beau temps et surtout malgré la fermeture de l"Expo REDI 17 OCTOBRE 1986 Pessimisme 4 |’Ouest Malgré la grande fin de semaine de I’Action de Grace, malgré le 86, ils étaient une centaine [un nombre normal dans les autres provinces de l’Ouest] parmi celle-ci beaucoup d’étudiants des trois universités locales au sixiéme colloque annuel du Centre d'études franco-canadiennes de YTQuest intitulé “Les outils de la francophonie”. On. a Perle = tout, d’associations ae es, d’enseignement oeuvres francophones de |’Quest, histoire, il y pppoe nab te table ronde formée de trois Francophones venus d ailleurs. Le Soleil a écouté trois Un colloque sur «Les outils de la francophonie» iS ¥ - communications ov le pessimisme était bien présent. Par Annie Granger Pas trés optimiste le message retiré de certaines communica- tions auxquelles le Soleil a participé: “Les Francophones de _ VOuest apres l’école, quot?” avec le conférencier Léo LeTourneau, ancien président de la Fédération des Francophones hors Québec et actuellement analyste au service Manitoba: “Nous n’avons pas trouvé la formule pour rédutre le taux diassimilation malgré le désir de bilinguisation des au ministére de |’Education du employés fédéraux, malgré les subventions du gouvernement fédéral, subventions qui ont installé une compétition néfaste au sein des communautés.” Pessimiste on |’était il y a vingt ans, a cette époque la situation était critique elle l’est encore plus de nos jours. “D’abord ltmmigra- tion des pays francophones vers le Canada ne se fait plus, le taux de Ui " fécondité est te que nous ne verrons pas une deuxiéme revanche des berceaux franco- phones, il faut donc exploiter le - bassin de tmmerston”. Et encore la, Léo Létourneau a fait une réserve, comment les Anglo- phones pourront-ils maintenir leur seconde langue (le frang¢ais) alors que lesFrancophonesont du mal a maintenir leur premiére langue. Et ce n'est pas avec les journaux québécois que les Francophones pourront avoir de l'aide, dans son exposé sur la “Représentation des. Francophones de l’Quest dans la presse québécozse”, Annie Brisset de l’université de Québec a Montréal, brosse un tableau peu reluisant. Dans la __ presse le sujet des Francophones de l'Ouest et méme de |’Immersion hors Québec est pour ainsi dire traité avec rareté et quand il lest, ce n'est pas trés encoura- geant, les journalistes québécois sidentifient par “nous” pour. les Québécois et “vous” pour les Francophones de l'Ouest, le peuple francophone pour celui Suite page 2 Nicole Legault, nouvelle prési- dente de Ja Fondation André Piolat, qui travaille 4 la Commis- ; Conseil : d’administration | de la Fondation Piolat sion de la fonction publique com- me conseillére en recrutement, est une nouvelle venue a la Fondation André Piolat. Un des premiers dossiers qu'elle va avoir a traiter, c’est un projet présenté par Christine Pallascio Bernard (présidente de la Chambre de commerce franco-colombienne) qui a été bien prét d’aboutir. Liidée était de faire venir un artiste du Québec et de le produire dans un concert pour : Souscription Le Soleil de Colombie ne fait pas souvent appel a ses lecteurs. Vous tmaginez aisément que c'est pour nous presque un déchirement de vous demander chaque année vos 15$ d abonnement. Mais il est des cas-de force majeure et celui de Jim Pattison en est un. Presque chaque jour, notre milliardaire président d’Expo traversait le site, signatt des autographes, mettazt la main a la pate pour ramasser un papier gras, assistait aux spectacles ou aux cérémonies offictelles. Bref, Jimmy se dépensatt sans compter seize heures par jour, oubliant parfots sa fortune et ses entreprises. Et bien figurez-vous que Jimmy n'a pas été payé! Il avait exigé un salatre annuel d'un dollar [1$]. En cing ans de présence, cela _ fatsatt tout de méme 5$... qui ne lui ont pas été versés! Cela me feratt vraiment de la peine de voir notre président frapper a la porte du Bien-Etre social... C’est donc un appel désespéré que je lance a@ tous nos lecteurs: souscrivez! Envoyez-nous quelques cents quit tratnent au fond de votre poche. Qu’est-ce que trots sous quand il sagit de payer Jim Pattison? Oncle Archibald une levée de fonds. Aprés divers contacts, notamment avec le maire de Québec, des billets d’avion et un _ hébergement étaient trouvés. Mais manquait l’artiste... Gilles Vigneault, pourtant, avait donné son accord. Mais il se désistait au dernier moment. A la veille de sa tournée en France, son agenda était trop chargé... “La legon qu'il faut retenzr de ce premier essat, expliquait Réjean Bernard, qui s’était chargé de contacter les artistes, c’est qu'il faut s’y prendre au moins douze mois @ l’avance”. La décision a donc été prise de tenter a nouveau l’expérience l’automne prochain, pour un résultat espéré de 5 a 6,000$. “Ce quil faut espérer, commentait André Piolat avec humour, c’est que Vigneault - stl vient - aura plus de public que lors de sa derniére visite a Vancouver, dans les années sotxante. Une dizaine de personnes s‘étaient alors réunies autour d’une table pour l’écouter chanter a la _ paroisse St- Sacrement...” Avec ce projet, la fondation espére prendre un nouveau départ. Depuis un an, elle vivait une délicate période de tran- sition. Créée en juillet 1978, la Suite page 2 Courrier de 2éme classe Second class mail no. 0046 30 CENTS d'un s pevhion, h ves la foal amis vous avaient dit: “Tl faut voir ca, ne pas le rater”? Trop tard! Trop tard! }