page 10 L’APPEL Novembre 1966 VIE PAROISSIALE DEBAT INTERESSANT SUR LES VOCATIONS A occasion du passage 4 Maillard- ville du R.P. H. Ferland, o.m.i., une soirée - forum intéressante fut or- ganisée avec accent tout spécial sur les missions. Prés d’une centaine de personnes, venant des diverses pa- roisses, se réunirent dans la salle Notre-Dame de Fatima, virent un film sur les missions oblates du Ba- sutoland, en Afrique, et, se parta- gérent ensuite en commissions d’études pour répondre 4 un questionnaire “workshop” préparé A l’avance par le R.P. Ferland. Il s’agissait, dans ces réponses, de préciser la vocation de tout baptisé, de considérer s’il y a baisse de voca- tions religieuses et d’en rechercher les raisons. Certaines questions sug- géraient méme de porter des juge- ments sur la vocation elle-méme et sur le rédle des prétres, religieux et religieuses, Si le laicat était bien représenté le cléricat Pétait aussi; une dizaine de religieuses et presque autant de clercs ont formé un genre de demi- cercle faisant afce au commun des mortels. Mise en scéne parfaite pour le dialogue. Et dialogue il fut! Pour un novice glen sel tieliy ‘ fpy\t Aussi prés de vous que votre téléphone 505 Austin,, Coquitlam Tel 939-7287 dans ce genre de discussions ce fut surprise d’entendre les laics mettre en question l’opportunité du célibat pour les prétres et les religieux. Apparem- ment, plusieurs avaient été impres- sionnés par les chiffres rondelets de défections avancés par le New York Time. Les prétres et religieux pré- sents, dont Mgr E. Brown, défendi- rent avec logique une tradition qu il ne faudrait pas abandonner pour la simple raison de rendre la vocation plus facile. Le tout sembla vouloir tourner en une justification, de part et d’autre, du statu quo de leurs vocations res- pectives: des laics des problémes qu’ils ont 4 affronter dans le mariage qui n’est pas le lit de roses des con- tes de fées; des clercs et religieux qui avaient librement accepté le cé- libat et les sacrifices qui l’accompa- gnent pour chercher une mesure de perfection personnelle digne de leur role d’intermédiaire entre l’Eternel et le temporel. Vers la fin, toutefois, quelques in- terventions, des deux cétés, ramené- rent la question sur un palier plus objectif et il en découla un aspect plus rationnel de tout le probléme. En effet, est-ce que la diminution re- lative des vocations doit étre invo- Service compétent et complet d’impressions quée en marge ou en fonction d’une réalité sociologique nouvelle? Si lon présume que l’Ordre et le Mariage sont deux sacrements qui sanction- nent deux vocations, on peut se de- mander sil s’agit toujours d’une vo- cation dans le cas du mariage, ou, tout simplement la soumission 4 une tradition pour justifier une allian- ce motivée uniquement par la loi naturelle. S’il y a noviciat quand il s'agit de la vocation religieuse, il se fait de plus en plus rare au chapitre du mariage. La diminution des voca- tions religieuses n’est peut-étre qu’un indice de la diminution de la vraie vocation matrimoniale qui est l’accep- tation des responsabilités qui s’en suivent. Ces colloques devraient se multi- plier. Celui-l4, de l’avis de celui qui écrit ces lignes, aura révélé deux cho- ses: 1) Il est difficile 4 quiconque de ne pas subir l’influence d’un milieu qui s’appuie presqu’exclusivement sur les valeurs matérielles d’une société distraite par Texplosion urbaine et technologique, et, de ne pas juger d'une situation complexe 4 partir de données superficielles. 2) Un effort de réflexion peut faire découvrir un univers nouveau dans le champ de Yapostolat; univers qui, jusqu’A main- tenant, a été fortement infirmé par Yidée précongue de deux classes dans LA CAISSE POPULAIRE DE MAILLARDVILLE COUPON D‘ABONNEMENT Ci-inclus la somme de §.............::ceceeeeeees pour un abonnement 4 L’Appel. 1 an $2.00 — soutien: $5:00 L’Appel, 333, Walker Maillardville, Col.-Brit. 1182 Brunette, Maillardville Tél; LA1-1358 — L’épargne 4 votre caisse populaire peut doubler, tripler, et méme quadrupler en cas de décés. — L’épargne 4 votre caisse populaire vous rend solidaire de votre voisin-membre, et rend ce dernier solidaire de vous-méme. — Votre emprunt 4 la caisse populaire vous cotite moins cher que partout ailleurs parce que c’est votre propre institution de crédit. — Etre sociétaire dans la caisse Popu- laire de Maillardville c’est participer au progrés du milieu.