Permettez-moi d’utiliser cette édition spéciale du Trait d’union culturel pour reprendre, en partie, le texte paru dans le numéro de juin dernier sur le dossier culturel de lacommunauté francophone de la Colombie-Britannique. La Politique de développement culturel pour les franco- phones de la Colombie-Britannique est maintenant disponible en francais eten anglais au bureau des Affaires culturelles de laF.F.C.B. Suite aux consultations de l’automne 1991 et de l’adoption de la politique au printemps, nousavonsentrepris un travail de sensibilisa- tion auprés de notre communauté et auprés des instances politiques. L’année 1991-1992 a donc été consacrée a la mise en place des fondements du développement culturel. La création du bureau des Affaires culturelles au sein de la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique est, 4 notre avis, un pas dans la bonne direction. Le bureau offrira toute une gamme de services bien concrets ainsi que des programmes de soutien a la diffusion des spectacles et 4 la création communautaire. Le comité de la programmation, regroupant les responsables culturels de onze associations communautaires, devrait permettre une meilleure coor- dination de la diffusion des spectacles et des produits culturels durables. Nous souhaitons que les associations encourageront fortement la création professionnelle et communautaire. L’an Un de la politique de développement culturel, c’est-a- dire 1992-1993, verrad’ autres développements importants. D’abord, il y aura trés bientét la nomination du Conseil culturel et artistique, ce groupe de «sages» qui nous conseillera d’une fagon permanente sur notre destinée culturelle. Il y aura probablement une rencontre provinciale des artistes qui pourrait donner naissance a une Associa- tion des artistes francophones de la Colombie-Britannique. Mais, il n’y aura pas que des rencontres. Les artistes de la région de Vancouver se proposent de réaliser plusieurs projets au cours de la prochaine saison: spectacle «showcase» pour les artistes de la scéne, exposition pour les artistes en arts visuels, soirée littéraire, etc. Il pourrait y avoir une participation des artistes qui ne @ Le Trait dunion CULTUREL vAN Un DE LA POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT CULTUREL POUR LES FRANCOPHONES DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE La Fédération des francophones de la Colombie-Britannique 1575, * Avenue Ouest, Vancouver, Colombie-Britannique, V6J 151, téléphone: (604) 732-1420, télécopieur: (604) 732-3236 Bulletin mensuel vivent pas dans la région du Vancouver métropolitain. Il y aura, trés certainement, de belles collaborations entre les associations et le milieu artistique. Le message est clair: pour que ¢a marche, c’est a chacun de nous de prendre sa destinée en main. Ce n’est pas le voisin qui viendra faire notre travail! Bien sir, le Théatre La Seiziéme sillonnera les routes de l’Quest avec ses nouvelles créations pour enfants et pour adoles- cents; les Danseurs du Pacifique, les Colons Biens et les Cornouillers continueront a danser la gigue; la troupe de I’ Aube et le théatre estudiantin de 1’école Brodeur bréleront les planches; La Génération qui chante, Les Décibels, la chorale de 1’école Anne-Hébert et les Echos du Pacifique nous charmeront de leurs voix; le Festival du bois, le Festival franco-fun, le Gala provincial de la chanson, la Féte colombienne des enfants nous reviendront avec entrain. Voila une belle brochette de groupes qui représentent la vitalité de la vie culturelle en Colombie-Britannique. Nous en avons méme peut-étre oublié quelques-uns. 1992-1993 pourrait voir naitre d’autres groupes. C’est le souhait que je nous fais! Je suis donc trés optimiste pour l’avenir du développement culturel dans notre province. Les groupes sont bien conscients de l’importance de cet élément dans notre quotidien. Les résultats seront marquants si nous - la jeunesse, les artistes, le monde de l’éducation, les animateurs communautaires - sommes tous sur la méme longueur d’onde. Cependant, il faudra mettre beaucoup d’ardeur au travail et s’armer de patience. Seul le temps nous démontrera que nous avions raison de nous donner «une vision» pour le développement culturel de notre communauté. Réjean Poirier, Bureau des Affaires culturelles.