i lactivité économique (l’apport gouvernemental se situe présente- ment 4 plus de 50%) jusqu’au mo- ment ou le secteur des ressources sera en mesure de prendre la reléve. En fait, la position des provinces de l’Atlantique en est une de libéralisa- tion des échanges conditionnelles 4 un ensemble d’aménagements qui di- luent beaucoup l’intention premiére. A cause de son poids politique et économique relativement faible dans Vensemble canadien, cette région ne veut pas s’opposer aux vertus de la libéralisation, dans la mesure ou elle pourrait en bénéficier. Elle compte ce- pendant sensibiliser Ottawa au coidt d'une telle mesure pour les Maritimes. Le gouvernement ontarien s’est jus- qu’a présent livré 4 une argumenta- tion qui repose sur trois principes: en premier lieu, la libéralisation des échanges souléve plus de questions qu’elle n’apporte de réponses et doit étre abordée avec circonspection; en second lieu, un certain nombre de secteurs (d’intérét particulier pour l'Ontario) ne doivent pas étre touchés, maintenant ainsi le statu quo; et en troisiéme lieu 1’Ontario est préte a collaborer sur ce dossier dans la me- sure ou elle obtiendra des résultats tangibles en retour des mandats qu’elle pourrait confier aux négo- ciateurs fédéraux. Du cdté américain, les pressions politiques sont nombreuses et les échéanciers différent (élections au Congrés et a la présidence). Il serait normal de penser que le Congrés soit a élaborer des plans visant a résoudre les problémes du déficit budgétaire. Démocrates et Républicains se met- tront a ’oeuvre pour déterminer un mandat pour les négociations avec le Canada, dans la mesure ou les Etats- RESTAURANT Unis y rencontreront leurs objectifs. Enfin, en tant que dépositaire des consensus nationaux, le gouverne- ment fédéral voudra oeuvrer en con- sultation avec les provinces. Un peu comme ce sera le cas du cété améri- cain, un certain arbitrage entre les di- verses préoccupations qui émergent au niveau régional pourrait étre néces- saire. Le gouvernement fédéral devra aussi tenir compte de la faible marge de manoeuvre qui est sienne en ce qui touche les politiques monétaire et fis- cale. Sa relance économique demeure axée sur un accés accru au marché américain et par ricochet sur la diminution du chémage. Gérard Vézina directeur et représentant en chef bureau du Gouvernement du Québec 4 Edmonton. Burns Building, Calgary, Alberta Lauréat du Prix Crédit Foncler 1986 pour la préservation de batiments CREDIT FONCIER... UNE INSTITUTION FINANCIERE Le Crédit Foncier, dont I’actif s’éléve a plus de $3 milliards, est l'une des plus importantes institutions financiéres au Canada. Il a comme activité principale de consentir des préts a terme sur des propriétés et autres immobilisations, et de distribuer des pro- duits d’épargne et de placement concurrentiels au public, aux investisseurs ainsi qu’aux institutions financiéres. Fondé en 1880, le Crédit Foncier sert sa nombreuse clientéle a partir d’un réseau de succursales qui s’étend de St. John’s a Victoria. FIDUCIE CREDIT FONCIER Nous batissons ensemble depuis 1880 St. John's ° Hailfax © Montréal © Québec © Sherbrooke © Kitchener * London * Ottawa * Toronto * Winnipeg Regina » Saskatoon Calgary * Edmonton + Kelowna * Prince George * Vancouver * Vernon « Victoria » White Rock Bienvenue aux participants du 57° Congres de la Chambre de Commerce du Canada 818 THURLOW VANCOUVER, B.C. V6E 1W2 669-4298