ida i “ {LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRAN CAISE DE LA COLOMBIE- Seas VOL.12 NO49: VENDREDI 11 AVRIL 1980 A la une cette semaine... Honorine'Tepfer fait des estampes ; elle fait méme de belles estampes. Influencée par plusieurs cultures, d’Asie, d’Europe et d’Amérique, Honorine Tepfer fait dela gravure sur bois, de la gravure en couleurs, mais plus rare encore a base ’ d’eau;c’est une ibepling artistique peu pratique dansce pays... Honorine Tepfer expose depuis mardi dernier au “Paperworks” a Vancou- veer (1944 W. 4é avenue). Son exposition est basée - surdeux themes, mass et “p) album erotique’: deux approches complete. ment différentes de la peinture sur bois. Honorine Tepfer travail- le son art depuis 5 ans. D’origine vietnamienne, - elleavécuen France avant deveniren Amérique. “En fait, explique Mme Tepfer, je travaille plus avecun esprit de peinture, car lagravure, aun certain niveau, devient trés méca- nique. Danslapeinture, ily a un coté humain!” Sonmatériel, dumoins son papier, vient spéciale- mentdu Japon. Aupara- vant, pour produire une estampe, !’artiste travail- lait en compagnie de gra- veurs et d’imprimeurs; aujourd’hui,laplupartdes } artistes modernes, s ’emp- — loient a créer l’estampe du début de sa conception. jusqu’au résultat final. Cela exige une grande maitrise dans le dessin, la gravure et le tirage. “Les fleurs du Mal” et “L’album érotique” sym- bolise deux styles différents :“dansle second dit H. Tepfer, cesont les lignes qui embrassent un espace avec beaucoup de libertéalorsquele premier témoigne d’un cété char- nel.” Que ce soit les “Fleurs du Mal’’ou “L’ Album éroti- que’ toutest beautépourle plaisir de l’oeil. {oon Perry ata ad ta ia Tz Le Salon du Livre Tous les renseignements concernant le Salon du Livre qui se tiendra du 22 au 27 avril. Le programme des activités et spectacles qui seront présentés 4 Vancouver dans le cadre du festival francophone. © Les volcans Leurscompositionschimiques, leurétendueet, bien sar le Mount St-Helen quise prend pour la Belle au bois dormant de I’état de Washington. Son réveil sera-t-il pores cla Voila le sujet d’Annie Granger pour cette semaine | La semaine québécoise Du 15 au 19 avril 4 Vancouver, la semaine culturelle du spectacle dont Sylvain Leliévre et Diane Tell; mais de Normande St-Onge”. > SECOND CLASS MAIL COURRIER DE 2e CLASSE No. 0046. (25 CENTS Les associations francophones d ‘Alberni Claude Tronel L’union fait la force... Les francophones d’Alberniconnaissent bien cette régle! Pourtant, aujourd’hui, coexistent dans cette ville 2 associations francophones. Pourquoi cette division? Dirigé par qui? Alberni regroupe environ 1,100 francophones pour une population de 30 000.habi- tants. _ Depuis 1957existeun centre francophone qui porte le nom du Centre Francophone d’ Alberni et comprend au- jourd’hui 160 membres. Cesderniéresannées,des Régler un conflit inutile Provoqué par quoi? Voila des questionsauxquellesilestbien difficile de répondre. En fait, ce qu’il faut savoir, c’est si deux La Société Canadienne Francaise d’Alberni Le Soleil rencontre Mme Baillaut “Le renouveau du Centre” (suite p. 5) Du 21 au 27 avril prochain se tiendraa ea le festival francophone 1980; un festival produit par le Centre Culturel Colombien. Aujourd’hui, le Centre Culturel Colombien fonctionne bien et mémetrés bien en proposant de nombreuses activités- tant aux jeunes qu’au moins jeunes- Ilremplit pleinement sa vocation de centre culturel, cela grace 4 une bonne équipe articulée autour de sa directrice, Mme Jeannette Baillaut. Nous avons rencontré Mme Baillaut qui nous parle des difficultés rencontrées pour relancer le centre, des projets & venir et également du prochain grand rendez-vous culturel : le Festival francophone. ; 1 faudrait qu'il y ait assez de spectacles, en zcasties du ler janvier au 31 décembre. associations francophones peuvent vivre & Alberni. conflits se sont faits jour. Mineures, ces discussions ont pris des proportions inatten- dues et divisent maintenant _les francophones d’Alberni. Il y a quelques mois, c’estla — cassure! Un deuxiéme groupe © est créé: la Société Canadien- ne Francaise d’Alberni. (suite p. 4) Sl ae a * Ss Le Centre Francophone d’Alberni Claude Tronel: Cela fera5 ans que vous étes au Centre Culturel Colombien, alors commentaévoluélecentre durant ces années? Mme Jeannette Baillaut: Lorsque je suis arrivée, le Centreavait étérenovépar une équipe de jeunes Québé- cois; beaucoup de projets avaient été mis sur papier, i maisrienn ‘était encours... Pendant le ler mois, j’étais seule ; j'ai accepté de venir a conditionque!’on me laisse transplanter le programme ~ des écoles quis’appelle au- jourd’hui, kaléidoscope... existait ala galerie d'art de Vancouver, mais pour certai- nes raisons, était condamné a mourir.. Quelques mois aprés, ‘Flavienne de Torrenté est revenue au Centre... En fait, _e’était trés difficile, parce © qu’au centre, il n’y avait pas - ou peu - de matériel, pas de livres d’art, juste un commen- — cement de bibliothéque pour adultes... C.T.: Et eaté, editeieaag : Mme J.B. En 5 ans, les activitésducentre ont quintu- plé. Kaléidoscope s’est déve- loppé, on a maintenant une bibliothéque pour enfants et remis sur pied une bibliothé- expositions.... Le programme maniére réguliére. La grande novation, qui reste un défi, c’est la partie spectacle...essayer'd’amener laculturedel’estsurlacéte ouest. l’on a lancé les spectacles. (suite p.5) que pour adultes, on fait des — pour enfants marche bien et — les cours du soir ont repris de 2 Celafait3ansque tip a ae AR a i i a acti, a aS ye AMI eS ys ne és A i “as mo a oe i nT