TESTE aE ee a — Sc ee ONE eA e SC ayy omer = FAITES DES MAINTENANT 1 L’ANNONCE DE 1. VOTRE HORAI- RE DES FETES ET RESERVEZ DANS LE PROGRES! Demandez Danielle au 730-9575 YITZHAK RABIN Espoir de paix, méme sans Rabin Malgré l’assassinat du Premier Ministre d’Israél, Yitzhak Rabin, samedi soir et mal gré les divisions de position entre Juifs, l’espoir pour la paix demeure. Le peuple juif est présent partout sur la planéte, ainsi qu’a Vancouver. Un membre de la communauté juive de Vancouver, Ron Freedman, fe SOUS Je choc. de cet “ réalité de cette terrible nouvelle: C’est une tragédie, mais qui ne nuira pas au processus de paix “. M. Freedman espére que la paix régnera en Israél. I] n’est pas inquiet. Les divisions d’extréme-droite s’atténueront et le processus de paix fera tout de méme de grands pas d’ici quelques mois. Dan Cohen, un résident de Vancouver ,ayant demeuré 13 ans en Israél est choqué par le non respect de l’un des commandements de sa- religion: ‘“Tu ne tueras point”. Il a accepté la philosophie de Rabin a effet qu’il y a eu assez de larmes et de sang. Il est d’avis qu’il faut, malgré les divisions d’extréme-droite, accepter que Juifs et Palestiniens vivent ensemble. Pour la sauvegarde de la démocratie et pour son approbation par la communauté internationale, le peuple palestinien doit vivre en état de paix avec le peuple israéliens. D’aprés M. Cohen, il est certain qu’un réajustement est a prévoir dans le processus de paix entamé. Shimon Pérés, |’actuel Premier Ministre par intérim, devra posséder, de la part du peuple, un mandat fort afin de continuer dans le processus de paix. M. Rabin n’a pas jugé bon de porter son gilet pare-balles. II ne s’imaginait pas qu’un événement semblable puisse se produire lors d’une manifestation parmi les siens. Autant en Israél qu’au Canada ot le Premier Ministre canadien, Jean Chrétien, aurait récemment. pu se faire assassiner dans sa propre résidence, i] est évident qu’il existe un grand laisser-aller dans les systémes de protection des Hommes politiques. Grits Courier 28me dasse/Second Class Mai m 0046 1645, S8me Ave, 0., Vancouver, (604) 730-9575. Fax : (604) 730-9576. Vendredi 10 novembre 1995 wi28n29 &() cents TPS indise c= oleil OTTAWA, le 31 octobre 1995 - Le résultat du référendum témoigne de toute évidence du malaise dont souffre la francophonie du Québec au sein du Canada. Les communautés francophones et acadiennes du Canada partagent ce point de vue ainsi que le goit du changement exprimé par la fran- cophonie québécoise. Ces changements s’imposent si les Canadiennes et les Canadiens tiennent 4 maintenir l’unité natio- nale. Ce sont les propos tenus par la Fédération des communau- tés francophones et acadienne du Canada en réponse aux résultats serrés du référendum sur la séparation du Québec. _ «Je suis soulagé du résultat dévoilé hier soir, et de savoir que le Québec demeurera le foyer de la _ francophonieau-Canada. Nos com- Reenement Ilne peut pas croire ala y ; munautés sont profondément atta- chées a cette province», a souligné Jacques Michaud, président de la ECFA? «Toutefois, la victoire du NON est mince. Cette précarité nous force saisir |’anipleur du défi canadien qui nous attend. Les Québécoises et les Québécois ont voté pour le changement. Nous nous devons, pour |’avenir de no- tre pays, de les écouter:c’est trés possiblement notre derniére chan- ce. Pour ce faire, il importe que la société canadienne s’assure que la francophonie d’ici soit capable de se développer et de s’épanouir au sein ducadre canadien», a-t-il ajou- te; La Fédération est d’avis qu’ils’avéreimportant de travailler, des aujourd’hui, a assurer une pla- ce essentielle 4 la francophonie du Québec au Canada. De méme, il va de soi que la francophonie du pays en entier doit aussi pouvoir s’€pa- nouir et se développer 4 ]’intérieur du cadre canadien. «Le Canada a été bati par deux peuples fondateurs: leurs populations habitent les qua- tre coins du pays. Leur bien-étre doit étre assuré. C’est pourquoi nous rappelons aux gouvernements fédéral et provinciaux leurs enga- gements face 4 nos communautés, notamment la gestion scolaire dans toutes les provinces, la mise en oeuvre des articles 41 et42dela Loi sur les langues officielles, les servi- ces en frangais au niveau provin- cial, bref tous les outils nécessaires FRANCOPHONIE pour le développement et |’Epanouis- sement de la francophoni canadien- ne, peu importe ot elle se trouve au Canada. Il en revient 4 ces gouvernements de nous munir des instruments qui nous permettront de démontrer que la fran- - cophonie est viable partout au pays. Le développement de nos commu- nautés est une assurance du respect de la langue francaise partout au Ca- nada, y compris au Québec. Inverse- ment la reconnaissance de la société distincte du Québec par son caracté- te francophone, se prolongera par- tout au Canada 4 travers les commu- nautés francophones et acadiennes.» La Fédération s’engage éga- lement a rappeler aux differents gouvernements leurs engagements face aux changements, entre autres, énvers |’obtention du statut de socié- té distincte pour le Québec. Le résul- tat d’hier pourrait démontrer que cet- te derniére option ne représente qu’un minimum a atteindre. «A la veille du vote, une pluie de sentiments d’appui des gouverne- ments fédéral et provinciaux et des citoyens canadiens a déferlé sur le Québec. La FCFA du Canada ainsi que ses associations membres vont travailler, dans les semaines et les ‘mois a venir, 4 s’assurer que ce mou- vement en faveur du changement-ne soit pas relégué aux oubliettes. Des changements ont été promis: nous allons leur rappeler ces engagements. Pour réussir, i] faut y mettre des res- “sources et faire preuve de créativité. Il faut pouvoir, nous, communautés francophones et acadiennes, partici- per aux initiatives visant le rappro- chement et laréconciliation des Cana- diennes et des Canadiens. Nous gar- dons espoir que |’esprit de respect qui guide ce pays saura remporter le - défi qui lui est présenté.» La Fédéra- tion des communautés francopho- nes et acadienne (FCFA) du Canada est un organisme national qui ras- semble les associations de neuf pro- vinces et de deux territoires ainsi que de quatre organismes nationaux a vo- ‘cation sectorielle: Elle a pour but de défendre et de promouvoir les droits des communautés francophones et acadiennes du pays. Finie la ruée vers le “bien- étre” PAGE 3 ~ francophone de Colombie-Britannique ———1! LES QUEBECOIS ONT PARLE: Education francophone, LE CANADA DOIT FAIRE PLACE ALA la lutte continue PAR CHRISTIAN THIBODEAU Aucun plan d’extension n’est prévu pour une autorité scolaire francophone en Colombie- Britannique. Pource faire,il devra y avoir une population francophone plus significative,selon le directeur des communications du ministére de 1’éducation, Shawn Robins. II ajoute que ce qui a été autorisé par le gouvernement en matiére d’autorité scolaire suit les paramétres de la loie et de ]’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés .Le gouvemement de la Colombie-Britannique est tenue de reconnaitre les jugements de la cour supréme. M. Robins ne croit pas que le gouvernement traine cette cause en longueur depuis 1989 par peur des électeurs qui sont plutét froid au revendications des francophones Le 2 novembre dernier, le gouvemement provincial a adopté, par arrété en conseil ,la réglementation pour la création du premier Conseil scolaire en Colombie- Bnitannique. Le territoire desservie s’étendrait de Hope (Vallée du Fraser) jusqu’au Victoria métropolitain,incluant le district scolaire de Cowichan. Cependant, - les membres s’étendreront 4 toute la province qui serait divisée en cing régions: Le Vancouver métropolitain,la vallée du Fraser, le Victoria métropolitain L’ile de Vancouver Nord,Powell River Sunshine Coast, Whistler. La vallée du Columbia, La Vallée de l’Okanagan et le nord de la Colombie-Britannique. Selon la présidente de l’association des _ parents francophones de la Colombie- Britannique (A.P.F.C.B.) Martine Galibois Barss ce projet ne satisfait pas aux exigences de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés qui mentionne la protection des droits 4 |’instruction dans la langue de la minorité garantis . Mme Galibois Barss qualifie le gouvemement provincial de hors- la-loi car ce projet ne prévoit aucun degré de gestion ou de contrdle pour les parents résidents 4 ]’extérieurde la région visée. Présentement |’étude d’avocats qui défend 1’A.P.7c.F.B. étudie l’impact de ce projet et se prépare 4 continuer le processus judiciaire. Les parties seront entendu encoursle 4 décembre. La présidente Galibois Barss a plus confiance au processus juridique qu’a la volonté politique L’association des parents francophones de la Colombie- Britannique (a.p.f.c.b). a regu 50 000$ pour financer sa cause en premiére instance, 35 000$ del ancien programme et 15 000$.a titre de financement rétroactif. L’association participe tout de méme 4 la démarche provincial afin d’informer les parents et s’assurer que |’éducation des entants ne subissent un prejudice irréparable d’ici la résolution du litige. L’autorité scolaire se fera sous forme de société corporative et le premier conseil d’administrationsera nommé par le ministre de ]’éducation pour la premiére année et élus par la suite. I] y aura location de terrains et de - batiments pour les installations scolaires. Dans les régions non visés parle programme provincial en vertu de l’article 23, les commissions scolaires existantes continueront d’offrir le Programme cadre de francais. Le tout devra étre prét pour septembre 1996.