ee eT F : Ee Vn Cae ey eee ne ne ee Toe on 5 i ae . Se ee r 3 SO eS 4 Le Soleil de Colombie, Vendredi 27 Janvier 1978 Les Grandes questes du «Soleil» par M. MONNET Laure ENBAR interroge le professeur Dam Du Coton Tout le monde parle de protection de l'environnement, de pollution et de fin du monde, c’est pourquoi Laure ENBAR a interrogé pour vous le trés grand et trés connu professeur Dan Du Coton, spécialiste environnementalliste (si ce mot n’est pas dans votre dictionnaire a vous de |'y inscrire de suite). Laure - Monsieur le professeur il me semble que cette question de pollution est assez récente, une nouvelle découverte en somme.... Du Coton - N’en croyez rien. La premiére discussion anti-pollution a commencé dés l’age des cavernes. Lorsqu’un gourmet raffiné a voulu faire cuire son morceau de venaison pour l'attendrir; quelque grincheux a alors crié: attention a la fumée cancérigéne. - Ainsi la premiére affiche “défense de fumer” vient de si loin et depuis il y a toujours eu des gens qui prévoient la fin du monde pour avant-hier et qui veulent défendre les tigres contre les hommes. - D’ailleurs cette histoire d’animaux poilus date de la méme époque. Un homme préhistorique amoureux de sa femme (ou peut-€tre pour se faire pardonner de l'avoir trompée) a décidé de lui offrir un manteau de fourrure. En ce temps, un peu de courage suffisait, avec de bonnes jambes en cas d’échec, c’était donc les jeunes miles qui offraient de la fourrure, pas les vieux millionnaires. - Je vois ca d'ici, professeur, toutes les femmes en ont voulu et les maris pas trop courageux ont crié au scandale, ils ont formé une association pour la défense de I’écologie menacée. Que veut dire au juste ce mot? : - Ily a tellement de définitions et elles sont tellement entre-mélangées et opposées que je vais vous en donner seulement un exemple: si un homme tue un animal sauvage, la terre entiére va basculer et tourner en sens inverse, mais si on tue des hommes, quelle qu’en soit la quantité, cela est juste une loi de la nature, une sélection naturelle en somme. - Et cette loi est sans exception? - Bien sir que non. Les animaux domestiques et toutes les bétes qui se mangent. soni signet dans la catégorie: _ nourriture, les animaux nuisibles (de l'avis humain); tels les- araignées, rats et autres serpents ne jouissent pas de la méme immunité que les phoques ou les girafes. - Pourquoi les humains s’intéressent-ils tant au paysage et crient comme si on leur arrachait les entrailles chaque foi qu'une pierre ou un arbre est déplacé? - Etant incapables de se sauver eux-mémes, ils veulent se persuader qu'ils vont sauver le monde. - En somme, au lieu de protéger les tigres et les lions nous devrions leur demander de nous protéger contre les autres hommes. - Oui, comme il devait faire bon vivre sur terre au temps od les humains n’existaient pas. - Soyez optimiste professeur et dites-moi: comme il fera bon vivre quand la terre sera débarrassée de la race humaine. Que M. Trudeau soit conséquent! Dans une lettre adressée au Premier minis- tre. Trudeau en date du 17 janvier 1978, la Présidente générale de l’ACFO, mada- me Giséle Richer lui deman- de une nouvelle intervention en faveur de l’unité nationa- le, cette fois aupres du Premier ministre de |’Onta- rio, monsieur Davis. © On se souviendra que le 15 décembre 1977, monsieur Davis écrivait 4 madame Richer pour lui dire que le gouvernement de l'Ontario n’a pas ‘‘l’intention en ce moment, de prendre la moindre mesure visant a faire du frangais une langue officielle dans la province”. L’Association canadien- ne-francaise de l'Ontario ju- ge la position adoptée par - monsieur Davis totalement inacceptable et comme étant une autre preuve que le gouvernement Davis se mo- que éperdument des Franco- Ontariens et de l'unité nati- » onale. L’ACFO a suivi avec beaucoup d’intérét les ré- cents événements concer- nant le départ de la Sun Life “et les nombreuses interven- tions de monsieur Trudeau pour inciter la Sun Life a revenir sur sa décision. I] semble que les démarches du Premier ministre ont porté fruit car la Sun Life a décidé de reporter sa déci- On TAN UE cae déclare “dans sa lettre 4 monsieur Trudeau au sujet du dossier Sun Life: “Votre démarche en faveur de l’unité nationa- le et votre appel aux Anglo- Québécois de continuer a vivre au Québec sont hau- tement motivés”. L’Association canadien- ne-francaise de |’Ontario es- time que la réponse du gouvernement de |’Ontario est aussi préjudiciable pour V'unité nationale que le dé- ménagement de la Sun Life. L’ACFO demande a monsieur Trudeau d’interve- nir rapidement et vigoureu- sement auprés de monsieur Davis afin de linciter a revenir sur sa décision. Les Franco-Ontariens luttent depuis 111 ans, sans Vappui de qui que ce soit, afin d’obtenir justice et étre considérés comme des ci- toyens a part entiére en Ontario. C'est d’autant plus frus- trant de constater que dés qu'un probléme concernant les Anglo-Québécois fait sur- face, le gouvernement Tru- deau déploie toutes ses énergies pour le régler. _- L’ACFO souhaite ardem- ment que monsieur Trudeau cesse de pratiquer une politi- “que de deux poids deux mesures et qu’il s’occupe immédiatement des proble- mes de la minorité franco- phone en Ontario. Monsieur le Premier ministre, Nous avons suivi avec inté- rét votre intervention au- prés de la direction de la Sun Life afin de l’inciter 4 garder son siége social au Québec. Votre démarche en faveur de l’unité nationale et votre- appel aux anglo-québécois de continuer a vivre au Québec son hautement moti- vés. .Mes collegues de -!’Associa- ~~ tion canadienne-francaise de l'Ontario me prient de vous inviter a faire une autre démarche, cette fois, auprés du Premier Ministre de |’On- tario, l’Honorable William Davis. Dans une lettre qu’il m’adressait le 15 décembre et dont j’inclus copie, M. Davis déclare, et je cite: “Le gouvernement de |’On- tario n’a cependant pas I’in- tention, en ce moment, de “prendre la moindre mesure visant a faire du francais une Chronique francophone par Jean-Claude ARLUISON “DU CHAMPAGNE POUR THERESE”, piéce de Frank Duval, quia été présentée avec un grand succés par la Troupe de la 16iéme, les 13, 14 et 15 janvier derniers, 4 VActors Workshop, 4 Van- couver, sera diffusée sur les ondes de C.F.R.O-FM 102.7, le lundi 6 février, de 20:00 a 22:00, dans le cadre de V'émission “Performance” animée par Robert Lebel. Un rendez-vous a ne pas manquer. “CA BOUGE” AU CENTRE CULTUREL COLOMBIEN. Jeannette Baillaut, directri- ce du C.C.C., représente le Centre au ¢olloqiie ciilturel” de l’ouest, qui se déroule actuellement (du. 25 au 29 janvier) 4 Gimli, au Manito- DR Héléne de Montauzan et Monique Roy mettent sur pied l'exposition “histoire de l'image” qui présente les ~diverses étapes de la produc- tion d’un livre de bandes dessinées. L’exposition sera ouverte au public du 30 janvier au 20 février. ' Flavienne de Torrenté va aller animer 2 jours de danses folkloriques pour les professeurs de frangais, a Kamloops. 8 Rose-Héléne Gagné et Ni- cole Dahlby parlent de culture canadienne-frangaise lors d’une fin de semaine culturelle 4 Squamish, desti- - née aux professeurs de fran- cais (les 28 et 29 janvier). UNE ASSEMBLEE GENE- RALE DE LA SOCIETE HISTORIQUE FRANCO. . COLOMBIENNE, destinée a mettre sur pied un.plan d'action pour les activités de la société dans les mois a venir. Date: 9 février 1978 Heure: 20:30 Lieu: F.F.C., 3170 Willow (Coin 16iéme) Il sera entre autres question - de la présentation d'un pro- jet au Conseil des Arts et de l'utilisation de la subvention de $5,000, déja entre les mains de la Société. LINSTITUT DES LANGUES de UBC organise quatre fins de semaine d’immersion en langue francaise dont l'une aura lieu sur I’Ile Bowen les 11 et 12 février 1978. Les trois autres en janvier, mars et avril se dérouleront a l'Université. Les partici- pants (ayant déja une con- naissance de base du fran- eais) seront divisés en grou- pes de 10 a 12; des films et conférences seront présen- tés alors que des ateliers et plusieurs autres activités sont prévues. Pour plus de renseignements, téléphonez au Centre for Continuing Education 228-2181. © UNE REPRODUCTION des premiers numéros du Cour- rier de la Nouvelle-Calédo- nie est en vente également a l'adresse ci-dessus. Il s’agit du premier journal francais de notre province, créé en 1858. Prix: $1.00. Vous pou- vez commander cette publi- cation en écrivant au Soleil de Colombie, prix: $1.25 par la poste. LE CADRAN DES SON- GES, recueil de poémes de M. Roger Dufrane, est en vente a la librairie-galerie francaise “Le Bouquineur”, _ 1222 rue Robson, a Vancou- ver. EN VERS ET SUR TOUT, recueil de poémes de Mme Berthe de Trémaudan, est en vente a la librairie Le Soleil, 3213. rue Cambie, a Vancouver. — le francais, je le par le par a Sans LE HERISSON quitter la vie politique. pas besoin de Ia pelleter. des classes en septembre. QUI S’Y FROTTE... SY PIQUE, M. RON BASFORD, MINISTRE DE LA JUSTICE, a le bras gauche dans le platre. I] dit que c’est a la suite d’un accident de ski et non pas comme certains le prétendent aprés se |’étre fait tordre par le Premier Ministre qui voulait le faire revenir sur sa décision de LE SOLEIL, FAUTE DE PERSONNEL, n’était pas représenté a la réunion annuelle de la Caisse Populaire St-Sacrement. D’aprés les échos, c’était une répétition des derniéres assemblées annuelles, méme clique, mémes platitudes. La seule bonne nouvelle est que sous peu la Caisse sera libérée de la pierre de meule qui depuis des années entrave son essor. IL N’Y A RIEN DE TEL QU’UN VOYAGE A OTTAWA, en hiver, pour nous convaincre de la beauté de la pluie douce de Vancouver; au moins on a VANCOUVER AURA UNE DEUXIEME ECOLE ~ D’IMMERSION EN FRANCAIS: l’école Osler ne reviennent pas sur leur opposition a ce que ces classes soient dans leur école, la Commission Scolaire de Vancouver a plusieurs autres écoles en -vue, ol les parents seraient heureux: d’accueillir un programme d’immersion en frangais.. Il y a déja plus de 125 enfants d’4ge maternel inscrits pour la rentrée Orang si les parents de langue officielle dans la pro- vince.” : La décision du gouverne- ment de l'Ontario de ne pas reconnaitre le frangais com: ~ me langue officielle est aussi préjudiciable pour l’unité nationale que le déménage- ment de la Sun Life. En ce qui a trait a notre présence en Ontario, il y a belle lurette que nous au- rions pu décider de partir; avec le traitement que nous. recevons ici, nous n’avons gueére de raisons d’y rester. Nous sommes d’avis que vous vous devez d’intervenir vigoureusement et dans les — plus brefs délais auprés de M. Davis afin del’inciter a revenir sur sa décision. Veuillez agréer, monsieur le Premier Ministre, l’expres- sion de_nos_sentiments dis: tingues; a = amen Giséle Richer Présidente générale Un exemple | a e Madame, : En ma qualité de Pré- sidente de la Fédération des. Franco-Colombiens je tiens 4 supporter une de nos asso- ciations membres, en |’occu- rence, ‘Les Alouettes de Vernon” dans les efforts qu’ils font: pour collaborer avec la station de radio de Vernon “Sun Country Radio Ltd.”, afin de coordonner une émission francaise heb- domadaire d’une durée de 30 ‘minutes intitulée “Bonjour les amis”. Je ne peux que féliciter les membres du Club “Les Alouettes de Vernon” ainsi que les responsables de la station de radio “Sun Coun-: try Radio Ltd” pour ce projet de valeur, qui entre on ne peut mieux dans le cadre “UNITE CANADA”. Je suis fermement convain- cue que si l’on veut I’unité, il faut’ d’abord’ communiquer, et bien sir un des meilleurs moyens connus est bien la Radio. Pe La présente tient lieu de demande d’intervention et de comparution 4 l’audience publique devant la Commis- sion CRTC pour appuyer la demande de licence présen- Ltd” (771540200). En compa- rant les trois demandes pré- sentées pour la méme ré- gion, seule la station “Sun Country Radio Ltd” a l’in- tention de présenter un pro- gramme frangais, et aussi de mettre sur pied un program- me, d’échange d’étudiants. Ce sont des objectifs de valeur qui ne peuvent étre ignorés, et c’est dans cette perspective que je demande 4 la Commission |’autorisa- tion de présenter de vive _ voix un mémoire lors de l'audience publique du 20 février 1978 4 Kamloops, C.B. . Dans l’espoir que ma de- mande sera accordée, je _vous prie d’agréer, l’expres- sion de mes salutations dis- tinguées. Marie Warzecha ERR RRS CNR ae Lettre adressée & Mme Louise Ouimet, Secrétaire générale du Conseil de la radiodiffusion et des télé- communications canadien- nes, par Mme _ Marie Warzecha, présidente de la Fédération des Franco- Colombiens, Colombiens, le 20 janvier 1978. 19" eats WANK WP Jos hye Senne pllttidtieiican. cM