ONEONTA, N.Y. — wary Kateor, 26 ans, fut interpelé par lofficier de police Allen Case. Ce dernier avait noté quelque chose de familier dans l’automobile que l’hom- me conduisait, et avait décidé d’enquéter. I] demanda donc a Kateor les papiers de la voiture et ce dernier eut Pidée d’offrir un peu d’argent au policier pour qu’il lais- se tomber laffaire. C’était une mauvaise idée: non seu- lement le policier était incorruptible, mais encore c’était sa propre voiture que Kateor conduisait et dont il s’était emparé quelques minutes auparavant. KKK Les touristes américains qui sont au Canada nous trouvent pas mal chanceux de pouvoir faire le plein Ves- sence sans problémes. “La plupart du temps, m’a décia- ré un Newyorkais, nous devons faire la queue pour obte- nir deux ou trois dollars d’essence. Ma propre station- service, out je fuis faire l’entretien de mes deux voitures, ne me sert jamais plus de trois dollars d’essence a !a fois. Sur Pautoroute entre New-York ct Montréal, j'ai dO at- tendre vingt minutes pour obtenir quelques gallons d’es- sence. Vous étes vraiment chanceux ici”... KEK K Le Carnaval de Québec bat son plein, fétant son 20iéme anniversaire. C’est en effet en 1954 que le Car- naval de Québec prit naissance. Et le premier président fut Paul Chaput. Cette année, le Carnaval de Québec pré- sentera chaque soir a la Place du Carnaval, des feux d’ar- tifice, une gracieuseté de la brasserie Molson. Ce 20iéme ‘Carnaval doit étre le plus glorieux de son histoire. HX *% Quand on emploie ‘a la francaise” des termes €- trangers, on peut se demander comment il faut agir ? Par exemple, l’autre matin, on a vu deux quotidiens lo- caux utiliser le terme “BUNNY” et/ou “BUNNIE” en parlant de ces jolies hotesses du “Playboy Club” de Montréal. Pour quelque raison personnelle, Hugh Heff- ner a surnommé ainsi les jolies filles au costume plutot remarqué, et le mot est devenu synonyme de beauté. Or, le Montréal-Matin utilise le mot “Bunny”, avec un Y, tandis que le Journal de Montréal emploie le mot “Bun- nie” avec IE. -De lune ou lautre facon, il est indéniable que la trés jolie Ginette Pélissier, belle Canadienne Fran- caise, représentera plus qu’agréablement Montréal. % LE LUXEM (S.0O.P.) Le Luxembourg est sdrement l'un des plus petits pays d’Europe, et il ne compte méme pas 1000 milles carrés, mais c’est l'un des plus intéressants. I] n’a que 51 milles en longueur, et 35 milles dans sa plus grande largeur; le pays a la forme d’une poire, et sa ca- pitale, la ville de Luxem- bourg, se trouve au point de rencontre des deux grandes lignes traversant le pays. Au bas de la poire, du coté francais, se trouve Pé- tange, et du coté allemand, Wasselbillig, ville frontiére située 4 20 milles seulement de la capitale. Ce pays sil- lonné de riviéres, est fort montagneux et difficile a traverser, sauf dans les val- lées; une population de prés de 400,000 habitants réside dans les quelques grandes villes, dont prés de 80,000 personnes dans la capitale, Luxembourg. Cette ville trés pitto- resque comporte plusieurs vieux chateaux de style mé- diéval, et les petites rues é- troites avec des murs créne- lés cachent des vieilles mai- sons datant des siécles pas- sés. Une population agrico- le sy retrouve aux jours de ‘marché, et l’on entend les Luxembourgeois sexprimer en ‘‘letzeburgesh”’, une sorte . de ‘joual” comportant des mots francais, et des termes allemands que seuls les habi- tants du pays peuvent com- prendre. La position géographi- que de ce petit coin de terre a permis au Grand Duché du Luxembourg de devenir un important point de rencon- tre entre les divers pays qui Yentourent. On voit les Francais, les Belges et les Al- lemands s’y retrouver en maintes circonstances; de- | tt TC I sac eta oe puis quelques années, alors que les Banques Suisses se mirent 4 poser de nombreu- ses questions aux gens qui y déposaient leur fortune, on. a vu de fort importants clients se diriger du coté du Grand Duché du Luxem- bourg. Ils ont été aussitot suivis par une foule d’hom- mes d’affaires européens de méme que par quantité d’in- dustriels américains. La position stratégique du Luxembourg a aussi per- mis a ce pays de devenir, dans le domaine des com-- munications, un emplace- ment idéal. C’est ainsi que Radio-Luxembourg est de- venu lun des plus impor- tants postes radiophoniques de-toute Europe, grace aun dynamisme exceptionnel et 4 des méthodes particuliére- ment efficaces dans le do- maine de la promotion du disque. ’ Ce pays fort intéres- sant est un véritable paradis pour les touristes, et il se trouve d’innombrables sites que l’on peut visiter. L’on peut voir dans la petite vil le d’Esch, le grand centre minier du pays, des aciéries - qui produisent prés de six” millions de tonnes d’acier par année. Ces industries emploient prés de 25,000 personnes et produisent prés de $700,000,000.00 d’acier par année. ae L’agriculture est l’une des industries importantes, et le tourisme devient de plus en plus important dans un pays minuscule, il est vrai, mais comportant des avantages nombreux. Quand on parle de la ville frangaise de Carcasson- ne, et des murs qui l’entou- rent, on pourrait l’appeler: le Luxembourg de France;. car dans ce pays monta- gneux des Ardennes, les vil- les anciennes étaient cons- truites autour des chateaux que l’on peut encore visiter dans toutes les régions lux- embourgevises. Victor Hu- go, exceptionnel auteur, y a vécu en exil, 4 Vianden, sur les bords de la riviére Our, et il a écrit “qu’un jour tou- ’ te ’Europe visiterait ce ma- gnifique paysage’’. On y trouve un musée Hugo cam- portant d’intéressants souve- nirs de son exil au Luxem- bourg. Pour les visiteurs, on peut y trouver des chateaux et des forts anciens datant jusqu’aux périndes romai- nes; var ailleurs, la ville de Luxembourg, la capitale, est Yune des plus modernes que on peut trouver en Europe. Cest un eee extrémeriment intéressant 4 visiter, mais si vous traversez la région en automobile, comme on dit 1a-bas, il faut ralentir car au- trement, vous vous retrouvez dans le pays voisin... PHOENIX. Ariz. — Marvin Cooley, qui a écrit un volume sur l'art de déjouer le fisc, vient d’étre lui-méme condam- né a3 ans de prison et $6,000 d’amende pour evasion fis- cale. L’homme quia écrit “The Big Bluff. avait soumis des rapports d’impét incomplets pour les années 1968-69 et 70. Il avait inscrit: “je ne sais pas” dans les espaces «ils n’en mouraient pas tous, | réservés aux revenus. eK K présente —— VARAIMO “Se mercredi, 6 février 17:30 hres IMMplOosion SUITE FRANCOPHONE rpaconte... mais tous étaient frappés...2> «Ils n’en mouraient pas tous, mais tous étaient frappes...!» Véritable fléau de nos villes et de nos campa- gnes, la pollution s’ins- talle confortablement pour régner parmi nous. Et quels hommages nous rendons a cette reine, qui s’en moque royale- ment! Nous déversons quotidiennement a ses pieds des milliers et des. milliers de tonnes de dé- chets de toutes sortes, qui polluent lair, le sol, les cours d’eau et les océans. De cette facgon, le régne de la pollution s’étend de plus en plus, obligeant la vie 4 recu- ler chaque jour davanta- ge. L’homme moderne n’en continue pas moins de «rouler carosse» dans sa grosse voiture avec l’air béat d’un petit potentat ! Comme un grand pro- priétaire terrien, il s’a- muse a jeter des canettes vides, des journaux et des bouteilles par la fe- nétre de sa voiture, éle- vant ainsi un affreux monument de rebuts a ’.Ja mémoire de la société dite de consommation : «mes descendants ramas- seront cela!», semble-t- il se dire intérieurement. Comme homme des ca- vernes, qui laissait der- riére lui ses déchets pour aller habiter des endroits plus agréables, homme moderne en profite pour vider nonchalemment son cendrier le long de la route ou lorsqu’il s’ar- réte au feu rouge ! L’automobile, serviteur docile de ce nouveau monarque, ira elle aussi, dans quelques années, «orner» le bord de nos routes pour constituer ce que nous nommons, ~ — avec beaucoup de commisération ! — des «cimetiéres d’automobi- les». Les larmes ne du- rent cependant pas long- temps. Fier de son nou- veau bolide, — symbole moderne de la virilité —, notre seigneur le conduc- teur regardera avec mé- pris ces dégofitants «ci- metiéres de voitures». Le progrés est-il a ce prix ? Une fois installé dans son bureau, il ne voit plus que du rouge. «Ah! Oui! Du feu. Qu’on al- lume. ma cigarette! «La cigarette, voila bien le sceptre de ce nouveau roi! Son cigare et sa ci- par: Yvan LAJOIE garette, semblables aux’ longues cheminées de ses usines, P’entourent d’une auréole fumeuse de pres- tige. Tant pis pour les pauvres héres qui ne fu- ment pas... D/ailleurs, ils ne peuvent pas com- prendre... Une seule chose reste a faire: les boucaner, comme de la viande ou du _ poisson pour... les conserver ; c’est tout de méme déli- cieux de la viande fu- mée! Si cela leur tire les ‘larmes des yeux, quwils prennent garde a leur faible constitution ! «Ils auront ainsi l’occa- sion de s’endurcir un peu». Cela n’empéche toutefois pas les «pol- lués» de.croire a des jours meilleurs ot Yair pur appartiendrait a tout le monde ! Ow cha- que citoyen pourrait re- vendiquer lui aussi le droit de ne plus étre pol- lué de la sorte! Ainsi ce fléau moderne, la_ pollution, puisqu’il faut l’appeler par son nom, continuera son che- min, si nous ne décidons pas de l’enrayer afin de protéger notre environ- nement. Ce n’est pas par de belles paroles en lair que nous y parviendrons, mais par des gestes bien concrets... :