oe LE KIOSQUE DE LA F.F.C. | Rendez-vous '89 est une foire commerciale @ saveur francophone qui se tien- dra du 15 au 19 février 1989 au B.C. Enterprise Centre a Vancouver. La Fé- dération a réservé un emplacement pour monter son kiosque. Toutes les as- sociations membres qui voudraient profiter de l'occasion pour annoncer leurs services et leurs activités, sont invitées a nous faire parvenir leur matériel (brochures, bulletins, etc.). Nous recherchons également des bé- névoles pour consacrer quelques heures d'accueil au grand public pendant l1'6vénement. A noter que la Fédération tiendra aux mémes dates son Conseil des présidents. Pour toute information concernant votre participation au kiosque de la F.F.C., communiquer avec Pierre-Gilles Pilette a nos bureaux. C'est une occasion formidable pour tout membre de la Fédération de se faire connat- tre. Nous vous en reparlerons. LOI 101: JUGEMENT DE LA COUR SUPREME Le 15 décembre dernier, la Cour supréme pronongait son jugement sur quel- ques articles de la loi 101. Le jugement de la Cour est unanime et a inva- 1idé les articles 58 et 69 sur l'affichage commercial et la raison socia- le. Les articles sont contraires aux garanties relatives a la liberté d'expression et donc inopérants en vertu de la Charte québécoise. POSITION DU QUEBEC: JEUDI 15 DECEMBRE Pour faire suite 4a l'annonce de la Cour supréme, M. Bourassa mentionnait que le jugement clarifiait les pouvoirs du Québec et reconnaissait 4 la province le droit de légiférer en matiére linguistique. Dans le contexte actuel, le gouvernement devrait se prononcer en tenant compte du principe de la liberté d'expression individuelle et de la priorité du Québec concer- nant la promotion de la culture frangaise. En effet, le gouvernement du Québec est le seul gouvernement en Amérique du Nord qui a comme mandat populaire, la défense et la promotion de la culture francaise. DIMANCHE 18 DECEMBRE 1988 M. Bourassa présentait la position de son gouvernement. Il disait la situer entre deux pdles: 4 savoir la protection des libertés individuelles en respectant la liberté d'expression et la promotion de la culture francaise pour le bien de l'avenir collectif québécois. M. Bourassa annongait qu'il voulait accorder la prédominance a la langue francaise et d&clarait que l'affichage extérieur serait uniquement en fran- gais tout en permettant l'affichage bilingue 4 l'intérieur ou en tout autre langue au choix du commergant. M. Bourassa invoquait alors la clause dérogatoire afin de combler le vide laissé par le jugement de la Cour supréme. Cette clause sera en vigueur pour les cing prochaines années. POSITION DE LA F.F.H.Q. La Fédération des francophones hors Québec appuie la décision du gouverne- ment du Québec d'utiliser la clause dérogatoire. "Ce geste démontre que le besoin de protéger le francais au Québec est toujours aussi impératif, que le francais au Canada demeure en position fragile" déclarait M. Auréle Thé- riault, directeur général. I1 ajoute que "s'il existe une minorité lin- guistique qui a enregistré des pertes au cours de la derniére année, c'est bien celle des francophones hors Québec. Regardez ce qui s'est produit en Saskatchewan et en Alberta. Ces provinces avaient l'opportunité de légifé- rer généreusement A l'endroit de leur minorité francophone. Elles ont pré- féré opter pour la suppression des droits. Si nous avions, dans son ensem- ble, le traitement que réserve le Québec aux anglophones de son territoire, nous serions des gens trés heureux".