Si he _— a tt a a ee eee oe Ce Gh SE Ee TS agai : neni - — un de Vancouver sur ia bande, < a. —} fo) a = w @ * foe VOL.6 No.9 VENDREDI 27 AOUT 1982 haidiock: 14 Kelowna: 21 Tomas | Programme de la télévision francaise de Radio-Canada ee are eet ps: 50 Prince George: 4 Terrace: 11 En vedette: le Prix d'été Une autre semaine bien remplie pour les amateurs de sport a la telé- vision de Radio-Canada, alors que deux matchs de baseball et de foot- ball sont inscrits a l’horaire, de méme que le Prix d’été, la course numéro 1 dans le monde du trot et amble au Canada. En effet, l'Univers des sports, inscrit a notre horaire le dimanche 29 aout a 12 heures, met a l’affiche la plus prestigieuse et la plus riche course sous harnais au Canada: le Prix d’été qui sera couru pour une seiziéme reprise et que vous pour- rez suivre en direct de la piste Blue Bonnets. Cette course réunit les meilleurs ambleurs de trois ans en Amérique et au cours de son histoire, on a pu voir en action des poulains légen- daires comme Niatross, vainqueur il y a deux ans dans un temps record de 1'53,4”, et dire qu'il y a a peine vingt ans, on considérait comme mille miracle tout mille en moins de deux minutes! L'an’ dernier, treize ambleurs étaient inscrits, ce qui nécessita la presentation de courses élimina- toires pour réduire a huit le nombre des partants. C’est finalement Sea- hawk Hanover, conduit par Ben Webster, qui a remporté la victoire. La course de 1982 devrait étre tout aussi passionnante puisqu’une bourse de 300000 dollars dont 150 000 au gagnant en sera |'enjeu. Voyez donc I'événement de |’année au trot et amble a |’Univers des 4 sports, le dimanche 29 aout a 12 heures, a la télévision de Radio- Canada. Réalisateur: Guy DesOr- meaux. “Le Siége de La Rochelle” Depuis l’assassinat d’Henri IV, une monarchie tyrannique menace la foi, la liberté et les biens. Derriére les remparts de La Rochelle, les chefs de la religion protestante de- fient l'autorite du roi de France, Louis XIll. Protestants et catholi- ques: une vieille querelle. D'abord une révolte religieuse, puis tres vite, une révolution politique. Martin Luther décide de se revol- ter contre le scandale et la corrup- tion de la foi par l’'argent, contre le pouvoir et l’autorité du pape. Il pro- pose une réforme de la religion ca- tholique et crée une nouvelle reli- gion: abattre les idoles, supprimer tous les intermédiaires entre Dieu et les hommes: pape, rois, prétres. Jean Calvin crée en Suisse un Etat protestant et fait de Genéve la rivale de Rome. Pendant 60 ans, les partis huguenots et catholiques s'affron- tent. Henri IV, protestant converti, retablit la paix et accorde par !’Edit de Nantes la liberte religieuse, civile et militaire aux huguenots. Le nou- veau roi Louis XIII veut révoquer l'Edit de Nantes qui est une entrave a l'unité du Royaume de France. |! fait le siege de La Rochelle, capitale protestante, qui a demande l'aide des Anglais. Ceux-ci sont chasses de file de Ré et Buckingham doit rentrer en Angleterre. C’est la consternation a La Rochelle et le premier succes de Richelieu. Le cardinal fait construire une digue qui doit barrer la rade aux Anglais. Deux expédiiions successives echoue- ront devant cette digue. La lutte est déja sans espoir. Les Rochelais meurent de faim par centaines cha- que jour. La Rochelle envoie des émissaires au cardinal pour discuter des conditions de paix. Richelieu décide de faire raser les remparts, de supprimer le droit d'assemblee, d’éliminer leurs privileges militaires et politiques, mais de leur laisser leur culte et tous les avantages Civils et judiciaires. Le roi fait son entrée solennelle dans La Rochelle le ler novembre 1628. A ne pas manquer Comme un roseau le 29, 20h45 La France au prix Kammans Comme un roseau, |'oeuvre prée- sentée par la France au Prix Kam- mans 1981, sera a l’affiche des Beaux Dimanches, le 29 aout vers 20h45. *. D'aprés un scénario de Jean- Louis Curtis, dans une adaptation pour la télévision de Genevieve Cluny et Alain Dhenaut, avec des dialogues de Richard Dix et réalisé par Alain Dhenaut, Comme un ro- seau est une étude psychologique interessante mettant en vedette Pierre Mondy. L'intrigue Martial Anglade, ancien joueur de- rugby d'origine meridionale, est doué de tous les traits de caractére des gens du Midi. Martial est bon vivant, aimant la bonne cuisine, le farniente et tout ce qui s‘ensuit. II approche de la quarantaine et jusqu’ici, il ne s'est jamais posé de questions dans le style métaphysi- » que. Il s'est contenté de vivre, quoi! Or voila que brutalement, un vieux camarade disparait sans raison ap- parente. Martial, traumatise, se met a penser a sa propre fragilite, a sa mort probable. Il n’y avait jamais songé et cette soudaine prise de conscience le trouble profonde- ment. Il constate tout a coup que si . tout se. passe le mieux du monde, il ne lui reste que vingt ans, trente.au maximum a vivre. C'est extréme- ment court. Il se demande s'il a bien vecu jusqu’ici. A-t-il exploité toutes les possibilites qui lui étaient offer- tes? Un sentiment d'urgence s'em- pare de Martial qui se met a tutter sur tous les fronts a la fois: physi- que, moral, intellectuel, affectif afin de vivre le plus intensément possi- dle et peut-étre rattraper le temps yerdu. Jean-Louis Curtis L'auteur de Comme un roseau est ne en 1917. Aprés son agréga- . tion en lettres, il enseigne dans di- ” vers lycées frangais et au Hawer- vord College de Philadelphie. Son roman /es Foréts de la nuit mérite le prix Goncourt en 1947. Depuis lors, Jean-Louis Curtis a publié une vingtaine d’ouvrages, surtout des essais et des romans. En 1972, ‘Académie frangaise lui a décerné le Grand Prix de la littérature et, en 1981, le prix du Prince Pierre de Mo- naco couronne l'ensemble de son oeuvre, Alain Dhenaut Le réalisateur de Comme un ro- seau est né en 1942. Bachelier a 16 ans, il opte aussitét pour le cinéma ou il débute comme assistant a la réalisation. De 1958 a 1960, Alain Dhenaut travaille avec Hervé Brom- berger, Robert Hossein et Frangois Letertier. En 1961, il entre a la télévi- sion frangaise. En 1964, il realise son premier court métrage, ‘Homme au ras du cou rouge. En 1966, il est- nomme réalisateur et il tourne quel- ques sujets pour Cing colonnes ala . une, Alain Dhenaut a réalisé no- tamment des films comme Spéciale derniére de Ben Hecht; ja Femme juive de Bertolt Brecht, avec Simone Signoret et Michel Piccoli; Flaubert de Pierre Dumayet; Une heure de .vie de Geneviéve Cluny et Alain Dhenaut; /e Cheval évanoui et le Sang doré des Borgia de Francoise Sagan: /‘Oeil du sorcier de Philippe Alfonsi et Patrick Pesnot, et Bruges la morte adapte par Pierre Dumayet. Une entrevue exceptionnelle Le samedi 28 aor. 5 21h30, les teléspectateurs de Radio-Canadé pourront Suivre une entrevue avec une pionniére de la libération des femmes en France, Louise Weiss, qui a également été un témoin pri- vilégié de la politique européenne au cours de ce siécle. Louise Weiss s'est entretenue a Paris-avec Lise Garneau. Monique Renaud, qui a réalisé |’entrevue, nous a décrit cette personne hors du commun: «Née en 1893 dans une famille bourgeoise d'origine alsacienne, Louise Weiss, infafigable combat- tante, a di accomplir sa premiére revolution tét dans la vie en voulant étudier la philosophie 4 une époque ou une fille bien née ne pouvait, sans devenir suspecte, prétendre a un ni- veau de culture supérieur. En dépit _ de ses parents qui l'enverront étu- dier les arts ménagers en Allema- gne, elle réussira presque en secret a obtenir son dipléme et faire partie, selon ses propres termes, de la «se- conde vague d'agrégées en France». A 25 ans, elle fonde I'heb- domadaire /‘Europe nouvelle qu'elle abandonnera pour se consacrer a la lutte pour. |’obtention du droit de vote des femmes en France. Elle. a traversé les deux guerres mondiales ou on la retrouvait sur.tous les _ fronts. Son expérience de journa- liste l'a amenée a sillonner le monde a la recherche de temoignages pou- vant alimenter son étude sur les causes de la guerre et I'établisse- ment de la paix; elle parle d’ailleurs des lois morales a défendre dans une troisiéme guerre mondiale qui, selon elle, est déja commencée. Lise Garneau _ Louise Weiss: A fa memoire d’une époque samedi 28, 21h30 «Elle a raconteé I’histoire de sa vie fascinante, dans Mémoires dune Européenne, de 1893 a 1975. Elle.a aussi publié deux romans dont le dernier s'intitule Jes Derniéres Vo- luptés, ainsi que des piéces de theatre et des textes radiophoni- ques. «Louise Weiss, dans une vie rem- plie par le journalisme, les voyages, le militantisme pour les droits des femmes, la résistance, demeure un témoin irremplagable d'une époque de l'histoire de I'Europe. Doyenne du Parlement européen, elle pour- suit le travail de sa vie pour la justice et la paix.» cette semaine Société Radio- Canada Pour tous les gouts Remise des prix du Festival du film Les Prix du Festival des films du mende | : le 29, 19h30 _ Au programme de Films dart, le d‘art Beaubourg-Pompidou, «un re- gard de Roberto Rossellini sur ce centre, expression de la culture de notre epoque». Comme la plupart des Parisiens et des Frangais en général, comme tous les touristes du monde aprés eux, le célébre cinéaste italien Ro- berto Rossellini s'est aventuré au Centre Beaubourg-Pompidou. Aventurer semble le mot le plus juste pour illustrer la visite de ce complexe architectural extréme- ment audacieux. Depuis son inau- guration, il y a quatre ans, tout le monde a poussé les ‘hauts cris de- vant les photos que publiaient re- vues et journaux ace moment-la. Le samedi 28 aout a midi: le Centre “tLe Centre Beaubourg-Pompidou moins qu'on puisse dire, c'est que les fantaisies que se sont offertes les architectes du Centre agressent l'oeil tout autant que les premiers Picasso de la période cubiste ou les abstractions de Pellan avant l'inva- sion du modernisme en peinture. Les Parisiens et les touristes n'étaient pas habitues de voir un edifice hérissé de tuyaux, d’écoutil- les et autres décorations plus ou moins utilitaires peintes de couleurs criardes. Avec le sens critique quiles caracteérise, les journalistes francais ont parle tour a tour «d’immeuble inachevé; de complexe aux entrail- les offertes a tout vent; de moder- nisme outrancier dans un environ- nement ancien», etc. Reste que le premier coup d’oeil donnée, une fois choqué, etonne, puis habitué, le visiteur du Centre Beaubourg-Pompidou garde de sa promenade a travers les galeries de ce centre d'art un souvenir merveil- leux. Comme Rossellini, il sort de la avec la conviction qu'il vient de jeter un regard sur la plus merveilleuse expression de l'art et de la culture de notre epoque. samedi 28, 12h00 Le dimanche 29 aodt a 19h30, Ja télévision de Radio-Canada pré- sente une émission spéciale réali- sée par Roger Fournier pour souli- gner la remise des prix du 6e Festi- val des films du monde, tenu du 19 au 29 aout a Montréal. Le Festival rendra hommage a quatre des plus grandes vedettes du cinéma américain, voire du cinéma tout court: Katharine Hepburn, Bette Davis, Barbara Stanwyck et Lana Tunner. M. Serge Losique, di- recteur général du Festival, précise: «Nous rendrons hommage a ces quatre comédiennes en projetant deux de leurs films respectifs et peut-étre en les félicitant de vive voix car il est possible que deux d’entre elles viennent a Montréal a \‘occasion du Festival, cette année.» Autre -innovation: |’incorporation des visionnements du Marché du film a l'intérieur du programme reé- gulier du Festival. Sous le titre Sé- lection du marché du film: films ca- nadiens et étrangers, cette section donnera la priorité aux nouveaux films inédits, et les projections se- font ouvertes au public aussi bien qu’‘aux professionnels de |’industrie cinématographique. Tous les ans, le Festival des films du monde rend hommage a un pays en particulier. Par les années pas- __ sées, le Festival a honoré les Etats- Unis, I'Italie, la France et |'Allemd- gne. Cette année, le cinéma espa- gnol d’aujourd’hui sera en vedette. Une délégation de cinéastes, d’ac- teurs et de producteurs espagnols sera présente a Montréal durant le Festival. Les autres sections du Festival sont la competition offi- cielle, la section hors concours, les cinémas d’Amérique latine, le ci- néma d’aujourd’hui et de demain: films québécois et canadiens et ci- néma. international, et la section hommages. S