hs aaa a nN Een ena Eee Ee ee TN Eee 2 . - vas Ve 16 Le Soleil de Colombie, Vendredi 18 Février 1977 » MLE SPORT r—IL EST TEMPS QUE CAMPBELL — : | PRENNE SA RETRAITE ‘Le nom de Clarence Campbell est associé depuis de longues années 4 la Ligue Nationale du Hockey, dont il a _ 6té le président depuis 1946; il est indéniable que cet homme a laissé une réputation particuliére a cette Ligue de sport qui a connu des hauts et des bas, depuis la _ fondation. Le hockey, tout comme le baseball, et plus tard le football, a vu durant les premiéres années, et avant méme la formation de la Ligue Nationale, de nombreux _promoteurs, dont le but principal était de ramasser des sommes d'argent, par tous les moyens. Si l’on pouvait grouper certains. individus tels que-E.P.. Taylor, du monde des courses de chevaux, Tommy Gorman, hockey et football, Léo Dandurand, courses de chevaux, hockey, football, etc. ainsi que Fillustre Tex Rickard, I’on pourrait. présenter une série d’anecdotes concernant © les aventures-survenues autour des présentations sporti- ves auxquelles ces hommes ont participé. | faudrait y. ajouter des gens tels que les Norris, de Détroit, et Chicago, les Patrick de New York et les Smythe, de appelant les périlleuses traversées que devaient ef-: lectuer nos ancétres alors que d’énormes structures. ‘acier n‘enjambaient pas encore le Saint-Laurent, ia :course aller-retour en canots, entre les deux rives du: euve, demeure I’une des principales attractions du: carnaval de Québec; ramant parfois et trainant leurs: . ‘ canots a‘travers les glaces charriées par la marée, des : : équipes d’hommes bien entrainés parcourent deux fois la : istance [14 km] séparant Québec et Lévis. Lutte. assionnée entre I‘homme et la nature, cette épreuve: nique donne lieu a de joyeuses festivités quand lest audacieux participants, tous glorieux, touchent enfin le Toronto, et quelques autres, afin de connaitre les a-cotés qui ont servi 4 ériger I’univers des sports en cette opération multi-nationale. A ces noms, il ne faut oublier les Halas, du football américain, ainsi que quelques autres personnages /égendaires. Pour maintenir une discipline, au hockey, il fallait un homme de la trempe d‘un Campbell, dont le.travail extra- ordinaire 4 Nuremberg, aussit6t aprés la guerre démon-. trait qu‘il pouvait tenir téte aux plus exceptionnels personnages, que I’on ait connu. La Ligue Nationale de Hockey ne rencontre plus des promoteurs tels que Tex Rickard, qui avait lors de la premiére joute de hockey sur glace 4 New York, démontré la rudesse et la vigueur du jeu, en louant des ambulances. ‘I avait littéralement entouré le vieux Madison Square Garden de ces véhicules, lesquels étaient nécessaires pour transporter disait-il les nombreux blessés gu’il ‘faudrait conduire d’urgence aux hépitaux. Les New Yorkais, friands d’activités semblables, s‘engouf- _fraient dans l’auditorium, pour y voir probablement la partie la plus monotone jamais présentée. Aujour- ~ dhui les directeurs de la Nationale ne permettrait plus 4 un Tex Rickard, un tel stratagéne. Et c’est pourquoi I’on a fait appel a Clarence Campbell qui a dirigé, pendant prés de 31 ans, Jes acti- vités de la Ligue; il s‘est mérité le respect de tous les amateurs et il est 6vident que sans lui, la Ligue Nationale aurait connu d‘insurmontables difficultés. A Montréal, toutefois, la_réputation de Clarence Campbell est asso- ciée directement 4 I’émeute occasionnée par sa décision de suspendre Maurice Richard, en fin de saison, au moment des éliminatoires, en 1955. L’on se souvient — encore des événements qui suivirent. cette décision; Campbell se trouvait au Forum, le soir de la 1ére joute; sa présence le soir ou Richard avait été suspendu, avait mis le feu aux poudres. Cette émeute est depuis passée a I’histoire, et les deux principaux participants Clarence Campbell et Maurice Richard se sont maintes fois rencontrés, mais nous ne pensons: pas’ que Maurice Richard a jamais pardonné 4 Campbell cette suspension. Nous assisterons donc, avec la fin de la présente saison, au départ d’un _ homme: qui a beaucoup fait pour cette Ligue Nationale, et lequel, pour les Montréalais, a donné une décision de trop, celle de suspendre Maurice Rocket Richard, > fove dee ce et whe eR Il est évident que le hockey connait des problémes financiers, cette saison, et plus que jamais auparavant; _ toutefois, cela n’empéche pas certains individus d’‘étre fort en demande, par le temps qui court. L’instructeur - des Barons de Cleveland, par exemple, alors que cette: ‘6quipe n’a pas encore décidé de son sort, se voit offrir _ des postes de commande, dans d’autres cités. Il ne serait pas surprenant de voir soit Jack Evans, des Barons de Cleveland, derriére le banc des joueurs de Chicago |’an prochain. I! a été question de delux individus pour cet ‘ gmploi, et l’on a souvent mentionné le nom de Bob Pulford, anciennement avec les Leafs de Toronto, et maintenant avec les Kings de Los Angeles; pour diriger “cette formations ie. 230087 No ‘ 0, Hee Oe reer Spies Vict ea Bs RG aa tac e heey tet shy) ‘ ++ ae ater eet at Ky Res ( Direction générale dutourisme) +iyage. Vive le carnaval! S'il faut en croire les com- “mentaires, il semblerait que plusieurs joueurs du club Les Canadiens ne semblent pas satis- faits des événements qui sur- viennent. Dans le cas de Peter Mahovlitch, ce dernier _ aurait demandé officiellement 4 Sam Pollock d’étre transféré 4 une © autre équipe, parce qu'il ne joue pas suffisamment. I] faut reconnaitre que le contrat de Pete prend fin cette saison, et comme il gagne $150,000.00 par année (2???) et queses ré- “ sultats pour |’année courante sont beaucoup moins ‘atisfai- . sants que ceux de I‘an dernier, il. sait. pertinemment qu’il se ~ . verra offrir un contrat probable- ment trés différent pour la pro- chaine saison. |] veut -prévenir une baisse de salaire, s‘il de-. meure avec le Tricolore, car il sait qu’il pourrait obtenir pro- bablement son méme salaire ou davantage s'il jouait pour une autre équipe qui peut utiliser son talent. Chose certaine le petit M n’a pas dit son dernier ~ mot, et il fera encore parler de lui, qu‘il joue 4 Montréal sous les ordres de Bowman, oti ail- Jeurs. Quand tousles athlétes jouent . pour le plaisir de jouer 4 un sport quelconque, et sans qu'il 4 touche un salaire, tous les autres joueurs en veulent autant, sinon davantage; et voila le nouveau probléme de Pete Rose, |’excel- lent joueur de 3iéme but des Reds de Cincinnati. Il ne deman- de pas le montant exigé par Reggie Jackson, mais il laisse . ‘entendre qu'il ne jouera pas pour un salaire considéré com- _ me 30°/o des salaires des prin- ‘cipales vedettes de l’équipe. Dans le cas de Pete Rose, il semblerait que la direction au- rait utilisé certaines pressions, pour lui faire signer un contrat 4_ des conditions similaires aux anciens contrats; on’ lui aurait fait comprendre qu’en refusant -de signer, une mauvaise publicité surviendrait, et s‘il était échangé - a d‘autres équipes, son commer- ce en souffrirait. On sait que Rose est le propriétaire d’un populaire restaurant dans la ville de Cleveland. Les habitués du Restaurant ‘’Butch” Bouchard, opéré par Pierre, I’excellent joueur du Canadien, seraient-ils furieux du départ de Pierre Bouchard, ‘si le Tricolore |’en- ~ voyait 4 Los Angeles, par exem- Ee ple, au point de refuser d’entrer a cet excellent restaurant, situé au centre-ville? Nous en doutons, mais il. serait plus plausible de supposer que Pierre, le défen- seur du club Canadien, refuse- rait d’aller jouer a l’extérieur; il resterait 4 Montréal, et conti- ‘nuerait d’opérer cet excellent ‘établissement, s'il avait a choi- Sl. é | Ski ie fond _ _ Depuis 1974. Vaventure Pohénégamook est le rendez- vous de centaines d’adeptes: du ski de randonnée. Cette année, la base de-Plein Air de Pohéné- ~ gamook accueillera les skieurs le. 19 février. © Le parcours de 28 kilométres est parsemé d’étapes ot les participants pourront prendre un café et casser, la crotte. - L'expédition comporte deux volets: un pour Jes compétiteurs, — ‘Yautre pour Jes amateurs de ‘pleine nature qui désirent sim- plement effectuer une randon- née en ski. Un programme d’animation est. prévu au terrain du camping d’hiver et de la cuisine en plein air. _ se ~ Le départ de Ja randonnée se donnera 4 St-Elzéar, comté de .Témiscovata, et-]’arrivée se, fera «sation parfaite”. souper canadien attendra les skieurs a un prix trés populaire. Voici quelques statistiques qui illustrent l’ampleur de l’aven- ture Pohénégamook: il y avait 35 participants en 1974, 207 en 1975 ~ et plus de 400 J’an dernier. Que — _ réserve 1977? Cette magistrale expédition est en train de deve- . nir l'une des plus importantes au _ - Québec: d’ailleurs.surle plan — compétition, ]a randonnée est maintenant reconnue comme — une classiaue provinciale de ski de fond pour le 30 km. -C’est réellement une féte au plein air 4 la portée de chacun. . Du plus jeune au plus 4gé (10 ans et 63 ans l’an dernier), tous y ‘trouvent plaisir. Les commen- taires recueillis mentionnaient: “trajet agréable. accueil chaleu- reux aux relais, conditions maté- ’ ala. base de, Plein ,Air de’, rielles, pistes, sécurité-et signali- ohénégamook., Un. traditionnel es A Gee 4