12 — Le Soleil de Colombie, vendredi 18 novembre 1983 iv Conseil dela radiodiftusion et des Canadian télécommunications canadiennes Radio-television and Telecommunications Commission Etagement des services de télévision par cable et service universel de télévision payante: dans l’avis public CRTC 1982-65 du 7 juillet 1982, le Conseil a invité les parties intéressées 4 formuler des observations sur l’étagement des services de télévision par c&ble et le service universel de télévision payante. Dans l’avis, le Conseil déclarait qu'il était intéressé a obtenir des points de vue sur la composition et la taille du volet de base, la composition des volets discrétionnaires, la distribution de nouveaux services canadiens, la réglementation des tarifs, la contribution de l'industrie de la télévision par cable au financement et a la distribution d’émissions canadien- nes et d'autres questions ayant trait a ]’évolution future de la c&blodistribution dans l'ensemble du milieu des communications au Canada. Etagement des services de télévision par cable. a[ Objectifs: Les entreprises de télévision par c&ble font partie intégrante du systéme de la radiodiffusion cana- dienne. Elles jouent un réle fondamental pour ce qui est d’atteindre les objectifs de la politique de la radio- diffusion pour le Canada, qu est exposée a l'article 3 de la Loi sur la radiodiffusion. Leur capacité de dispenser des services et d’en tirer des revenus leur permet de rehausser la présence d’émissions canadiennes au sein du systéme de la radiodiffusion canadienne, d’augmenter le nombre et la gamme de services offerts aux Cana- diens et de contribuer au financement des émissions canadiennes. Le Conseil est conscient que l’étagement survient dans une période difficile ob de plus en plus de services d’émissions sont offerts de sources tant auto- risées que non autorisées. L’existence d’une forte pré- sence canadienne dans ce nouveau milieu trés concur- rentiel exigera que l’on permette aux nouveaux services canadiens de se doter des outils nécessaires afin de uvoir intéresser de nouveaux téléspectateurs. A la umiére de |’évolution rapide du milieu économique et technique, le Conseil a tenté de dressé un e de réglementation souple et libre de toute entrave, sauf celles qui sont essentielles. De cette facon, il entend s’assurer que les exploitants d’entreprises de télévi- sion par cable aient suffisamment de latitude pour innover et réagir aux besoins des abonnés dans leur marché respectif. b) Structure du service étagé. i) Composition et réglementation du volet de base: Etant donné que la capacité de dispenser des services étagés varie d'une entreprise de télévision par cAble a l'autre, le Conseil a décidé qu'il n’y a pas lieu A rendre l’étagement obligatoire et quil doit continuer d’appartenir a chaque titulaire de décider si elle doit, oui ou non, dispen- ser des services étagés. Toutefois, si une titulaire opte pour |’étagement, elle sera tenue de respecter les lignes directrices énoncées dans l’avis. Compte tenu des diffé- rences qui existent quant aux signaux accessibles aux entreprises a l’étendue du pays, il est peu pratique dexiger le méme volet de base pour toutes les entreprises de télévision par cable qui optent pour I’étagement. Le Conseil a décidé que le volet de base doit inclure tous les services et signaux canadiens prio- ritaires qui sont exigés, 4 I’heure actuelle, par le Réglement sur la télévision par céble. En outre, dans un document distinct is sera publié d'ici peu, le Conseil proposera des modifications qu Réglement sur la télévi- sion par cfble, qui exigeront que certains services canadiens supplémentaires, qui sont distribués par une titulaire, latives fédérale et provinciale et certains services éducatifs, soient dispensés a un -canal libre d’inter- férence du volet de base. Dans les cas ot des services canadiens éventuels ne seraient pas visés par le réglement actuellement en vigueur concernant les services prioritaires, mais seraient destinés a étre captés de maniére générale par les abonnés sur une base non discrétionnaire, le mseil pourrait, au moyen de conditions de licence, exiger que ces services soient distribués comme partie intégrante du volet de base. Les services et les signaux facultatifs destinés a étre captés de maniére générale par les abonnés peuvent éga- lement étre distribués dans le cadre du volet de base. Toutefois, tel qu'il est souligné dans l’avis public CRTC 1983-244 publié aujourd’hui et portant sur les services d’émissions spécialisées, le mseil n’envisa as d'autoriser, dans un avenir prévisible, la distribu- tion comme partie intégrante du volet de base de tout service discrétionnaire d’émissions spécialisées. Il en est de méme pour tout service de télévision payante et hors programmation. Quant aux services étrangers et plus particulitrement aux signaux américains dits 1 distribués a l'heure actuelle par des entreprises de télévision par cable, la majorité des membres du Conseil estiment que, dans la plupart des cas, les titulaires qui dispensent ces services devraient continuer a étre tenues ~ de les distribuer comme pervs intégrante du volet de base pour une période de deux ans. Pour ce qui est de la taille du volet de base, le Conseil s’attend a ce que chaque titulaire réagisse aux besoins de ses abonnés. Tou- tefois, il s'attend a ce que les tarifs exigés pour le volet de’ le services distri- base soient fonction du nombre bués dans le cadre de ce volet; le Conseil entendra s'assurer que le tarif du volet de base ne soit pas majoré de fagon excessive. De plus, si des services faculta- tifs sont retirés du volet de base, le tarif imposé devrait en tenir compte. Le Conseil a J'intention de continuer a exiger, relativement au volet de base, que les titulaires de licences d’exploitation d’entreprises de télévision par cable obtiennent de l’organisme de réglementation approbation de distribuer de nouveaux services, de supprimer des services autorisés et d'imposer une majoration tarifaire. ii) Composition et réglementa- tion des volets discrétionnaires: Le Conseil a décidé que les services distribués au sein des volets discrétionnaires pourront inclure des services canadiens de télévision payante, d'autres services canadiens et étrangers existants qui ne sont pas compris dans le volet de base et de. nouveaux services spécialisés canadiens et étran- gers dont le Conseil: pourra approuver la distribu- tion. Bien que le Conseil n’entende pas imposer d’exigences en ce qui concerne l’ordre de distribu- tion prioritaire des volets, sauf celle voulant que les abonnés doivent acheter le volet de base avant de s'abonner a tout autre, le Conseil exigera, comme il est décrit a la ae 2b)iii) du présent avis et dans l’avis public & 1983-244 ccunpem ant les avrg! d’émis- sions spécialisées, que chaque service spécialisé étranger autorisé pour fins de distribution soit offert en — ment avec un ou plus d’un service canadien de télévision compris les travaux des assemblées légis- : payante ou service epyanes discrétionnaire pour une période provisoire. Cette exigence sera examinée de nouveau 4 la fin d’une période de deux ans. A l'exception de l’exigence susmentionnée en matiére d’étagement, les titulaires de licences d’entreprises de télévision par cable pourront décider de la disposition et du redéploiement des services au sein des volets discrétionnaires. Si le Conseil approuvait la distribution d’un service a la condition qu'il soit inclus dans un volet discrétionnai- re, la titulaire ne sera pas autorisée a déplacer ce service au volet de base sans autorisation préalable du Conseil. iii) Distribution de services canadiens et étrangers: De l’avis du Conseil, le nombre total de services canadiens distribués par chaque entreprise de télévision par cfble devrait, en régle générale, étre supérieur au nombre de services étrangers. Dans son avis public: d’aujourd’hui ayant trait aux services de programmation spécialisés, le mseil annonce qu'il sera disposé a étudier les demandes qu'il pourrait recevoir d’exploitants d’entreprises de télévision par cable en vue de la distribution, sur une base discrétionnaire, de certains services spécialisés étrangers qui seraient identifiés par le Conseil, immédiatement aprés qu'il aura rendu ses décisions relativement aux demandes de services spécialisés discrétionnaires cana- diens qui seront étudiées a une audience publique qui sera tenue le 24 janvier 1984. Pour ce qui est de la contribution ue devrait faire l'industrie de la télévision par cable en hange de l’autorisation de distribuer des services spécialisés étrangers, le Conseil est d’accord, en principe, avec les propositions qui permettraient de créer un afflux de revenus en faveur des émissions canadiennes. Toutefois, compte tenu de la taxe fédérale qui a récemment été imposée aux revenus provenant de la télévision pour cable, du programme de restrictions busca du gouvernement fédéral et de la diffi- culté quiil y a d’en arriver a la méthode ou a la combinaison de méthodes appropriées qui permettrait,le mieux a l'industrie de la télévision par cable de contribuer plus efficacement au financement et a I’élaboration d’émissions canadiennes, le Conseil voudra consulter plus a fond toutes les parties en cause avant d’en arriver a une décision a cet égard. A cette fin, le Conseil entend mettre sur pied un comité consultatif, qui entreprendra ses travaux sur-le-champ, chargé d’évaluer 1|'d-propos de divers mécanismes de financement, en vertu desquels les entreprises de télévision par cfble, en échange de l'autorisation de distribuer des services spécialisés étrangers discrétionnaires, pourraient apporter une contribution au financement et a la distribution d’émis- sions canadiennes et de formuler des recommanda- tions en conséquence. c) Autres questions: i) Régle- mentation des tarifs. Le Conseil continuera, pour le moment, a réglementer le tarif du volet de base comme par le passé et veillera 4 ce que celui-ci ne finance pas, directement ou indirectement, les services de volet discrétionnaire. Le Conseil n’est pas convaincu, a ce stade-ci, que la réglementation du tarif au détail des volets discrétionnaires devrait étre différente de celle qui a été adoptée pour la télévision payante. En consé- quence, le Conseil ne réglementera pas, pour le moment, le tarif au détail des volets discrétionnaires. Il se préoccupe, toutefois, de ce que la croissance de nouveaux services discrétionnaires canadiens ne soit pas bridée par des structures tarifaires au détail peu réalistes ou discriminatoires. I] s’attend a ce que les titulaires et les prestataires éventuels de services en arrivent a des tarifs négociés qui, tout en faisant fructifier équitablement Yinvestissement, ne minerort pas l’attrait du marché pour les services. Si ces négociations échouent, le Conseil envisagera d’établir un processus d’arbitrage ou, le cas échéant, un systéme de réglementation des tarifs. ii) Accés et location des canaux: Le Conseil n’entend pas exiger, a l'heure actuelle, la distribution obligatoire par les entreprises de télévision par cible de nouveaux services discrétionnaires canadiens, mais il insiste pour que des dispositions d’accés équitables soient prises de maniére a garantir que le nombre maximal de nouveaux services canadiens soient distribués. Les questions entourant la location des canaux s’appliquent aussi a la cablodistribution de services hors programmation et le Conseil les examinera plus a fond dans le contexte de son audience publique 4 venir sur les services hors pro- ammation. iii) Protection des données: La question de a protection des données sera examinée plus a fond dans le cadre de l'étude de la cAblodistribution de services hors programmation. Entre-temps, le Conseil rappelle aux titulaires de licences d’exploitation d’entreprises de télévision par cable qu’elles sont tenues de garantir la protection des données de leurs abonnés par diverses mesures, y compris les suivantes: en informant les abonnés des capacités pertinentes d'un systéme, en obtenant le consentement préalable des abonnés pour le rassemblement de données, sauf celles qui sont nécessai- res a l’exploitation journaliére, en assurant aux abonnés un accés raisonnable a leurs registres poteonnels, en assurant la sécurité de ces registres, en détruisant ceux devenus inutiles et en traitant comme confidentielles les données individuelles sur les abonnés. Le Conseil favorise l’élaboration, par l'industrie de la télévision par cAble, d’un code volontaire comportant des exigences mini- males et dont l'objet serait de prévenir tous les abus possibles pour ce qui est de la protection de la vie privée des abonnés. iv) Publicité: Dans son appel de deman- des de services spécialisés canadiens, le Conseil a encouragé la participation des titulaires de licences d'exploitation d’entreprises de télévision par cable a la prone des nouveaux services qui pourraient étre ancés en partie par de la publicité. nseil n’est pas, pour le moment, disposé a élargir sa politique en matiére de distribution de messages publicitaires sur des voies audio et vidéo par cable. Par conséquent, seul les titulaires de licences de réseau de services spécialisés pees se livrer a des activités publicitaires. Service niversel de télévision payante: Le Conseil a étudié les mémoires écrits et les arguments présentés a ]’audience publique concernant un service universel de télévision payante. Malgré sa capacité éventuelle d’injecter des revenus importants dans la réalisation d’émissions canadiennes de qualité, le Conseil n’est pas encore convaincu que toutes les questions importantes que souléve un service universel aient été réglées de maniére satisfaisante. De plus, la taxe de vente fédérale de 6% imposée aux tarifs d’abonnement au céble et I’établisse- ment d’un Fonds de développement de la production d’émissions canadiennes ont apporté de nouveaux éléments qu'il faut examiner a la lumiére du fardeau financier qu’ils peuvent imposer aux abonnés du cfble. Le Conseil a aussi examiné diverses propositions de compromis et(ou) de moficications au modéle universel' ui avait été proposé au départ; aucune ne_satis- fait convenablement aux objectifs du premier modéle de Maria Chapdelaine Suite de la page 1 promettre sur son lit de mort d’épouser celui qu’elle aime, Francois, quitte a renoncer a ses réves de départ. Fran- cois, lui, ignore tout de la lettre et se languit de sa belle. Il veut rentrer passer Noél avec les Chapdelaine. Mais le train qui le raméne au village déraille et il continue a pied, se perd dans la forét et meurt de froid. A lannonce de sa mort, Maria décide de consacrer sa vie 4 la mémoire de Fran- Gois: en acceptant l’existence difficile que lui aurait aimé avoir avec elle. Aprés avoir éconduit ou mal aimé ses trois amoureux, Maria Chapde- laine n’aura finalement qu’un seul amant: le Québec des foréts et des pionniers, au début du vingtiéme siécle. Au-dela d’une trés_ belle histoire d’amour, “Maria Chapdelaine” raconte la lutte de ceux qui ont construit les fondations du Québec. Depuis sa parution en 1914, l’oeuvre de Louis. Hémon est donc Suite page 14 «Ciatou est-elle différente?» Suite de la page 11 aimant s’amuser. Grace a son talent de comédienne (et a la qualité du texte) nous n’avons jamais, 4 aucun moment don- né au cours de la piéce, eu le moindre doute quant au pou- voir qu’a Catou de régler ses propres problémes, bien que Yon s‘identifie avec elle et ressentons' la méme. peur qu'elle. © ~ _ Thérése Champagne et Maurice Meloche jouent cha- cun trois réles: les parents, les camarades et les personnages imaginaires. I] est intéressant de noter qu’a l’Ecole Anne Hébert ow j'ai vu la piéce, pas un des enfants se soit exclamé que Joy et Koala étaient, en vérité, la mére de Catou et que Pierre et Emile étaient en réalité le pére de Catou. “Catou est-elle différente ou l'enfant spina-bifida” est du théatre 4 son meilleur. C’est éducatif, instructif et trés dréle. Cela nous donne beaucoup a réfléchir. Le texte a été écrit - pour les classes de lére 4 7€me année mais les adultes et les enfants plus agés y trouveront leur part. Jaimerais émettre l’espoir que pendant que les enfants vont avoir a décider si Catou est différente ou simplement une enfant spina-bifida, les parents voudront bien consi- dérer le futur des enfants comme Catou vis-a-vis des ré- centes décisions de notre gou- vernement provincial. Courrier des lecteurs (suite) Suite de la page 2 continuent a utiliser leur lan- gue maternelle. On n’apprend rien non plus sur les raisons qui ont poussé d’autres famil- les francophones a se laisser absorber trés vite et a cesser dutiliser le francais, comme s'il s’agissait d’une habitude honteuse. On n’apprend rien non plus sur l’importance du retournement d’opinion qui semble se produire ici depuis quelques années parmi les non-francophones, a l’égard du frangais, ni sur les causes et les conditions qui ont entouré ce retournement d’opinion. On pourrait poursuivre assez loin dans |’énumération des lacunes, mais cela n’apporte- rait rien de plus. Il est dommage que ce petit livre ne tienne pas les pro- messes de son titre, car c’est 1a une question trés importante pour notre survie et notre développement en tant que communauté minoritaire dif- fuse en milieu anglophone prédominant. Il semble que ce livre ait été écrit dans l’optique quelque peu restreinte de la franco- phonie en Colombie britanni- que. Or la langue francaise dans la province dépasse trés largement le cadre de la “francophonie”: elle est par- lée, ou a tout le moins lue, écoutée et comprise, par un nombre croissant d’anglopho- nes. Il aurait été utile de consi- dérer la langue francaise dans son contexte général de mo- yen d’expression a 1’échelle pan-canadienne et méme mondiale, plutét que comme le privilége de quelques rési- dents de la province qui sont de langue maternelle fran- ¢aise. Que ceci n’ait pas été fait est regrettable, mais il est encore temps de le faire. Yves Bajard Vancouver service universel. En conséquence, le Conseil estime qu'il ne convient pas, pour le moment, de lancer un appel de demandes en vue d'implanter un service universel de télévision payante. Le Conseil n’en reste pas moins engagé aux idéaux d’un service canadien distinctif et ’ universel, qui favoriserait la production, la distribution, la diffusion et le financement de certaines catégories d’émissions canadiennes sous-utilisées. Il entend donc. étudier plus a fond la question de l'implantation d’un canal omnibus qui serait offert 4 tous les abonnés a un cofit raisonnable. Les émissions qui y seraient diffusées pourraient satisfaire aux besoins de groupes d’fge, de groupes culturels et d’autres groupes d’intérét spécifi- ues et pourraient comprendre des productions de ! ONF, ds émissions pour enfants, des reprises d’émissions canadiennes privées et publiques de qualité, de nouvel- les émissions dramatiques canadiennes et des émissions de nature expérimentale. Tel qu’indiqué dans |’avis, un _ Comité consultatif comprenant des représentants des industries de la cfblodistribution et de la télédiffusion ainsi que d'autres parties intéressées, sera chargé d’examiner, entre autres choses, les options relatives & _ Timplantation d’un tel canal omnibus. Tous les documents du C.R.T.C. sont publiés intégrale- ment, dans les deux langues officielles, dans la Partie I de la “Gazette du Canada” que l'on peut consulter dans la plupart des bibliothéques de référence; de plus, on peut acheter des exemplaires de la Gazette dans les librai- ries o sont vendues les publications du gouvernement canadien. On peut également prendre connaissance de tous les documents du Conseil aux bureaux du C.R.T.C.; et des décisions aux locaux du titulaire de la licence aux _ heures normales de bureau. Les groupes de pression, euvent se procurer des exemplaires des documents du -R.T.C. en téléphonant aux bureaux du Conseil a: Ottawa-Hull (819) 997-0313; Halifax (902) 426-7997; Montréal (514) 283-6607; Winnipeg (204) 949-6297; Vancouver (604) 666-2111. tel Canada