotives plutét que la discussion d’idées.- Le programme radiophonique " **ligne ouverte” ou ‘ho. : Lorsque Réal Caouette avait gagné 26 siéges en 1962, au Canada, car le message-méme des chefs a été forte-,. du pétrin du bien-étre et les abus d’individus et de corpo-| La rage, l’anxiété, le ressentiment, la suspicion et méme la haine sont exprimées 4 tout moment lors d’un pro- gramme ‘‘ligne ouverte’’ chaque jour de chaque semaine sur tout théme. : Nos lecteurs s’intéressent bien sOr A la politique du bilinguisme et du biculturalisme et 4 son évolution. C’est notre thése que le programme qui est essentiellement valable, est tel qu’il a fait l’objet de ‘‘1’émotionalisme. radiophonique’’. C’est un mot dur, mais c’est bien un ‘¢backlash’’, une violente réaction, qu’on a créée. contre le’ -bien-étre, et le bilinguisme et le biculturalisme. Notons -que le Canada anglais a rejeté les liberaux et en méme temps n’a pas appuyé de fagon trop enthou- siaste les conservateurs. C’est un vote ‘backlash’? qui a placé nos affaires nationales dans la position précaire: actuelle. Dans les semaines et les mois A venir, maintes théories. seront avancées pour expliquer ce qui s’est passé le 30 ‘octobre et on verra émerger toutes sortes de prédictions. Espérons que dans cette analyse, ‘‘l’6motionalisme”’ ne sera. pas un facteur dominant et peut-étre plutOt que de chercher: un agneau 4 sacrifier,-nos politiciens s’attaqueront aux problémes économiques de base - sans faire duprogramme de Bilinguisme et Biculturalisme le bouc-émissaire. ‘|Brigitte Clerc ‘Le‘Soleil de Vancouver, fondé - en 1968, est. un journal indépendant -publié chaque semaine & Vancouver par Lé Soleil de Colombie Ltée. -Enregistrement’ _ de 2éme classe 0046 ‘Directeur-Rédacteur ‘Myriam Bennett Directeur administratif. Robert Bennett” _ ‘Assistant & la rédaction ‘Jean-Claude Arluigon Directeur de publicité ;- . Roland Le Cavalier Avec la coulaboration de. Gilles Aerts Peter Allard Jacques Baillaut Jeannette Moulinier-Baillaut| Vera Bullock Alain Clerc Gerry Decario Roger Dufrane Ruth Griffiths A.A. Hards Edith Huish Ladislas Kardos Caroline Lanquetin Alannah Matthew Jeno Orban Lennart Osterlind Carmen Primeau Jean Riou LE SOLEIL —. Botte Postale 8190 Station L: POURQUOI LES LIBERAUX ONT-ILS TELLEMENT PERDU DE VOTES? par Edith Huish | Comme on l’a dit sur des Alors que nous étions tous’! Passionnés par le résultat des élections et que nous at- tendions avec impatience les commentaires sur les jour- nmaux, ceux-ci n’ont pu é&tre ubliés, bien qu’ils étaient préts. Les employés de la compa- ignie de camions qui dis- tribue le Sun et le Province ont fait gréve devant 1l’im- primerie le ** Pacific Press’’. Comme on le sait, ces deux journaux appar- tiennent tous deux au Paci- fic Press. Ils partagent le méme immeuble, ainsi que. toutes autres facilités. | Enfin, nous avons ‘‘le So- leil’? - dy moins j’espére.: ‘En général, les gréves ne’ font qu’empirer et se ré-' pandre un peu partout avant de s’améliorer. Que pensez-vous du résul- tat des élections’ C’était un choc, n’est-ce pas ? Vendredi, je faisais mesi courses 4 Safeway. Deux vieilles dames au dos vonté: choisissaient avec soinleurs fruits confits pour leur ga- teau de Noel : ‘‘Mais, ma chére, dit l’une, moi qui ne m’intéressait pas A la po- . jlitique, cela me passionne lautant que les courses de chevaux. En effet, c’est cela. Une vé- ritable course. — = Monsieur Stanfield voudrait. que Monsieur Trudeau aban- donne. ‘‘Tu ne m’as pas re- gardé’’ a répondu notre Pre-., 4mier Ministre. - | Pourquoi les Libéraux ont- ils tellement perdu de votes! Sentiments anti-Canadiens journaux francais : ‘*Ce sont les Anglais contre les Fran- gais’’. - A cela, ilne faut pas oublier = qu’A Québec, ceux qui ont voté pour Trudeau ne sont pas seulement des Francais mais des Anglais. Beaucoup de Francais ont voté Crédi- tiste. Dans 1J’Ontario, si les Conservateurs ont eu 4] voix, les Libéraux en ont eu tout de méme 35. Cen’est pas si mal et Monsieur Stanfield semble 1’oublier. {Suite A la page 3) Vancouver 14, C.B.. Tél.; 266-9422 _ HEBDOS DUCANADA) | DES DIFFICULTES TECH- NIQUES .,NOUS 44 ONT MIS} DANS L’IMPOSSIBILITE DE PUBLIER LE NUMERO DU VENDREDI 3 NOVEMBRE. NOUS PRIONS NOS LEC- TEURS DE BIEN VOULOIR NOUS EN EXCUSER. SERS -TO! ~ DE BONBONS ELECTO RAUX GRATUITS MAIS REGARDE \\ PAS, IL NEN £47 LY NE TEN FAIS BIENT OT -Help yourself to some free election candy, Hip., -But there’s none left... -Don’t worry, there will be some more soon! Il, LE SOLEIL, 10 NOVEMBRE 1972 ° ry sg | AoE