Vie eam are oe ee 2S iy LS beat Ss Le Sot eit — bana aa LD 20 ae 45 VENDREDI 18 MARS 1988 M B | FONDATEUR . ANDRE PIOLAT Le Soleil de Colombie 980 rue Main Vancouver, C.B. V6A 2W3 Canada & Hebdomaadarre : 30 cts Courrier 2éme classe Second Class Mail.” 0046. « Being at home with Claude » Un accident heureux ? Par Marie-Louise Bussiére Depuis prés de 2 ans la Seiziéme a pris l’orientation communau- taire, c’est-a-dire celle du théatre amateur. Et j'ai jugé comme telle respirer le texte. Le débit est trop rapide en général, et sans raison, autant avec Gérard Malo que Yvan Morissette. Mais quelle communication entre eux! Cela Yvan Morissette [a droite] et Gérard Malo [a gauche]. ses productions. Je respecte ce: choix de Réjean Poirier; la recherche de nouveaux talents. I] a parfaitement raison de former une reléve. D’autant plus que cette derniére piéce, «Being at Home with Claude» prouve que le talent. existe. Ce texte magnifique de René Daniel Dubois ne pouvait étre traité en amateur; des personna- ges denses, violents au langage cru, mais aussi tendre; une structure solide, une écriture mordante qui prend par surprise dés le début et tient en haleine jusqu’a la fin. Puisqu’on com- mence 4 me démontrer du vrai talent, je me permets de traiter cette production plus sévére- ment. e Est-ce par accident que, malgré ses faiblesses, j'ai tant aimé| «Being at Home with Claude»? Essayons d’en saisir les raisons! Les acteurs ne savent pas fait oublier leur maladresse. Ce qu’il peut étre beau sur scéne ce jeune Yvan Morissette! Beau dans son attitude corporelle, beau dans sa sensibilité, beau dans'l’intensité de son regard. La semaine derniére je parlais de Danna Carroll White, une interpréte de Service au Water- front. Morissette et elle possédent ce méme feux intérieur, rare, qui faisait dire autrefois, «Jl ou Elle brile les planches.» I n’a pas encore le raffinement de Miss White, seule l’expérience le lui apportera, s'il sait développer ses outils. Sa meilleure scéne est la derniére ov il suspend le public a ,ses lévres. On ne peut plus le quitter des yeux 4 ce moment précis. Gérard Malo posséde une grande qualité, une forte personnalité qui envahit toute la scéne. Sa _ gestuelle expressive Suite pagel3 e a Ss d P P hebdomadaire de Colombie-Britannique voyait numéro, _disait - André tnconcevable que Vancouver, ‘la trotsiéme ville du Canada Tas frangais.» «mais Hi tel journal.» Ce L’anniversaire approche... 20 ans de Soleil ! Le 26 avril 1968, le premier francophone le jour. «Avec ce un journal nait», son. fondateur, M. Piolat. «Jl était ] nate pas un journal: «Certains peuvent croire que nous sommes témératres de nous lancer dans une telle ntreprise», ajoutait-il encore, aprés avoir sondé opinion aussi bien des Canadiens-Frangats que de nombreux anglophones nous vons jugé de la nécessité d’un journal ‘appelait alors le «Soleil de ‘Vancouver. André Piolat avait raison! 20 ans et bien des péripéties plus tard, le Soleil existe encore. Le Soleil a eu une croissance, difficile. A 20 ans, il est encore fragile, mais dans l’ensemble il tient la forme et c’est avec sérénité, maintenant qu'il a atteint envisage l’avenir. lage adulte, qu'il 20 ans, ca se féte et dans lavenir immédiat, nous souli- gnerons cet publiant un numéro spécial événement en até du 22 avril. Nous vous invitons a étre de la Féte, votre" articipation par courrier ou ar voie publicitaires seront les bienvenus. 4timbres de pius... Les timbrés de l’Ouest canadien La série de timbres consacrée a «exploration du Canada» se poursuit avec l’émission, le 17 mars prochain, dé quatre timbres commémoratifs de 0,37$ rendant hommage a Anthony Henday, George Vancouver, Simon Fraser PESCR ESSERE HSER HE RRO RE et John Palliser. explorateurs ont sillonné les Prairies et la Colombie-Britanni- que de 1754 a 1861. Cette série de timbres se concentre sur les périodes successives de «l’exploration du Canada». Le, premier bloc de quatre timbres, émis en 1986, soulignait les débuts de la colonisation. I] a été suivi l’an > dernier par un jeu sur la découverte du centre du pays, puis par la présente émission sur lexploration de l'Ouest cana- dien. ; Chaque timbre de cette série reproduit des parties de cartes et d’artefacts de la période ou du sujet en question. Toutes les vignettes sont l’oeuvre du peintre Frederick Hagan, de New- market, en Ontario, dont les ‘toiles de conception hardie se veulent le miroir d’une époque. Les timbres de la _ présente = ~~ * * * * 4 ee 2 = * * a * * 3 * > * ee Ces quatre - émission se distinguent par Yutilisation inédite de textes rédigés dans une langue étran- gére, dans le dessein de véhiculer le multiculturalisme d’un pays a l’aube de la colonisation. Commercant au service de la a Compagnie de la Baie d’Hudson, Henday a entrepris, en 1754, un voyage dans l’arriére-pays du Canada, expédition qui I’a d’ailleurs rendu célébre puisqu’il ‘devint ainsi l'un des premiers Blancs 4 arpenter les vastes étendues de l'Ouest canadien. Au cours de ses voyages, il passe une partie de Thiver chez les Pieds-Noirs, et ses écrits 4 ce sujet donnent aux Européens un premier apercu du mode de vie de ces Indiens. : Le timbre illustre une scéne des Prairies avec, en toile de fond, un campement de Pieds-Noirs. Au premier plan, on voit un monticule d’articles de commer- ce, une page du journal de Henday et un extrait rédigé dans la langue archaique des Pieds- Noirs qui signifie «Un étranger chez nous». Le XVIlIle siécle a été marqué Suite pageg -SOMMAIRE . 7 sur 7, Information: 2 Dune place a l'autre: 3 . Opéra: 4 . Horaires radio-TV: 7,8,9,10: . Voyages: 11 . Jeux: 12 '. Foyer: 14 . Annonces classées: 15 . Livres: 16 Ete volt epart Jean-Claude Bayer et en Inde etic semane a tt Es ! i a hl ll, atl ll a tp A, ap