INFORMATION Le Soleil de Colombie, vendredi 25 aodt 1989 - 5 L’anaphabétisme... Suite de la page 4 provinces de |’Atlantique, il existe maintenant un réseau ‘d’alphabétisation francophone, qui a connu un_ important développement au début des années 80’. Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a méme soutenu ét publié la premiére étude sur |’analphabétisme en milieu majoritaire anglophone, qui faisait une place égale aux problémes et aux initiatives de la communauté francophone en ce domaine. Néanmoins, malgré les ré- cents développements en al- -phabétisation qualifié dans l'étude de «significatifs», les efforts du gouvernement ne suffisent pas a faire face a l’ampleur du probleme. A I’heure actuelle, les program- mes en alphabétisation en frangais ne rejoignent que 1000 personnes, alors que la popula- tion potentielle est de 66,00 Ontario Contrairement a ia situation qui existe dans_ certaines provinces canadiennes, on compte en Ontario 20 groupes d’alphabétisation populaire francophone, quelques con- seils scolaires actifs dans le dosier, et trois colléges communautaires qui offrent en frangais des activités reliées a l’‘alphabétisation. La chaine TVOntario a méme produit une série de huit émissions de sensibilisation et de formation a ce sujet. Sa Che kid cee En Ontario, les Franco-Onta- riens ont choisi l’approche des groupes populaires pour lutter contre |’alphabétisation. En 1988, ces groupes ont fondé le Regroupement des groupes populaires analphabétisation francophone en Ontario, «une exp6rience originale qui per- mettra, sans doute, non seulement le développement des pratiques d’alphabétisation en Ontario francophone, mais aussi l‘approfondissement de la réflexion sur |’alphabétisation populaire en contexte minoritai- re», écrit Andrée Boucher de I'ICEA dans cette étude intitulée «En toutes lettres et en francais», réalisée en collabora- tion avec la Fédération des francophones hors Québec. «Ce qui constitue la plus grande originalité de | 'expérien- ce franco-ontarienne écrit I’au- teur de |’étude, cest que le réseau des groupes populaires a réussi a faire .valoir non seulement la nécessité de l'alphabétisation en_ frangais, mais /importance de rendre francaise la conception méme du projet d’‘alphabétisation». De fait, l'Ontario est la seule province a majorité anglophone apromouvoir officiellement une approche du _ probléme de l'analphabétisme,~ qui tient compte de la_ spécificité linguistique et culturelle des francophones. La situation de |’analphabétis- me chez les Franco-Ontariens varie d'une région a |’autre, comme le démontre les don- nées du recensement de 1981 sur la_ scolarisation. Selon ‘Statistique Canada, 6.1 pour ~ 100 des francophones seraient analphabétes complets, et 22.5 pour 100 seraient fonctionnelle- “ment analphabétes pour un total de 28.6 pour 100 ayant moins dune neuviéme année. Chez les anglophones, le total serait de 14.1 pour 100. Dans |’est de la province, le total des Franco-Ontariens ayant moins d’une neuviéme année serait de 25.2 pour 100, de 39.5 pour 100 dans le nord-est, de 26.9 pour 100 dans larégion du centre, de 33.8 pour 100 dans le sud-ouest et de 45.7 pour 100 dans le nord-ouest. En Ontario, la majorité des intervenants considérent que l’analphabétisme est étroite- EB le Es, Travaux publics Public Works Canada Canada APPEL D’OFFRES LES SOUMISSIONS CACHETEES, visant les entreprises ou services énumérés ci-aprés, adressées le Gestionnaire régional, Politique et administration des marchés de la Région du pacifique, Travaux publics Canada, 601,1166 rue Alberni, Vancouver,(Colom- bie-Britannique) V6E 3W5 seront regues jusqu’a | heure et la date limite déterminée. On peut se procurer les documents de soumission par l’entremise du bureau de distribution des plans,a l’adresse ci-dessus. PROJET Projet No 70M-89-0025; Services Nouveau toit métallique pour le batiment des lolsirs, artisanat. Centre psychiatrique régional de Matsqui,Matsqui,C.-B. Date limite: Le 13 septembre 1989 a 11h00 (11a.m. PDST) Les documents de soumission peuvent également étre consultés a Amalgamated Construction Assn. de C.-B, a Vancouver. Pour renseignements techniques,appeler: S.F. Leslie Chef de projet Tél.: (604) 666-8692 Pour information concernant l’appel d’offres,appeler: correctionnels du Canada. ment relié a la_ situation minoritaire vécue par le franco- phones de cette province. L’é- conomie joue également un réle non négligeable. Faute d’em- plois, les Franco-Ontariens se déplacent dans la région de Toronto ot un analphabéte francophone se trouve margina- lisé dans un environnement anglophone. Diailleurs, le taux de ch6mage chez les francopho- nes de |’Ontario est plus élevé que dans l’ensembie de la population, nous dit: l'étude, alors que les francophones sont sous-représentés dans la caté- gorie des revenus supérieurs ‘a } 25,0008. Jusqu’a tout récemment, la situation scolaire en Ontario n’avait rien pour favoriser l'éducation en francais des Franco-Ontariens. L’enseigne- ment du frangais étant limité, on a assisté a une «sous-scola- risation» des francophones dans cette province, indique l'étude. Les choses ont cependant changé pour le mieux dans cette province depuis quelques an- nées. Les Franco-Ontariens ont obtenu l’an dernier la création d’un premier collége Plus communautaire . francophone: encore, la Province reconnait maintenant, Sans restriction de nombre, le droit des enfants francophones a l’enseignement en_ francais important Pie aOrdinaire Contagieuses qui, chaque année millions q "enfan aux niveaux primaire et.secon- daire. C’est plus que ce que la Charte canadienne des droits et libertés exige des provinces en matiére d’instruction dans la langue de la minorité. Bonne > excursion —S— LA PARTICIPACTION, CA PERFECTIONN, 7 f | 9G Les Partenaires de l’environnement, un programme mis sur pied par le gouvernement du Canada, consacrera 50 millions de dollars au cours des cing prochaines années & des initiatives destinées a aider les . groupes locaux oeuvrant a la protection, la préservation, l'amélioration et la restauration de notre environnement. Tout le monde peut participer Que vous soyez membre d’un club social, d’une association commu- nautaire, d’un organisme écologique, d’un mouvement scolaire ou d’un groupe de jeunes, discutez des Partenaires de l'environnement avec vos dirigeants. Si vous avez un projet intéressant, formez votre propre groupe et faites appel aux Partenaires de lenvironnement. Combien peut obtenir un partenaire? Un partenaire peut recevoir jusqu’a 200 000 $ sur une période de trois LES PARTENAIRES DE LENVIRONNEMENT ___ ENSEMBLE, — NOUS POUVONS CHANGER DES CHOSES. Pog partenaires cle Cenvitonnement Diverses facons d’étre efficace En nettoyant des parcs, des lacs ou des riviéres. En mettant sur pied de nouveaux programmes de recyclage dans votre milieu de vie ou de travail. Faites preuve d’initiative et venez joindre nos rangs. Formulez votre demande dés maintenant La premiére date limite pour présenter votre demande est le ler septembre 1989; les subventions seront annoncées au début de lautomne. A partir de 1990, il y aura trois dates limites chaque année, soit le ler mars, le ler juin et le ler septembre. : Pour de plus amples renseignements ou pour obtenir-un formulaire d’adhésion afin de mettre votre projet en marche, n’hésitez pas a appeler ou a écrire aux bureaux d'Environnement Canada de votre région ou de votre province. Colombie-Britannique Les partenaires de I’environnement Environnement (604) 666-0185 ans, selon l’envergure du projet. Canad 1200,-73* avenue ouest, bureau 700 Dans son optique de partenariat, a Vancouver (Colombie Britannique) Le Ministére ne s’engage a accepter ni la plus basse ni aucune des la contribution fédérale se limite a . V6P 6H9 soumissions. 50 p. 100 du coiit global. Tél.: (604) 666-5887 fe & i Environnement _—_ Environment Canada Canada