2 — Le Soleil de Colombie, Yendredi 5 aoat 1983 LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE Directeur: André Piolat Rédactrice-en-chef: Annie Granger Journaliste coopérant: Marc Girot peeve henge ee Arluison Secré : Héléne seca eee net Annette Desmarais PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE 3213 rue Cambie, Vancouver, C.B. V5Z 2W3 = Téléphone: 879-6924, 879-6656 Abonnement 1 an: Canada $15.00 Etranger $20.00 Courrier de deuxiéme classe ors numéro d’enregistrement 0046 Le Soleil de Colombie se fait un devoir de publier toutes les lettres des lecteurs. Celles-ci doivent étre lisiblement signées par leur(s) auteur(s). La rédaction se réserve le droit de corriger ou de raccourcir le texte s'il était trop long. Les lettres doivent tre accompagnées d'un numéro de téléphone et d'une adresse, afin que nous puissions, au besoin, commu- niquer avec nos correspondants. Toutefois, 4 la demande, les adresses et numéros de téléphone pourront ne pas étre publiés. a ee ee TT ee En placant les lettres dans un certain ordre, composez les noms de trois planétes. Vous pouvez utiliser plu- sieurs fois les mémes lettres. Encouragez les étudiants de francais , par vos dons déductibles d'impét SES BUTS: La Fondation a été créée pour promouvoir l'étude et Il’enseignement de la langue francaise en Colombie britannique par l'intermédiaire de bourses, prix, etc..... La Fondation est administrée par un Conseil _composé des personnes suivantes. Président: André Piolat, directeur du Soleil de Colombie : Vice-président: Juge Bruce Howard, cour d’appel de l'immigration. Secrétaire-trésorier: Jean Riou, Entraide du Pacifique Secrétaire-adjoint: Walter Herring, directeur dépt. des langues, école Eric Hamber Aviseur légal: Me Douglas MacAdams, avocat Conseillers: Dr Charles Paris, président Commission des droits humains de la C.B., David Radler, pré- sident Sterling Newspapers. Depuis le début de sa campagne de souscription en mars 1979 jusqu’au 31 mai 1983 date du rapport annuel provincial, la Fondation avait recueilli $12,696.05 et versé $4,250.00 en prix de francais. En mars 1983, le Comité des bourses de la Fon- dation a organisé le premier concours oratoire scolaire en francais en C.B. (voir le Soleil de Colombie du 25 mars 1983). é 2 Le Conseil d’Administration de la Fondation lance une nouvelle campagne de souscription et déja les montants suivants ont été recus: Chapleau Mireille. $20.00: Labrie Peter......... $43.49 Le Soleil de Colombie. $1,000.00- Souchotte Robert [Sask.] $150.00 crois que l'avenir du francais de notre jeunesse. Ci-inclus mon jue au montant de $....... SR Sg eee ee PROVING... Fondation Le Soleil de Colombie 3213, rue Cambie Vancouver, C.B. V5Z 2W3. Oui, dé La FFC : offensive tous azimuts sur le programme-cadre Suite de la page 1 trevue avec le Secrétaire d’E- tat. lors de sa visite. nous n’avions pas eu cette chance, mais la Maison d’Accueil,: centre francophone de North Vancouver, association pas encore formée avait eu une entrevue! Nous allons par- donné les erreurs passées et repartir de bon pied avec la FFC. Avec Marc Roy, le nouveau président, nous sen- tons une meilleure communi- cation.” (1) Pour les trois prochaines années Donc,appuyée du bref et des recommandations de l’APPCF la FFC a écrit 4 M. Jack Heinrich, ministre provincial de l'éducation un bref de quatre pages ow la Fédération fait part a Victoria des objec- tifs qu'elle voudrait que le ministére mette de l’avant, quant au programme-cadre pour les trots prochaines an- nées. “La FFC aimerait voir une meilleure information. De nombreux parents se sont vus refuser le programme-cadre de francais dans des commis- sions scolaires ou le program- cadre de francais existait déja. La personne qui leur répon- dait en ignorait l’existence” souligne Marc Roy. Ce der- nier ajoute que “toute la hierarchie scolaire (des insti- tuteurs au directeur) doit étre informée des droits et procé- dures dinscription, des for- mules de financement et des méthodes de gestion de ce programme. ~ La FFC porte a la connais- sance du ministére la qualité de Venseignement, et elle voudrait voir cette derniére ' améliorée. Et 1a entre en jeu Véligibilité comme souligné plus haut par madame Rollande McCarthy. “Les cri- téres d’éligibilité au pyo- gramme cadre font que des enfants unilingues anglais, de parents francophones, sont souvent inscrits au program- me cadre de francais, faisant ainsi du programme une im- mersion déguisée” souligne la FFC. Des classes d’accueil La Fédération des Franco Colombiens propose a M. Heinrich, ministre de ]’éduca- tion, plusieurs moyens de contrer ces problémes. Pre- miérement que l’on enchasse le droit a l'éducation en francais pour la minorité francophone dans la loi sco- laire (School Act) de notre province. abonnement. Deuxiémement que l’on éta- blisse des “classes d’accueil” pour les enfants éligibles qui ne parlent pas francais. Troisiémement que 1’on ac- centue la distinction entre le programme cadre et l’immer- sion en reconnaissant la spéci- ficité du programme cadre quant aux objectifs, a la _clientéle et aux ententes fédé- rales-provinciales; en conti- nuant a encourager l’expan- sion du programme d’immer- sion pour les anglophones de la C.B.; en s’assurant que la clientéle francophone est o- rientée vers le programme cadre et la clientéle anglo-— phone vers ]’immersion. Quatriémement que l’on uti- lise les organismes francopho- nes selon leur expertise, 4 la planification et a la recherche des manuels scolaires et autres matériels didactiques. Exem- ple la Société Historique Franco-Colombienne. Critéres d’embauches connus de tous Cinquiémement que le mi- nistére facilite l’embauche de professeurs francophones et que soient connus, de tous, les procédures et les critéres d’embauche (ce point rap- pelle le probléme rencontré a Mission) Sixiémement que !’on incor- pore des activités para-scolai- res et des échanges d’étudiants a la vie de l’école, spécifique- ment que des olympiques francophones (cadre et im- mersion) soient organisées an- nuellement par le ministére pour permettre aux enfants d’échanger en francais en dehors de la classe. Septiémement que l’on au- gmente la fréquence des acti- vités telles le théatre, les films, rédaction d’un journal de l’école pour enrichir le voca- bulaire de nos enfants. (2) Huitiémement, la FFC de- mande que |l’on utilise en priorité les moniteurs de |’en- tente pour le programme cadre. La qualité de leur francais est en général meil- leure. La FFC voudrait voir dans les trois prochaines années doubler les éléves du pro- gramme-cadre de frangais. Comme solutions, la FFC propose: — que la planification de. l’emplacement du programme soit faite 4 long terme, de facon a éviter Jes déménage- ments avec la croissance du programme ou a la croissance d’un autre programme logé a la méme école. : — que le lieu physique soit’ centralisé. Ceneda’ = 1am $15.00 J'inclus pour 7 le renouvellement de.mon abonnement ou [) mon-néuvel — que lon institue un systéme de transport adéquat pour les enfants du program, me, en y incluant la maternel- le. —que l’on reconnaisse le droit a l’école francaise 14 ot le nombre le justifie ou qu’une: structure administrative fran- Caise soit implantée dés que trois classes du programme cadre existent. — que la publicité pour inscription au programme cadre soit compléte et trans- mise dans tous les médias et tous les ministéres fréquentés par le public. Ex. ministére des ressources humaines et ministére du transport. Un coordonnateur de programme-cadre La FFC espére voir le ministére provineial de la santé collaborer pour assurer limplantation de pré-mater- nelles et garderies francaises partout ot le programme- cadre de frangais existe. La FFC propose également que l’enfant arrive avant l’éco- le avec une meilleure compé- tence linguistique. A cela elle avance que des classes d’ac- cueil ne peuvent étre qu’une solution a court terme, et que la pré-maternelle et la garde- rie sont des endroits idéals pour commencer (ou conti- nuer) l’apprentissage du voca- bulaire du jeu. “Et pour réaliser toutes ces ambitions, dit la FFC, nous croyons nécessaire pour le ministére d’embaucher un coordonnateur du program- me cadre. Le programme a besoin de solidifier ses fonda- tions et nous croyons qu'il a besoin de “tender Loving Care”. A toutes ses recommanda- tions, le ministére provincial de l’éducation réserve sa ré- ponse, tant que les négocia- tions entre fédéral et pro- vinces ne sont pas termrinées. e [1] NDLR A donner au crédit de Marc Roy: pour la premiére fots deputs bien des années, nous n'avons pas eu a nous déplacer pour nous pro- curer des documents. Et méme: M. Roy a devancé le Soleil. Sachant que celut-ci fatsait un article sur l’éducation, il a contacté lut-méme l’APPCF en demandant a celut-ct d’ap- peler le journal. — [2] NDLR: Le Soleil de Colombie a encore été oublié. Et pourtant UVeffort de celut-ct vis-a-vis des classes a été présent cette année avec la page “Etudiant” quia rencon-: tré un si bref succés. Coupon d‘abonnement ee ae aa ee Abonnemest: Le francais a l’université Au cours du.banquet an- nuel qui s'est tenu au res- taurant de la Vieille Gare a Saint-Boniface (Manitoba) le 4 mai 1983, il avait été annoncé que la Société de l’éducation francaise hors du Québec changerait de déno- mination et s'appellerait la Société canadienne du fran- Gais 4 l'Université. Les ob- jectifs allaient rester stricte- ment les mémes: avant tout tacher de faire rétablir le frangais a l'Université, comme le suggére la nouvelle dé- signation adoptée .(dont la paternité revient en dernier ressort par M.J. Godfrey, rec- teur de l’université Kings Col- lege a Halifax). Ni les €tats constitutifs, ni l’organi- sation interne du conseil d’ad- ministration ne devaient étre modifiés. Donec, a priori, rien de nou- veau sous le soleil! Il con- vient cependant d’apporter quelques précisions sur la dé- cision prise. Rappelons que le changement de raison soci- ale avait été suggéré dés le début de 1982 par M. Ey- mard C. Corbin, député a la Chambre des Communes, qui estimait que l’expression “hors du Québec” était re- dondante. Cette facon de penser était tout a fait juste. On mallait pas. tarder 4a s'apercevoir que le francais nétait pas traité différem- ment dans les universités an- glophones de la province de Québec que dans les autres provinces. Ce fait une fois établi,il n'y “avait plus@dessien.-| raison de continuer a qualifi- er notre association de “hors du Québec” dot le changement de désignation effectué récemment. En con- séquence, l’une des premiéres démarches inscrites au pro- gramme de la Société canadi- enne du francais a |’Univer- sité sera de se mettre en rap- port avec le gouvernement de M. Lévesque: on sait en effet que les universités qué- bécoises tombent dans la juri- diction du ministre provincial de l'éducation, et non pas sous la coupe du gouvernement fédéral qui ne reconnait pas le frangais comme culture offici- elle. Par ailleurs, la S.C.F.U. envisage la nomination d’un président a Ottawa ot le nombre des membres qu’elle compte au parlement s'est accru notablement Vannée derniére. I] serait souhaitable en effet qu'elle puisse conjuguer les efforts de ses parlementaire sous la direction d’un chef de file éloquent et dynamique. Cette Suite page 16 depuis _