oo rememeremnaaer er anne ® par Dominique LAURENCE Les femmes seules sont trop souvent victimes de cambriolages, d’attaques, d’attentats a la pudeur voire méme de viols, mais il y a des moyens de protection qu'il serait sage de connaiftre et de mettre en pratique, de facon a ne pas figurer sur la liste des femmes qui ont connu des aventures désa- gréables a cause de leur négligence ou de leur impru- dence. La maison Choisissez l’emplacement de votre logis avec précau- tion, un quartier calme, une rue bien éclairée, les moyens de transport a proximité, II est important de tenir sa porte toujours barrée, méme si vous partez pour quelques minutes seulement. Deux serrures a votre porte ne sont jamais de trop. Une chaine sera utile pour ne pas devoir ouvrir toute grande votre porte quand on frappe chez vous. A moins de les connaitre trés bien, ne lajs- sez jamais un peintre, un laveur de vitres ou un répa- rateur seul dans votre mai- son. Ne laissez jamais votre clef sous le paillasson ou dans la boite aux lettres. Ne laissez pas de messages sur votre porte, c’est une invita- tion au vol. Tenez-vous tou- jours loin des fenétres quand vous vous habillez ou dé- shabillez. Comme aide-ména- gers, n’employez que des personnes qui vous sont recommandées. Si vous partez en vacan- ces, ne faites pas débrancher votre téléphone et n’annon- cez surtout pas a tout venant que vous partez. Si la chose est possible, demandez a une | amie de venir garder la maison en votre absence et de ramasser votre courrier et toutes les circulaires dé- posées a votre porte; elle pourra aussi soit remonter ou descendre les stores 4 tour de rdle. Vous pouvez toujours demander 4 votre police locale de jeter un oei] métriques La conversion au syst&me métrique pour les mesures et les emballages dans les industries alimentaires est en bonne voie. En ce qui concerne les consommateurs, le change- ment de dimension ne cayse pas de problémes. Les em- ballages qui correspondent aux besoins d’une fami]le aujourd’hui ne seront pas sensiblement modifiés par suite du passage au systéme métrique.Les problémes | _ commencent avec les moajfi- cations de prix correspon- dantes; en d'autres termes, il s'agira de convaincre Jes consommateurs qu’ils pe sont pas volés lorsque le pot de yaourt est mesuré en cen- tilitres et non plus en onces. L’industrie a prévu ces appréhensions. C’est pour- quoi les principes directeurs de commercialisation mis gu ' point par les fabricants cana- diens prévoient que, de fa- con générale, seuls les ajys- tements de prix qui sont Ja conséquence directe de Ja conversion au systéme mé- trique seront effectués au moment des changements de ‘dimension des contenants, Les principes directeurs recommandent également aux fabricants engagés dans le processus de conversion d’arrondir la dimension des contenants a l’unité supé- tieure plutét qu’inférieure. Par exemple, le paquet ac- tuel de 459 grammes, qui résulte de la conversion de Ja mesure: impériale existante en mesure métrique, sera remplacé ultérieurement par un paquet de 500 gram- mes. ~ L’un des avantages de pour les fabricantS que pour les consommateurs, Sera une réduction du ngmbre des dimensions des contenants sur les étagéres des €pice- ries. Toutes les plaisanteries sur les différentes tailles (mini, jumbo, ete.) disparaz: tront elles aussi. {ua rationa- lisation des contenants de- vrait contribuer a faire des économies de coiits. Autre avantage impor- tant: il sera plus facile pour les consommateurs de caleu- ler les cofits unitaires et de comparer ces cots entre les différentes tailles et les dif. férentes marques, “De facon générale, la conversion s’opéré Sans pro- blémes”, déclare Gary Gu- las, Directeur adjoint des plans des industries et servi- ces 4 la Commissjon du sys- téme métrique 2 Ottawa. “Des représentants de I'in- dustrie alimentaire font par- tie des comités qui décident du calendrier de la conver- sion. Les transformateurs introduisent habjtuellement leurs nouveaux contenants en mesures métrjques lors. que leur matérie! a besoin d’étre remplacé. Cette facon de procéder entrafne peu de colts supplémentaires en dehors du remplacement normal des machiyes.” Selon M. Gulas, fly aeu un certain nombre dé Plaintes concernant les prix. Dans. certains cas, c’éfait parce que le consommat¢ur n’a pas ~noté le changement de di- mension du contenant et, dans d’autres cas, il s’agis- sait d’erreurs du gérant du magasin. Il arrive que les employés ne remas quent pas la nouvelle dimension du Femme et sécurité sur votre propriété en votre absence. Si vous possédez un signal d’alarme, faites - le écrire sur vos portes et fené- tres, méme chose pour un chien. Protection a l’extérieur Ayez lair alerte et assu- rée. Ne prenez pas de rac- courcis sombres. Restez ov il y ade la lumiére et des gens. Surveillez bien qui est der- riére vous, qui vous croise dans la rue ou se tient dans une entrée de porte. Soyez particuliérement prudente si vous habitez une maison- appartements et devez vous rendre au sous-sol, soit a la salle de lavages ou dans le garage, aux cagibis (lockers) ou au sauna. Ne sortez pas la nuit si ce n'est pas absolument néces- saire. Développez votre pro- pre stratégie de défense. Soyez alerte. Servez-vous de votre téte. Endroits publics. Dans les salles de toilet- tes publiques, n’enlevez ja- mais vos bagues pour vous Nouveaux contenants prix correspondant a l’an- cienne mesure impériale. Les consommateurs qui sont convaincus qu'une aug- mentation de prix est exces- sive par rapport au change- ment de dimension doivent en référer au gérant du magasin pour s’assurer qu'il n'y a pas eu d’erreur. Pour . du corps humain wz temperature normale d'une piece laver les mains. Gardez vo- tre manteau et votre bourse prés de vous. Au cinéma, choisissez une place prés de I'allée. Evitez les coins sombres, les sec- tions vides, les balcons. Mé- fiez-vous d’un spectateur qui choisit de venir se mettre a cété ou derriére vous alors qu'il y a beaucoup de place autour. Ne donnez jamais votre nom et votre adresse a un étranger, prenez plutdt le sien. Avant de mettre votre manteau au vestiaire, videz les poches. Une bonne précaution se- rait d’apprendre les techni- ques de défense maintenant disponibles dans les écoles spécialisées. En fait, on re- commande fortement aux méres de faire apprendre ces techniques de défense a leurs jeunes filles le plus tét possible. Il ne s’agit pas de s’ef- frayer outre mesure, mais bien de se protéger par certaines techniques comme on apprend a se préserver de la noyade en apprenant a nager le plus tét possible. . toutes demandes de rensei- gnements supplémentaires, on peut s’adresser aux bu- reaux régionaux du ministé- re de la Consommation et des Corporations et a la Commission du systéme mé- trique, C.P. 4000, Ottawa (Ontario) K1S 5G8. -Le Soleil de Colombie, Vendredi 20 Janvier 1978 ~ 13 La bonne cuisine LA POMME DE TERRE DANS LA PATISSERIE Les souvenirs d’enfance sont pleins du parfum délicieux des beignes “maison” frafchement cuits. Les enfants, quel que soit leur Age, se régaleront de cette variante particuli¢érement savoureuse. Beignes a la pomme de terre 1 tasse de lait V2 tasse de purée de pom- mes de terre instantanée {préparée] Ye tasse de sucre % tasse de graisse végétale 3A c. a thé de sel Chauffer le lait jusqu’au point 1 paquet de levure %% tasse d’eau chaude 2 oeufs [battus] Ye c. a thé de canelle % ec. a thé de noix de muscade 4 tasses de farine d’ébullition et ajouter la purée de pommes de terre, le sucre, la graisse et le sel. Laisser refroidir ce mélange pendant que la levure se dissous dans eau. Ajouter la levure au mélange de lait et de pommes de terre et incorporer les oeufs battus la canelle et la noix de muscade tout en remuant. Ajouter la farine et travailler jusqu’a obtention d'une pate élastique. Mettre dans une terrine graissée et laisser lever. Abaisser et rouler a 3/8 de pouce d’épaisseur et tailler. Laisser lever au double du volume et faire frire 4 grande friture. Glacer avec un mélange clair de sucre en poudre, d’eau et de vanille. Donne environ 2 douzaines. Les perspectives pour 1978 Meme s’ils sont en désaccord sur le détail des prévisions, les économistes sont pratiquement unanimes a dire que l'année 1978 sera meilleure pour l'économie. canadienne que 1977. Diverses études récemment publiées prévoient notamment une plus grande stabilité du dollar canadien, une augmenta- tion des exportations et une progression du taux de croissance réelle de l'économie dans son ensemble. La croissance réelle: Le ministre des Finances Jean Chr- étien a déclaré qu'il ne voyait aucune raison de réviser les prévisions gouvernementales évaluant a 5 pour cent le taux de croissance réelle pour 1978, comparativement aux 2 a 3 pour cent prévus pour 1977. Les 17 institutions financiéres inter- rogées par le Conference Board au Canada ont prédit un taux de croissance plus modéré de 4.4 pour cent pour 1978. Les évalua- tions des i¢présentants de la Banque de Montréal et de Wood Gundy Limited se situent entre 4 et 4 1/2 pour cent. Un groupe de représentants patronaux réunis en décembre au colloque annuel du Metro Toronto Board of Trade sur les perspectives économiques a prévu pour 1978 une croissance réelle d’environ 4 pour cent (compte tenu donc de linfla- tion). Une récente étude effec- tuée par les Nations unies sur les pays de l’Europe de l'Ouest montre que seules la France, lV’ Allemagne de I’Quest, I’Irlande et la Norvege peuvent s’ attendre a des taux de croissance supérieurs @ 3 pour cent en 1978. Le taux d' inflation: Les prévi- sions pour 1978 s’établissent entre 6 pour cent (estimation du gouvernement) et 7 pour cent (chiffre donné par Earl Beder- man, économiste a la Canada Mortgage Corporation et par le Conference Board). M. John Grant, de la Wood Gundy Li- mited, a prédit un taux d’infla- tion de 6.5 pour cent lors de la conférence sur les perspectives économiques en. Alberta. J.J. Singer, économiste de Toronto, prévoit une augmentation d’envi- ron 8 pour cent de l’indice des PSP gi wet wR, aa stage prix a la consommation, mais il est plus optimiste-en ce qui conceme I"indice des prix ‘‘im- plicite’’ qui prend en compte tous les facteurs de l'économie’ — et qui ne devrait augmenter que d’environ 6.2 pour cent. Gérald K. Bouey, gouvemeur de la Banque du Canada, a déclaré: ‘*I n'est pas irréaliste de penser que les Canadiens, s’ils se compor- tent raisonnablement, pourront réduire le taux d’inflation I’an prochain a un niveau égal ou meme un peu inférieur a celui des Etats-Unis.”’ La valeur du dollar canadien: Selon Eric Kirzner, professeur d’ économie politique a l'univer- sité de Toronto, le dollar cana- dien pourrait remonter en 1978 jusqu’ a 94 cents U.S. M. Grant, de Wood Gundy, a prévu un chiffre de 92 cents. L’emploi: Earl Bederman, du Canada Permanent Mortgage Board, a prévu un taux de chémage de 8.3 pour cent en 1978, comparativement a 8.1 pour cent en 1977 et a 8 pour cent en 1979. M. Singer a prédit une croissance du total des emplois d’environ 2 pour cent, soit 175 000 emplois — chiffre tres com- parable a celui de 1977. Le gouvemeur Bouey a déclaré plus prudemment: ‘‘I] n'est pas irréaliste de supposer que nous pouvons atteindre une progres- sion tout a fait respectable de l'emploi et du volume physique de la production au Canada’’. Les dépenses de consomma- tion: M. Mulholland a déclaré que les épargnes des Canadiens atteignent des niveaux records, si bien que la croissance des dépenses individuelles-a atteint en 1977 son niveau le plus bas depuis 1970. M. Grant, de Wood Gundy, a déclaré qu’il ne s’at- tendait pas a une baisse sensible du taux d’épargne au Canada en 1978, malgré |’augmentation de 11 pour cent prevue pour le revenu disponible total et per- sonnel. Il a prédit une hausse de 4 pour cent de la consommation réelle, compte tenu de !’inflation. M. Bederman, de la Canada Permanent Mortgage Corpora- ‘ee tion, a également avancé le chiffre de 4 pour cent. BCP or,