oon ara = eh eee re nn enn a ne _— a ene an rae ne a en, Heer ae tet tt tt itt tt a Ean ct tt at oO a = en ane Sam nELE Stee Oa ee One ee ee OY nt — — > ne ee ye . ae — pear > im 4 4— Le Soleil de Colombie, vendredi 24 mai 1985: Le grand rassemblement Suite de la page 1 l’épreuve en était une parfaite confirmation. Mais cela n’empéche pas l’ambiance d’étre trés chaude le soir méme. Dans le gymnase, c'est la féte. Le théme en est “mon idole”, et il a provoqué un déferlement de Cindy Lauper, de Madonna, de Michael Jackson. de’ Boy George et autres. Quelques heures de danse finissent d’a- chever toutes les énergies (ou. presque) . Et pourtant, il faut remettre ca le dimanche pour une journée plus réussie encore. Ce jour-la, en effet, on ne quittera pas l’école Ste Marie et le sentiment d’un vrai rassemble- ment sera total. L’Expo jeu- nesse du matin permet a toutes les organisations de présenter ses activités et ses objectifs. Et lesOlympiades de l’aprés-midi, ov toutes les classes d’Ages sont mélées dans des équipes équili- brées contribuent a renforcer esprit de groupe. Il y aura bien d’autres choses encore: une guerre a grand renfort de ballons d’eau, un gala le dimanche soir auquel chaque groupe apportera sa contribution, des films et des jeux pour en arriver a la cérémonie de départ du lundi. Chacun est reparti vers sa ville plein de souvenirs. Et fatigué aussi car le rythme était épuisant. C’est le seul reproche qu’on pourrait adresser a ce Carrefour jeunesse 85. Photos Sina Adi Lors des Olympiades jeunesse, les participants se sont vus proposer une dizaine d’épreuves de toutes sortes, de la marche sur échelle au cerceau en passant par la course de brouettes ou le parcours du combattant... avec un verre d’eau. Nourrirprés de 200 per- sonnes pendant trois jours n'est pas une mince affaire. France Lavoix et Francois Savard (auxquels devait succéder le dimanche soir Jean Doré) se sont attelés sans hésitation a cette ta- che, aidés efficacement par un groupe de membres des équipes Katimavik. Les vastes cuisines de l’école ont donc été le théAtre d’une activité intense et sans relache. Tout avait été prévu pour 160 personnes. Le succés de ce Carrefour Jeunesse ayant été tel, ce sont donc 200 qui se présentaient 4 chaque repas. Il a donc fallu faire face a tous ces affamés et le moins que l’on puisse dire est que le pari a été gagné. Les réactions des jeunes. telles qu’on a pu les lire dans La gang en muasston, le journal du Car- refour, l’ont prouvé. Rien n’a été simple. IT a fallu composer des menus faciles 4 réaliser, corres- pondant aux goits des jeunes convives (et méme prévoir des menus diffé- rents pour les deux végéta- riens présents). Ou faire preuve d'imagination quand les appétits n’étaient pas ala hauteur des estima- tions (les croutes de pain des sandwiches en trop ont A table! servi pour faire un pouding au pain). Et s’organiser en’ conséquence quand on s'est apercu que la cuisine ne - comptait que deux fours qui de surcroft fonction- naient mal. Les chiffres expliquent mieux que tout l’ampleur de la performance: 600 repas servis chaque jour, 400 sandwiches le samedi nécessitant 90 tranches de jambon, 4 livres de beurre, 64 oeufs, 1275 ml de mayonnaise et 800 ml de moutarde. Le soir, on avait servi 160 portions de la- sagne, alors que 240 cuisses de poulets étaient pro- posées le dimanche a midi. Pour les patés chinois du dimanche soir, 105 livres de pommes de terre et 42 livres de boeuf avaient été néces- saires, de méme que 47 livres de dattes pour le gateau du dessert Vous en voulez encore? Le buffet froid du lundi a requis 55 baguettes, 160 tranches de jambons et plus de 300 tranches de salami. -Mieux vaut arréter 1a cette énumération qui ris- querait d’écoeurer le lec- teur. Ce qui serait bien injuste pour tous les cui- siniers car en plus c’était presque toujours bon. F.B. Quelques-uns des membres de la rédaction de “La gang en mission”. Avec leur signe spécial, le carnet et le stylo & la main, ils ont silionné le Carrefour . | Au départ du Rallye bottine a travers Maillardville et son histoire, important était de bien s’orienter pour ne pas ‘partir sur une fausse piste. Le parcours était fléché, mais il était aussi pidgé. était “mon idole”. Certains pourtant se sont permis quelques variations par rapport & ce théme. Le portrait d’un francophone A la fate du samedi soir, il fallait se costumer. Le théme en Adieu, monsieur l’animateur Par Francois Bourboulon “Je suis en amour avec la Colombie Britannique et c'est difficile de repartir” Yvon Boisvert ne cache pas que la décision de quitter Vancouver pour retourner vers l'Est n’a pas été des plus aisées. Et cela méme si les raisons qui l’ont poussé a prendre cette décision sont de celles que l’on ne peut combattre. “Mon premier sentiment, c’est que jiabandonne ma gang. On a fait ensemble tellement de travail, des contacts se sont établis. Ca prend beaucoup de temps de batir quelque chose, et maintenant je laisse tout ¢a derriére moi”. En juillet prochain, en effet, Yvon quittera son poste de Con- seiller jeunesse a la F.F.C. et sen ira vers Ottawa et de nouvelles occupations. On ne peut que compren- dre ses regrets aprés avoir suivi ce Carrefour Jeunesse 1985 dont il a été, sa modestie dut-elle en souf- frir, le maitre d’oeuvre et lame. II n’était bien sir pas tout seul pour préparer, organiser- et animer ce rassemblement. Autour de lui, toute une équipe a travaillé d’arrache pied. Mais on I’a vu se dépenser sans relache pendant ces trois jours, attentif a tous les détails et 4 toutes les demandes, sillonner le camp micro a4 la main ou talkie-walkie a la ceinture, on se dit que sa succession sera difficile. Une succes- sion qu'il va lui-méme préparer dans les _pro- chaines semaines en rece- vant les candidats et en donnant a celui qui sera choisi par la F.F.C. le maximum d’éléments sus- ceptibles de l’aider. C'est en 1983 qu'il est arrivé en Colombie Britan- nique en provenance du Québec. En tant qu’agent de développement commu- nautaire, il a appris a connaitre bon nombre d’as- sociations dans la province. Mais lorsqu’en septembre 1984 on lui propose ce poste de conseiller jeunesse, il hésite a peine. “Au départ, le poste ne me déplaisait pas car ca rentrait dans mes capacités (études de récréologie et d’administration) . Mais ca m’a fait peur. C’était un vrai défi et je me deman- dais ce qu’ils voulaient que je fasse”’. Ce qu’“ils” voulaient, c’é- tait une relance des activi- tés des jeunes et de leurs divers groupes, clubs- jeunesse scouts, guides dans un cadre plus organisé et mieux structuré. Cette re- lance qui a connu I’un de ses points fort avec le Carrefour jeunesse 1985, et dont la concrétisation pourrait étre la mise en place du Réseau Jeunesse tel qu'il a été présenté a la derniére assemblée géné- rale de la F.F.C. (voir le Soleil du 10 mai 1985). “Mes craintes du début se sont estompées quand je me suis apercu qu'il y avait tant de jeunes en C.B. préts a se remuer, et puis aussi des plus agés pour les en- cadrer”. Au bout du compte, et alors que de nombreux projets sont en chantier, on a envie de demander a Yvon s'il a limpression d’avoir rempli son contrat et s’il est satifait de son action. “Ce n’est sirement pas moi qui ré- pondrai a cette question, affirme-t-il. Ce seront les jeunes eux-mémes par la facon dont ils jugeront ce Carrefour et tout le reste et celle dont ils se manifeste- ront par la suite”. N.B. Cet article paraftra sans doute beaucoup trop flatteur A certains, et a Yvon le premier. Tant pis. Tl était tellement impres- sionnant toute cette fin de semaine qu'il lemérite am- plement. AYExpo jeunesse, chaque groupe avait monté son propre stand. Ceux de Victoria avaient fabriqué un bateau de papier.