A2 - Le Soleil, novembre 1993 MANON RHEAUME: AU PAYS DES GARCONS M anonRhéaumearéussi la ou toutes les autres filles avaient échoué : elle est gardienne de but dans une équipe de hockey professionnel. Cette jeune Québécoise, encore dans la vingtaine, s’est trouvée propulsée au rang de star du hockey. En seulement quelques années, elle a | changé de vie, quitté sa famille et ses amis et est entrée dans le circuit international du hockey, professionnel. Le hockey est sa grande passion. Elle a commence al’age de cing ans et a neuf ans elle était déja gardienne de but pour l'équipe de son école. Elle a toujours été tres choyée par ses parents quil’ont aidée a entrer dans cette profession peu commune pour une fille.”J’ai eu la chance d’avoir des parents qui mont laissée libre de choisir ma destinée” dit Manon. Elle accorde beaucoup d'importance ason public, surtout aux jeunes a qui elle n’hésite jamais a accorder des autographes, méme apres une longue et exténuante partie de hockey. C’est suite a une démonstration de sa technique de gardienne de but a des enfants handicapés que Manon a réalisé l'importance et la chance d’étre en bonne santé “Nous n’avons pas le droit de nous plaindre des futilités de la vie quotidienne lorsque des enfants se battent tous les. ECOLO L’ours polaire Il n’a rien d’un «nounours» et on ne dira jamais assez que sous ses airs bonhommes, l’ours polaire est un animal trés dangereux. Ce mammifére terrestre est trés curieux car il peut passer sa vie entiére sur la banquise sans jamais mettre «patte ‘a terre». Cependant, il peut décider de venir faire un tour sur la terre et peut alors parcourir de grandes distances sans se nourrir. Ce «malcommode» tolére difficilement le voisinage. Laplupart dutemps, il vit en solitaire. |I lui arrive bien d’accepter la compagnie d’une femelle, mais juste le temps de vivre des amours bréves, lesquelles sont d’ailleurs l'occasion de fiéres batailles. Menacé d’extinction a une certaine Epoque, il a été interdit de le chasser pendant une dizaine d’années afin d’assurer sa survie. ‘Leloup blanc Pourchassé a tort et a travers pour des raisons peu valables, le loup blanc a, lui aussi, bien failli disparaitre. Pourtant, il est loin d’étre cruel comme on'le prétend parfois. En veérité, c'est un animal plutdt timide qui ne présente aucun danger pour I’homme. II n’est pas sans ressembler au chien dont il est d’ailleurs peut-étre l'ancétre. Quant a sa couleur de neige, on aimerait penser que lanature a voulu ainsi le protéger des chasseurs mais il est plus probable que c’est plutot pour ne pas étre vu des proies qu’il chasse qu’ellel’a doté de son pelage blanc. Herbivores, rongeurs et autres animaux | lls sont de taille et de couleurs diverses. Parmi eux, le- magnifique boeuf busqué, parfaitement adapté aux rigueurs du froid avec son épaisse toison. Puis le caribou qui a été si important dans |’alimentation des Inuits et d’autres animaux ' ~ comme le liévre des neiges, l’écureuil, la souris, le mulot etc... Les espéces disparues del’Arctique Quand la chasse signifie massacre, il arrive que certaines espéces disparaissent. On dit alors qu’elles sont extinctes. C’est le cas du grand pingouin et de la rhytine de steller, volumineux mammifére marin qui vivait au large du KAMTCHATKA en Sibérie. jours pour survivre", explique- t-elle. Elle a beaucoup d’amis, mais ellenese confie qu’atres peu de personnes,son amie d’enfance, Caroline, et aussi sa mere, Nicole, qui est toujours préte a prendre le temps d’écouter sa jeune fille prodigue. N’ayant pas encore découvertl’hommedesa vie, Manon a ces quelques critéres de sélection : "J’espére rencontrer un garcon avec de belles valeurs humaines, un bon sens de I’humour et surtout, quelqu’un qui considére les filles”, dit Manon. Vedette incontestée duhockey professionnel, elle asuinspirerle respect parmi ses coéquipiers masculins, mais surtout, elle a prouvé qu’une fille pouvait réussir dans un métier qui était jusque-la réservé aux garcons. C’est un bel exemple de courage et de ténacité pour toutes les jeunes filles. NOTES Une question de survie Dans le régne animal, chaque espéce a sa propre fagon de composer avec les intempéries du froid hivernal en ayant recours a différents moyens pour survivre. Certains animaux migrent vers de lieux plus tempérés, d'autres hibernent pour éviter le temps glacial et économiser leurs réserves €énergétiques. Mais 'hiver n'a pas raison de tous les animaux. La gélinotte et le lievre d'Amérique I'affrontent en dotant leurs pattes de «raquettes», qui facilitent leurs déplacements sur la neige ; les cerfs de Virginie s'en accomodent, en se réfugiant dans une enclave de petits sentiers protégés par des arbres, un ravage, qui les abrite des bourras- ques et des rafales de I'hiver. D'autres espéces sauvages, des plantes notam- ment, ont également leur propre fagon de faire face a 'hiver. Certaines herbes sauvages restent sur pied tout I'hiver, exposant leurs graines au grand air pour qu'elles soient disséminées par le vent ou par les animaux. Ceux-ci, en se frdlant aux plantes, emportent dans leur fourrure des graines qui tombent sur le sol au cours de leur déplacement hivernal. Au printemps suivant, des pousses de moutarde, des tiges de typhas (quenouille), d'ail sauvage et de la tristement céléebre salicaire, notamment, voient ainsi le jour. dans un nouvel habitat. Quelle que soit l'adaptation utilis¢e pour passer I'hiver, chaque espéce doit prendre en charge son ’ avenir. C'est une question de survie. Pour d'autres renseignements, écrivez a: BIOSPHERE Fédération canadienne de la faune 2740, promenade Queensview Ottawa (Ontario) K2B 1A2 Editeur : Jacques Baillaut Rédacteurenchef : Pierre Longnus Journaliste-coopérant : FrédéricLenois Recherche-rédaction: JeanneBaillaut Conception graphique etartistique: Teresa Tonner Infographisme :SuzanneBélanger Administration et gestion : Noélle Mathis. Chronique dulivre: MoniqueTruchon-Cashman Publié parle Soleil de Colombie Ltéeaveclesoutien du Ministéredel'EducationdeColombie-Britannique, dugouvernement du Québecet du gouvernementfrancais et lacollaborationdu Service Culturel du Consulat Généralde Francede Vancouver etdel'Alliance Francaise de Vancouver. 980rueMain Vancouver, C.B. V6A2W3 683-7092 683-6487 TPSNoR103242624 Laloisurlecopyrightinterdit lareproductiondecejournal, yoompris parlaphotocopie,souspeinedepoursu’ ‘sjudiciaires.