Y PAR on SS Zadlak LE soLeit VOL 18 No 14 VENDREDI 2 AOUT 1985 Quartier St-Sacrement — L) J = Courrier de 2éme classe “% Second class mail N° 0046 Le seul journal de langue frangaise de la Colombie britannique 30 cents Nouvelles proposition , de logements de francophones est toujours Une semaine aprés l’affrontement entre la inconnu. Aprés des modifications de plans Sté d’habitation la Vérendrye et les parents devant la Commission municipale des permis de I’école Saint-Sacrement, le futur du projet la balle se trouve dans le camp des parents. Par Annie Granger Rien n’est encore gagné. Les parents restent toujours sur une position dure, malgré la volonté flagrante de la part de la Société d'habitation La Vérendrye de rejoindre leurs exigences. Il y a une semaine, le 22 juillet, l’affrontement public entre le comité des parents et la Société de la Vérendrye devant la Commis- sion des permis de construc- tion dela Mairie de Vancouver avait entrainé le lendemain une réunion 4a huis clos devant les membres de la Commis- sion. Celle-ci avait écouté monsieur André Piolat, juge a la Cour de la citoyenneté, expliquer le besoin impératif ss, edi de détenir des loge- ments modiques et de retrou- ver ce quartier déserté par les francophones. A cette réunion de mardi dernier, aucun pa- rent du Comité des parents de Feux de foréts Par Francois Bourboulon Il est bien difficile d’établir un bilan chiffré des incendies de foréts qui ravagent depuis quelques semaines la Colombie britannique. Les dégats augmentent réguliére- © ment mémesi une acalmie s'est manifestée récemment. L’année 1985 risque donc d’étre une année record. Mé- me pendant les années norma- les, la Colombie britannique est la plus touchée par les incendies de toutes les provin- ces du Canada. C’est la raison communauté franco- | l’école Saint Sacrement n’était présent. Donc, lundi 29 juillet dernier une autre réunion a huis clos réunissaient la présidente du Comité des parents de l’école, Mme McDougall, M. Cutler du comité de “Fairview Heights” qui se place derriére les parents, les représentants de la Société de la Vérendrye, leurs architectes et Max Beck, directeur des permis de l’hétel de ville. Devant ce dernier, la Sté de la Vérendrye a présenté de nouveaux plans: le complexe qui se présentait auparavant en deux édifices l'un derriére l'autre a désormais pris la forme d'un “L”’. Au lieu des 27 logements prévus, le complexe ne logera plus que 25 familles, et le terrain de jeu a l'arriére a l’origine de 66 pieds est porté maintenant a 14,800 pieds, et il sera adjacent a pour laquelle le budget attri- bué a la lutte contre ces incendies était de $46 millions. Malheureusement, cette som- me est déja largement dépas- sée cette année et le ministre des foréts, Tom Waterland, a estimé que l’on pourrait at- teindre la. barre des $100 millions, d’autant que la sai- son chaude durera encore deux mois. Le feu a aussi fait plusieurs victimes au sein des 6,000 combattants engagés. L'un d’eux a été tué par un rocher l’église donc plus proche de l’école. “Mais nous avons pro- posé au Comité des parents de payer l’€quipement du terrain: 40,000 a 50,000 dollars. Voila pour la premiére option” a expliqué Pierre Lapointe, pré- sident de la Fédération des Franco-colombiens qui repré- sente la communauté franco- phone et qui suit le dossier de trés prés, il prend une part active aux négociations. “Si les parents ne peuvent pas payer les 40,000 dollars, on leur donne 12,500 pieds de terrain de jeu et la Sté de la Vérendrye va batir un petit terrain avec €quipement pour les enfants de son projet”. Quant au probléme de la circulation qui avait été soule- vé par le Comité de “Fairview Heights”, la ‘Sté ‘dela Vérendrye propose a l’école des places de stationnements Suite page 16 Records et polémiques qui l’a surpris alors qu'il actionnait une lance a incen- die. Cinq autres ont péri dans un accident d’hélicoptére. Devant l’ampleur des sinis- tres, le gouvernement de la Colombie britannique avait dai faire appel aux autres provinces. C’est ainsi que deux avions Canadair CL-215 ont été acheminés du Québec. Ces deux avions ont d’ailleurs été a Vorigine d’une des nombreuses polémiques qui entourent l’ac-. Ronpperet Le fameux terrain, au centre de toutes les discussions. Alberia Demi-victoire Par Francois Bourboulon Une décision d’un tribunal de |’Alberta reconnaissant les droits des parents a une éducation en francais pour leurs enfants constitue une premiére dans louest canadien. La décision fait suite 4 une action en court engagée en avril par des parents contre la province. Ceux-ci avaient da mettre leurs enfants dans des programmes d’immersion avec des enfants anglophones plu- tét que dans des classes sé- parées. Selon ces parents, il s'agissait d'une mesure d’assi- milation. Ils estimaient égale- ment que la Charte des Droits et des libertés qui garantit les droits de la minorité linguisti- que n’étaient pasrespectéesen loccurence. Le juge Purvis, qui présidait le tribunal de Queen’s Bench, a estimé qu'un nombre suf- fisant d’enfants dans la région d’Edmonton _existait pour qu’un programme d’éducation en francais soit appliqué. Mais le juge a aussi rejeté un argument-clé des parents qui réclamaient une €galité consti- tutionnelle avec les anglo- phones en matiére d’éduca- tion. Il a enfin refusé la demande des parents d’exercer un contréle exclusif sur ]’ins- truction dans la langue mino- ritaire. A la place, le juge Purvis a établi que la minorité avait simplement le droit d’exercer un contréle partiel. Paul Poirier, directeur exé- cutif de l’Association des Ca- nadiens francais de |’Alberta s'est déclaré satisfait que le -d’autres juge ait semblé reconnaitre l'inadéquation des program- mes d’immersion avec les besoins des Franco-Albertains. “L’immersion est considérée comme un_ enrichissement pour les éléves anglophones, a-t-il déclaré. Mais le pro- bléme est que le francais y est enseigné comme la deuxiéme et non la premiére langue d’un enfant”. “La question des coits et des effectifs est toujours en sus- pens”, a-t-il ajouté. “Notre préoccupation concerne l’ap- plication de la décision a régions (qu’- Edmonton)... Il est bien diffi- cile d’avoir une image claire de ce que nous obtiendrons”. Les responsables de 1’Asso- ciation ont affirmé lors d’une conférence de presse que le gouvernement devrait agir ra- pidement en vue d’établir un systéme qui satisfasse “les besoins réels des Franco- Albertains”. La décision selon eux met clairement en avant le réle que doit jouer le gouver- nement. Certains observateurs es- timent pourtant que les pa- rents devront sans doute se montrer patients. Le Parti Conservateur au pouvoir est actuellement occupé a se trou- ver un nouveau leader aprés l’annonce par le Premier mi- nistre Peter Lougheed de son retrait. Quant a la législature, elle ne devrait pas se réunir dans l’immédiat, rendant peu probable toute action législa- tive rapide. La décision du juge est importante, tout le monde le concéde. Mais ses effets pour- raient se révéler tardifs. Ce qui suscite l'inquiétude de Michelle Simpson, l’avocate de l’Association Bugnet 4 l’origi- ne de I’action en cours. Tout retard, a-t-elle déclaré, “nous préoccupe. Nous parlons de jeunes enfants, et une simple année peut représenter une grande différence dans leur vie”. La campagne en faveur du retour du vieux Coke ne m'a pas étonné venant des Ameéricains. Les pressions ont été si fortes que la maison du “Coke is it” a da rebrousser chemin et re- prendre lUancienne formu- le. Les premiéres protesta- tions sont parties de Seattle, et la fiévre de la contestation de ce qu? se mange a atteint Vancouver. Les souctis des nantis C'est au tour du pain ~ enveloppe les “hot-dogs’t Un citoyen s'est apercu que les deux morceaux de pain qui entourent la saucisse n’étatent plus blancs mais bruns. Il s'est mis en campagne pour protester contre cette nouvelle for- mule boulangére. Et pen- dant ce temps-la des mil- liers d’enfants meurent de Oncle Archibald